La revue 813, j'en avais entendu parler depuis mon défi Littérature policière sur les 5 continents (en 2009, comme le temps passe !), je connaissais le site et le blog mais je ne l'avais encore jamais lue.
Le dernier numéro, le 114, est consacré à la boxe : pas un sport qui me plaît mais le thème peut être intéressant quand même au niveau littéraire. 60 pages (8,50 €) à découvrir donc !
Effectivement, il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles choses. Tout d'abord que 813 est la première revue sur la littérature policière en langue française et que le comité de rédaction est constitué non seulement de spécialistes mais aussi de lecteurs-chroniqueurs.
Je reviens au n° 114, sur la boxe.
Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux auteurs ont inclus la boxe dans leurs romans ou leurs nouvelles. Des exemples ? Jack London ou Arthur Conan Doyle avec Sherlock Holmes (c'est vrai, j'avais oublié ce détail).
Un des derniers en date est Joseph Incardona (je ne connaissais pas) et une de ses nouvelles est à lire, Adrénaline.
Même les femmes parlent de la boxe (par exemple Joyce Carol Oates).
Après un beau portfolio de 6 pages, il y a une bibliographie de 10 romans indispensables (je n'en ai lu aucun) et une discographie de 13 morceaux (bon, là, je connais une grande partie des artistes !).
Les pages BD sont intéressantes mais ce genre de bandes dessinées ne me fait pas envie...
Quant au cinéma, j'ai vu Raging bull, de Martin Scorcèse.
Les dernières pages sur l'actualité polar sont idéales pour se tenir au courant des parutions et j'ai repéré des romans d'auteurs présents aux Quais du polar comme Marin Ledun (Le ventre des mères) ou William Gay (La demeure éternelle).
Mon avis
813 est une bonne revue mais je la trouve un peu chère (même si je comprends qu'il faut vivre !) et elle n'est pas ciblée grand public : elle est vraiment destinée aux fans purs et durs de polar. Par contre, j'aime le fait que les articles concernent non seulement la littérature sous toutes ses formes (romans, nouvelles, essais, bandes dessinées) mais aussi le cinéma, la musique voire la photographie. À découvrir bien sûr, en lisant au moins un numéro, et à lire encore si un thème intéresse particulièrement.