5 avril 2007
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Hier soir, j'ai regardé sur France 2 la deuxième partie de Agathe contre Agathe réalisé en 2006 par Thierry Binisti avec Cécile Bois (Agathe Verdier), François Vincentelli (Yann le Kervalec, le policier) et Constance Dollé (Emma, la jeune inspectrice). Évidemment j'avais regardé la première partie mercredi dernier.
Un petit résumé
Après un accident de voiture où elle a perdu son fiancé et un coma d'un an, Agathe Verdier a retrouvé sa famille (sa mère, sa jeune sœur et son beau-père puisque son père est en voyage), son appartement (au-dessus de celui de sa mère), a repris sa petite vie bourgeoise et ses études d'Histoire de l'Art (elle termine une thèse qui lui a pris 4 ans sur les sociétés secrètes avec un chapitre sur l'Ordre d'Hathor qui aurait disparu au début du XIXe siècle). Elle fréquente même depuis peu Antoine Giamatti qui, pour ses 30 ans, lui offre une magnifique robe qu'ils avaient vue dans une vitrine, une bague de fiançailles et lui promet un voyage de noces en Égypte. Mais le soir même, une jeune femme qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, qui porte la même robe et la même bague, est retrouvée noyée dans la Seine : elle s'appelle Agathe Bird et rédigeait exactement la même thèse qu'Agathe évidemment soupçonnée d'avoir tuée ce "double".
Le scénario m'a paru intéressant, genre thriller ésotérique en relation avec l'Égypte et les acteurs m'étaient inconnus ce qui crédibilisait l'histoire. Enquête policière, recherche sur une société secrète apparemment pas si disparue que ça, machinations, vengeance, les ingrédients habituels pour faire un bon film mais les points faibles sont trop nombreux pour que cette fiction soit vraiment géniale.
Le manque de rythme se ressent immédiatement : la pauvre fille n'a plus que deux mois à vivre mais c'est plan-plan, c'est lent, elle marche dans Paris, elle marche beaucoup (ça fait visite touristique !), elle flâne, elle rêvasse, elle s'énerve, je veux bien comprendre qu'elle soit paumée et qu'elle ne comprenne pas ce qui lui arrive - et je ne dis pas qu'il faut imiter les Américains - mais tout de même "no stress no speed", c'est bof...
En ce qui concerne les policiers, bonjour les clichés, Yann est un inspecteur macho qui se la pète parce qu'il a de l'expérience, devant la petite jeune sortie deuxième de sa promo (quoi ? même pas première !) qui essaie de le draguer : quelle image de la police !
Les e-mails qu'Agathe reçoit s'autodétruisent systématiquement, elle s'énerve car elle n'arrive pas à les sauvegarder et bien sûr le policier ne la croit pas : c'est pourtant facile de les filmer avec une caméra vidéo ou de faire une capture d'écran (vous savez, avec la touche "Impécr Syst" qui sinon ne sert à rien !
La fin romantique est trop drôle : Yann est amoureux d'Agathe et l'embrasse, ah... comme ça, d'un coup, sans avoir montré de sentiments l'un pour l'autre auparavant ?
Et le professeur de thèse qui n'a certainement pas écouté les dernières phrases d'Agathe qui vient lui demander si elle a trouvé le secret d'Hathor (pourquoi, il est intéressé ?) avec la caméra qui se dirige vers une fenêtre où guette... le commissaire en fuite !
Fin ouverte en vue d'une suite, évidemment, si je n'ai rien d'autre ce jour-là, je me laisserai tenter en espérant que ça soit un peu plus dynamique.
Un petit résumé
Après un accident de voiture où elle a perdu son fiancé et un coma d'un an, Agathe Verdier a retrouvé sa famille (sa mère, sa jeune sœur et son beau-père puisque son père est en voyage), son appartement (au-dessus de celui de sa mère), a repris sa petite vie bourgeoise et ses études d'Histoire de l'Art (elle termine une thèse qui lui a pris 4 ans sur les sociétés secrètes avec un chapitre sur l'Ordre d'Hathor qui aurait disparu au début du XIXe siècle). Elle fréquente même depuis peu Antoine Giamatti qui, pour ses 30 ans, lui offre une magnifique robe qu'ils avaient vue dans une vitrine, une bague de fiançailles et lui promet un voyage de noces en Égypte. Mais le soir même, une jeune femme qui lui ressemble comme deux gouttes d'eau, qui porte la même robe et la même bague, est retrouvée noyée dans la Seine : elle s'appelle Agathe Bird et rédigeait exactement la même thèse qu'Agathe évidemment soupçonnée d'avoir tuée ce "double".
Le scénario m'a paru intéressant, genre thriller ésotérique en relation avec l'Égypte et les acteurs m'étaient inconnus ce qui crédibilisait l'histoire. Enquête policière, recherche sur une société secrète apparemment pas si disparue que ça, machinations, vengeance, les ingrédients habituels pour faire un bon film mais les points faibles sont trop nombreux pour que cette fiction soit vraiment géniale.
Le manque de rythme se ressent immédiatement : la pauvre fille n'a plus que deux mois à vivre mais c'est plan-plan, c'est lent, elle marche dans Paris, elle marche beaucoup (ça fait visite touristique !), elle flâne, elle rêvasse, elle s'énerve, je veux bien comprendre qu'elle soit paumée et qu'elle ne comprenne pas ce qui lui arrive - et je ne dis pas qu'il faut imiter les Américains - mais tout de même "no stress no speed", c'est bof...
En ce qui concerne les policiers, bonjour les clichés, Yann est un inspecteur macho qui se la pète parce qu'il a de l'expérience, devant la petite jeune sortie deuxième de sa promo (quoi ? même pas première !) qui essaie de le draguer : quelle image de la police !
Les e-mails qu'Agathe reçoit s'autodétruisent systématiquement, elle s'énerve car elle n'arrive pas à les sauvegarder et bien sûr le policier ne la croit pas : c'est pourtant facile de les filmer avec une caméra vidéo ou de faire une capture d'écran (vous savez, avec la touche "Impécr Syst" qui sinon ne sert à rien !
La fin romantique est trop drôle : Yann est amoureux d'Agathe et l'embrasse, ah... comme ça, d'un coup, sans avoir montré de sentiments l'un pour l'autre auparavant ?
Et le professeur de thèse qui n'a certainement pas écouté les dernières phrases d'Agathe qui vient lui demander si elle a trouvé le secret d'Hathor (pourquoi, il est intéressé ?) avec la caméra qui se dirige vers une fenêtre où guette... le commissaire en fuite !
Fin ouverte en vue d'une suite, évidemment, si je n'ai rien d'autre ce jour-là, je me laisserai tenter en espérant que ça soit un peu plus dynamique.