3 mars 2008
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Lu Xun est le pseudonyme de Zhou Shuren, né à Shaoxing, au sud de Shanghai en 1881. Après avoir étudié au Japon, il enseigne la littérature à Pékin puis à Amoy et à Canton car il est destitué à cause de ses opinions. Il démissionne en 1927 et vit à Shanghai jusqu'à sa mort en 1936. Il a rédigé une œuvre abondante : 3 volumes de récits, 2 de poèmes, une quinzaine de critiques car il était polémiste, une étude sur la littérature et la traduction.
1959 Contes anciens à notre manière (Gushi xin bian) fictions historiques
1975 La mauvaise herbe (Yecao)
1976 Fleurs du matin cueillies le soir (Zhao-hua xi) prose poétique.
Ces 3 récits sont issus de Cris (Nahan).
Le journal d'un fou, 1918, traduit de Kuangren riji par Martine Vallette-Hémery
Récit en langue parlée, initialement publié dans la revue Nouvelle Jeunesse. L'homme qui écrit ce journal est persuadé que les autres villageois, dont son frère aîné, souhaitent sa mort pour pouvoir le manger (le cannibalisme sert à dénoncer l'aliénation) mais ce « fou » est en fait le seul personnage lucide d'une société qui se meurt d'obscurantisme.
Le remède, 1919, traduit de Yao par Martine Vallette-Hémery
Même pessimisme, avec la suggestion que le sang révolutionnaire a été versé en vain. Vieux Shuan achète un remède pour guérir son fils, Petit Shuan, de la tuberculose. Le mantou (petit pain) est en fait recouvert de sang humain et peu après, Petit Shuan meurt.
La véridique histoire d'Ah Q, 1921, traduit de A.Q. zheng zhuan par Martine Vallette-Hémery
Feuilleton humoristique qui se termine en tragédie. Ah Q transforme ses humiliations en victoire (il symbolise la Chine face à l'Occident) mais il ne peut rien faire devant ses compatriotes révolutionnaires et meurt fusillé.
Publié par Catherine
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dans
littérature chinoise
littérature XXe siècle
nouvelle
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