Le 21 mai, François Busnel recevait Jean Teulé, le Comte René de Obaldia et Douglas Kennedy sur le plateau de La grande librairie et emmenait les spectateurs à New York pour rencontrer Art Spiegelman.
Jean Teulé pour Mangez-le si vous voulez paru chez Julliard
Portrait en images de Jean Teulé, journaliste, créateur de BD-photos, écrivain, avec le témoignage de Florence Testac, dessinatrice de BD qui collabore avec lui depuis 30 ans.
Le 16 août 1870, à la foire du village, Alain de Moneys périt sous les violences des villageois qui finiront par le manger. Un quiproquo ? Une phrase mal comprise ? Tout bascule dans l'horreur.
Les phrases que j'ai retenues. La première est de Douglas Kennedy : « Les mots ont un grand pouvoir, toujours » et la deuxième et de Jean Teulé au sujet de l'analphabétisme : « Ils n'ont pas les mots et ça les a poussés à devenir des criminels ».
Une histoire vraie... À méditer.
Envie de lire ce roman ? Oui ! Ma note de lecture ici.
René de Obaldia pour Merci d'être avec nous paru chez Grasset
Portrait en images de Monsieur le Comte, né à Hong Kong en 1949 (mère française, père panaméen), poète, dramaturge, romancier, « l'auteur français le plus joué dans le monde », élu à l'Académie française en 1999.
Merci d'être avec nous est un recueil de 5 pièces : Merci d'être avec nous, Une page de tournée, À bâtons rompus, Les retrouvailles, L'extra-lucide, ayant pour thème les relations humaines (couples, amis) et la communication (souvent futile, superficielle).
La phrase que j'ai retenue : « Les imbéciles existaient déjà, la télévision les a multipliés ».
Envie de lire ce recueil ? Pourquoi pas, j'aime le théâtre !
Détour par L'humeur vagabonde, librairie du 18è (Paris) où Olivier Michel livre son coup de coeur : Fuck America d'Edgar Hilsenrath, l'histoire de Jakob Bronsky, un jeune immigré, Juif européen, au début des années 50, un récit à « l'humour féroce » chez un petit éditeur tout récent Attila.
Envie de lire ce roman ? Je l'avais vu en librairie et titre & couverture ne m'avaient pas fait envie mais je changerais bien d'avis pour découvrir le New York des années 50 et ce nouvel éditeur !
Cap sur New York pour rencontrer Art Spiegelman (avec Françoise Mouly, directrice artistique du New Yorker) pour Be A Nose paru chez Casterman.
Le coffret contient un carnet (d'un dessin par jour) de 2007 publié en revue, un carnet de 1983 et un carnet de 1979 que l'auteur a emmené en Pologne pour la préparation de Maus (excellente bande dessinée, à lire absolument !).
Françoise Mouly présente la nouvelle collection de Casterman, Toon Books, des petits livres pour enfants en édition bilingue (anglais/français) dont Jack et la boîte d'Art Spiegelman.
La phrase que j'ai retenue : « Le dessin c'est immédiat, ça va tout de suite au cerveau, c'est plus fort que les mots en un sens ».
Envie de lire les albums de ce coffret ? J'ai été très impressionnée par Maus, mais ce coffret-là a l'air d'être plus un objet de collection à posséder lorsqu'on est fan de l'auteur que de lecture.
Douglas Kennedy (qui parle très bien français) pour Quitter le monde paru chez Belfond
Portrait en images de cet auteur cinéphile et mélomane, installé en Irlande et toujours pas publié aux États-Unis. Anecdote : tous les matins, il écrit ses 500 mots du jour.
L'histoire de Jane, de l'âge de 13 ans jusqu'à la trentaine. Jane est rendue responsable par sa mère du départ du père, le lendemain de ses 13 ans, suite à cette phrase malheureuse : « Je ne me marierai jamais, je n'aurai jamais d'enfant ». Père absent, recherche du père, vie quotidienne très fragile... Douglas Kennedy n'aime pas l'auto-fiction : bien sûr il y a dans ses romans des « choses cachées » mais ils ne sont pas des récits autobiographiques.
La phrase que j'ai retenue : « La poursuite du bonheur est toujours une poursuite ».
François Busnel lit un extrait : « Tous les gens qui écrivent ont fondamentalement un déséquilibre émotionnel » et demande leur avis aux auteurs. Douglas Kennedy répond oui, bien sûr. René de Obaldia pense que non car c'est une grande joie d'écrire, de communiquer. Jean Teulé ne sait pas car il travaille très librement, à son rythme.
Envie de lire ce roman ? Je ne connais Douglas Kennedy que de nom et on m'a déjà parlé de ses romans (en particulier Les charmes discrets de la vie conjugale et La femme du cinquième) mais je ne me sens pas attirée...
Une émission dynamique et passionnante que vous pouvez (re)voir sur le site consacré à La grande librairie, soit en intégralité, soit seulement l'auteur qui vous intéresse.
Prochaine émission à Saint-Malo pour le Festival Étonnants Voyageurs qui célèbre ses 20 ans !
PS : J'étais intéressée par cette émission (j'avais même envie d'aller au festival et de découvrir Saint-Malo !) et je voulais écrire un article mais je l'ai ratée... Peut-être aurais-je le temps de la regarder sur Internet...