27 février 2008
3
27
/02
/février
/2008
11:31

Yu Dafu naît en 1896 à Fuyang dans une famille de Lettrés et reçoit une formation classique (poésie) mais le père meurt laissant la famille dans le dénuement. À 17 ans, il part étudier au Japon et crée, avec Guo Moruo, la Société de la Création mais il la quitte en 1928. Dix ans après, il est rédacteur en chef d'un journal à Singapour et en 1942, à l'arrivée des Japonais, il fuit à Sumatra où il est tué par la police japonaise en 1945.
Il laisse une œuvre importante, marquée par la sexualité (un scandale pour l'époque) : journaux, récits de voyage, nouvelles, remplis d'une sentimentalité mal dominée mais qui ont un grand retentissement sur la jeunesse chinoise de la première moitié du XXème siècle, comme son premier récit, Le naufrage (Chenlun), paru en 1921 qui raconte les humiliations que subit un étudiant chinois au Japon et qui le conduisent au suicide.
Autres œuvres parues chez Philippe Picquier
Rivière d'automne, nouvelles traduites du chinois, collection Le pavillon des corps curieux, 232 pages, septembre 2002, réédition en poche, n° 247, 256 pages, mars 2005
Le moine Calebasse, 1932, traduit de Piao'er hesheng par Martine Vallette-Hémery
Pour fuir l'agitation politique de la ville, l'homme est parti dans le sud où il veut écrire une carte impériale des Song du sud. Lorsque des paysans lui parlent du moine Calebasse, il décide de le rencontrer mais ce moine n'est autre qu'un de ses anciens amis avec qui il était à l'étranger et qui s'était fiancé avec la femme qu'il aimait !
Publié par Catherine
-
dans
littérature chinoise
littérature XXe siècle
nouvelle
commenter cet article …
commenter cet article …