Allumer le chat est un roman de Barbara Constantine paru aux éditions Calmann-Lévy en janvier 2007 (261 pages, 14,50 €, ISBN 978-2702137567). Je l'ai lu en poche : Points (septembre 2008, 288 pages, 7 €, ISBN 978-2757805725).
Allumer le chat est le premier roman de Barbara Constantine.
Ont suivi A Mélie, sans mélo (août 2008) et Tom petit homme tout petit homme Tom (janvier 2010) que je n'ai pas encore lus.
Une petite ville.
Raymond (retraité) et Mine (professeur de piano) vivent avec le chat Bastos et parfois Raymond s'énerve, oh pour rien évidemment : « Passe-moi le fusil, j'vais allumer le chat ! […] Quand il me regarde, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule. » (page 11). Mine amadoue Raymond à chaque fois « Mais il ne perd rien pour attendre, ce trou du cul de chat ! » (page 14).
Bastos est un chat... philosophe et farceur : « Enfin, moi, on n'a pas hésité à m'appeler Bastos ! C'est assez lourd à porter. Surtout quand on vit chez un fou furieux qui n'a qu'une idée en tête, vous en mettre une, justement... dans le cigare ! En réalité, je ne risque pas grand-chose […]. » (page 24). « À propos de mon nom, j'en ris encore... J'ai réussi à faire croire, l'autre jour, à un camarade de chasse, que Bastos était le nom d'un des mousquetaires d'Alexandre Dumas. Bastos, Portos, Aramis et D'Artagnan ! Pas mal, non ? […]. » (page 25).
Après il y a pas mal de personnages qui arrivent petit à petit : en fait Raymond est le grand-père de Rémi, un enfant de 5 ans qui souffre d'eczéma ; Rémi est le fils de Josette, la fille unique de Raymond, qui est mariée avec Martial, un imbécile qui la trompe avec sa meilleure amie, Édith, qui est en train de se faire cambrioler ; et puis il y a aussi la chienne Youka, les gendarmes, Flo, Pierrot l'employé des pompes funèbres, Nicole et Jean-Yves les parents de Martial, Momo le cantonnier, les trois jeunes fils du directeur des pompes funèbres qui volent les bouteilles de vin dans la cave de leur père, etc. Vous n'arrivez pas à suivre ? Pas grave ! Lisez ce petit roman incroyable, drôle et déjanté ! Vous passerez certainement comme moi un excellent moment de lecture et de rigolade !
Et puis le mot de la fin à Bastos « trouvé au fond d'une poubelle. Tout petit, tout miteux... il s'est laissé attendrir. » (page 72) : si ce vieux fou de Raymond s'est laissé attendrir par un tel chaton, vous aussi craquez pour une petite boule de poil (plutôt que pour un fusil), c'est beaucoup de bonheur et c'est sans danger !
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