8 février 2007
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Ce documentaire de 52 minutes réalisé par Philippe Tourancheau diffusé hier soir sur France 5 est très intéressant et on y apprend pas mal de choses sur Galilée et
son époque en particulier au niveau scientifique et religieux.
Pendant qu'une voix off donne les informations, des comédiens jouent le rôle de Galilée et de ses contemporains.
Galilée naît en 1564 à Pise soit 21 ans après la mort de Nicolas Copernic et meurt à Florence en 1642 soit un an avant la naissance d'Isaac Newton alors je trouve que le titre du documentaire est bien choisi. Pour moi, ça signifie : une étoile meurt, une autre naît.
L'accent est mis sur le XVIIè siècle, la Renaissance mais les théories grecques (géocentrisme) vieilles de plus de 2000 ans sont toujours enseignées c'est pourquoi des savants les remettent en cause (Nicolas Copernic et Giordano Bruno sont plusieurs fois cités) tout en sachant qu'ils risquent la vindicte de l'église catholique.
Galilée lui est professeur à l'université de Padoue (près de Venise). Curieux, il décide, au lieu d'observer comme les savants antiques, de mettre en expérimentation la Nature : il est en ce sens le père de la science moderne. Inventeur aussi, toujours à la recherche d'argent, il crée de nouveaux objets comme le compas militaire et donne, grâce à sa bonne réputation, des cours particuliers qui lui permettent de faire vivre sa famille et ses assistants. Son fer de lance : étudier la vitesse et le mouvement de la chute.
Lorsqu'il est appelé à Florence, il y part seul. En 1610, il améliore la lunette astronomique et peut alors observer la Lune, d'autres planètes, étoiles et comprendre qu'elles bougent, certainement autour du soleil : Copernic avait-il raison ? Mais à cette époque, les idées nouvelles sont incompatibles avec les convictions du clergé et, entre des collègues ou des adversaires jaloux et un rapport secret des Dominicains, le débat devient public. Il est dangereux pour Galilée de défendre la théorie de Copernic (héliocentrisme), même si le nouveau Pape, Urbain VIII (élu en 1623) est un de ses amis. Galilée continue donc de publier les résultats de ses recherches et observations : Le messager des étoiles et Sidereus nuncius : le messager céleste.
Mais en 1632, après la publication en italien du Dialogue sur les deux grands systèmes du monde, les Dominicains le font enfermer, le forcent à abjurer et le condamnent à la prison à vie : Galilée a 69 ans. Il en sort au bout d'un an et termine sa vie en résidence surveillée tout en écrivant son Discours sur deux sciences nouvelles.
Au moment où je pensais le documentaire terminé, est apparu un astronaute américain sur le sol lunaire qui a apporté la preuve que Galilée avait raison en ce qui concerne la chute de deux objets non seulement sur la Terre mais aussi sur la Lune.
Vive les scientifiques et vive la Science ! Mais n'oublions jamais que "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" François Rabelais (1532).
Si j'ai fait ce petit résumé, c'est pour donner envie à ceux qui ont raté ce documentaire de regarder une des deux rediffusions sur France 5 : le mardi 13 février à 1h50 ou le jeudi 15 février à 14h45 et aussi de lire Galilée, le livre de Claude Allègre paru chez Plon en 2002 parce que je me rappelle que je l'avais bien apprécié à sa sortie (cet ouvrage a été réédité en septembre 2005).
Pendant qu'une voix off donne les informations, des comédiens jouent le rôle de Galilée et de ses contemporains.
Galilée naît en 1564 à Pise soit 21 ans après la mort de Nicolas Copernic et meurt à Florence en 1642 soit un an avant la naissance d'Isaac Newton alors je trouve que le titre du documentaire est bien choisi. Pour moi, ça signifie : une étoile meurt, une autre naît.
L'accent est mis sur le XVIIè siècle, la Renaissance mais les théories grecques (géocentrisme) vieilles de plus de 2000 ans sont toujours enseignées c'est pourquoi des savants les remettent en cause (Nicolas Copernic et Giordano Bruno sont plusieurs fois cités) tout en sachant qu'ils risquent la vindicte de l'église catholique.
Galilée lui est professeur à l'université de Padoue (près de Venise). Curieux, il décide, au lieu d'observer comme les savants antiques, de mettre en expérimentation la Nature : il est en ce sens le père de la science moderne. Inventeur aussi, toujours à la recherche d'argent, il crée de nouveaux objets comme le compas militaire et donne, grâce à sa bonne réputation, des cours particuliers qui lui permettent de faire vivre sa famille et ses assistants. Son fer de lance : étudier la vitesse et le mouvement de la chute.
Lorsqu'il est appelé à Florence, il y part seul. En 1610, il améliore la lunette astronomique et peut alors observer la Lune, d'autres planètes, étoiles et comprendre qu'elles bougent, certainement autour du soleil : Copernic avait-il raison ? Mais à cette époque, les idées nouvelles sont incompatibles avec les convictions du clergé et, entre des collègues ou des adversaires jaloux et un rapport secret des Dominicains, le débat devient public. Il est dangereux pour Galilée de défendre la théorie de Copernic (héliocentrisme), même si le nouveau Pape, Urbain VIII (élu en 1623) est un de ses amis. Galilée continue donc de publier les résultats de ses recherches et observations : Le messager des étoiles et Sidereus nuncius : le messager céleste.
Mais en 1632, après la publication en italien du Dialogue sur les deux grands systèmes du monde, les Dominicains le font enfermer, le forcent à abjurer et le condamnent à la prison à vie : Galilée a 69 ans. Il en sort au bout d'un an et termine sa vie en résidence surveillée tout en écrivant son Discours sur deux sciences nouvelles.
Au moment où je pensais le documentaire terminé, est apparu un astronaute américain sur le sol lunaire qui a apporté la preuve que Galilée avait raison en ce qui concerne la chute de deux objets non seulement sur la Terre mais aussi sur la Lune.
Vive les scientifiques et vive la Science ! Mais n'oublions jamais que "Science sans conscience n'est que ruine de l'âme" François Rabelais (1532).
Si j'ai fait ce petit résumé, c'est pour donner envie à ceux qui ont raté ce documentaire de regarder une des deux rediffusions sur France 5 : le mardi 13 février à 1h50 ou le jeudi 15 février à 14h45 et aussi de lire Galilée, le livre de Claude Allègre paru chez Plon en 2002 parce que je me rappelle que je l'avais bien apprécié à sa sortie (cet ouvrage a été réédité en septembre 2005).