L'interprétation des meurtres, de Jed Rubenfeld est un thriller paru aux éditions Panama en octobre 2007 (475 pages, 22 €, ISBN 2-7557-0192-0). The interpretation of murder (2006) traduit de l'américain par Carine Chichereau.
1909, Sigmund Freud est invité aux USA par le président Hall de l'université Clark pour donner une série de conférences et recevoir un doctorat honoris causa (première distinction publique décernée à Freud pour son œuvre). Rejeté en Europe, il arrive à New York avec son disciple Carl Gustav Jung et un confrère hongrois Sándor Ferenczi (spécialiste des troubles mentaux). Ils sont accueillis par Abraham Brill et Stratham Younger (le narrateur), deux psychanalystes américains. En parallèle, l'architecture de New York qui évolue rapidement et une série de meurtres perpétrés sur des jeunes filles, belles, riches, attachées par les mains et fouettées.
L'enquête est menée par Charles Hugel, médecin, enquêteur, procureur et légiste de la ville de New York, uniquement sous les ordres du maire George Brinton McClellan, et Jimmy Littlemore, un jeune inspecteur peut-être inexpérimenté mais encore incorruptible.
Quand la fiction se mêle à la réalité, et sur fond de psychanalyse, cela donne ce roman original que j'ai eu du mal à lâcher !
Mes phrases préférées
« L'homme heureux ne regarde pas en arrière. Il ne scrute pas l'avenir. Il vit dans le présent. » (page 11).
« Voici donc le Nouveau Monde, fit observer Freud sans aménité. Pourquoi diable sont-ils venus jusqu'ici si c'est pour recréer exactement ce qu'ils ont laissé derrière eux ? » (page 77).
« Voilà pourquoi les pères doivent mourir : afin de rendre le monde réel aux yeux de leurs fils. » (page 103).
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