Chants d'adieu est du théâtre d'Oriza Hirata paru en février 2007 chez Les Solitaires Intempestifs dans la collection Bleue (125 pages, 13 €, ISBN 978-2-84681-185-9).
Wakare no uta est traduit du japonais par Yutaka Makino.
En fait, je me suis rendue compte que je n'avais encore jamais parlé de théâtre alors que j'aime beaucoup (lire plus que voir).
Oriza Hirata
En japonais, le nom de famille se met avant le prénom donc il faudrait écrire Hirata 平田 Oriza オリザ. Né le 8 novembre 1962 à Tôkyô, Hirata Oriza est auteur, metteur en scène et professeur de théâtre. Il a fondé la Compagnie Seinendan en 1983 et il est directeur artistique du Komaba Agora Theater.
Parus chez Les Solitaires Intempestifs
1991 - Gens de Séoul ソウル市民 et Gens de Séoul 1909 ソウル市民 1909
1994 - Nouvelles du plateau S S高原から
1995 - Tôkyô notes 東京ノート
1996 - Les rois de l'aventure 冒険王
2000 - Gens de Séoul 1919 ソウル市民 1919
2007 - Chants d'adieu 別れの唄
2008 - Au fond de la forêt 森の奥
Chants d'adieu
Marie était une jeune femme française de 37 ans. Mariée à Takeo Nakamoto, elle résidait avec lui à Tôkyô où elle enseignait le français. Le couple a une fille de 3 ans (Fumiko) et vivait avec la jeune soeur de Takeo (Yukiko). Marie n'est pas présente, du moins seulement dans les conversations et les pensées des personnages : elle vient de mourir d'un cancer foudroyant et sa famille est réunie pour l'enterrement.
Du côté japonais, le mari (Takeo), sa jeune soeur (Yukiko), l'entrepreneur des pompes funèbres (Monsieur Shibata) et la meilleure amie de Marie qui vit aussi au Japon (Anne).
Du côté français, le père (Julien), la mère (Iris) et le frère cadet (Michel).
Cela aurait pu être une belle soirée d'automne mais ils sont tous réunis pour la veillée funèbre et pour terminer les préparatifs car la cérémonie est prévue le lendemain.
Malheureusement, chacun a beau parler, poser des questions ou y répondre, on sent bien l'incompréhension entre les Japonais et les Français.
Pour couronner le tout, débarque l'ex-mari de la morte (François) que personne n'a vu depuis 8 ans. Marion, la fille qu'il a eue avec Marie a maintenant 13 ans et heureusement, elle est restée à l'hôtel.
Ce livre est intéressant car il montre les différences de comportement entre les Français (la méconnaissance du Japon, de ses us et coutumes) et les Japonais (la volonté de bien accueillir leurs hôtes en toutes circonstances). Mais la lecture est rendue difficile par le nombre incroyable de ah, aah, et encore plus de eh, eeh... J'ai juste bien ri lorsque Monsieur Shibata dit merushi pour merci ! Plus tard, je vais lire Gens de Séoul pour voir si j'aime vraiment cet auteur ou pas. En tout cas, je ne connaissais pas donc c'était à découvrir.
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