L'Immortel est un polar de Franz-Olivier Giesbert paru en poche aux éditions J'ai lu Policier (n° 8565) en janvier 2008, réédition février 2010 (319 pages, 6,70 €, ISBN 978-2-290-00731-0).
Édition brochée : Flammarion Noir, janvier 2007, 318 pages.
Je remercie la Ulike-Team de m'avoir envoyé ce roman. En fait, j'ai été contactée pour recevoir des places de cinéma pour l'avant-première du film de Richard Berry mais je n'habite pas Paris donc j'ai refusé en disant que je préférais recevoir le livre. Et je l'ai reçu, avec deux places de cinéma mais je ne sais pas si je pourrai y aller...
Janvier 2005. Charly Garlaban a reçu 22 balles dans le corps mais il a survécu ! Du coup, il est surnommé L'Immortel. Deux phrases décrivent très bien Charly : « C'était un sentimental qui ne se remettait jamais de la perte des siens. » (page 14) et « Pour moi, dit-il, il n'y a qu'une justice en ce monde. C'est la vengeance. » (page 98).
« C'est le Rascous qui a tenté de faire assassiner Charly dans un parking d'Avignon l'an dernier. » (page 41).
Maintenant les hommes du Rascous sont dégommés les uns après les autres.
Ange Papalardo est tué sur une gondole à Venise où il est en vacances avec sa compagne.
Franck Rabou est abattu au bois de Boulogne où il fait tapiner des filles après avoir fui Marseille.
Bastien Paolini est exécuté au cimetière de Mérindol pendant qu'il se recueille sur la tombe de son fils unique.
Et ça ne s'arrête pas là...
Plus tard José Fontaros est refroidi en pleine rue à Genève alors qu'il promène sa vieille mère handicapée avec son épouse. Etc.
L'Immortel crierait-il vengeance ? Est-il le tueur ? Le commanditaire ? Ou serait-ce un autre truand qui fait le ménage ?
La commissaire Marie Sastre (elle est charmante mais comme elle souffre d'eczéma, elle se gratte tout le temps...) et son équipe de la Brigade de répression du banditisme (BRB) enquêtent sous les ordres du directeur Jean-Daniel Pothey (qui a des contacts secrets avec les truands, tout comme certains artistes, ministres...).
Il ne faut pas que j'oublie de dire que l'action se déroule à Marseille, le port, les calanques, c'est agréable. D'ailleurs je vois Marseille comme l'héroïne de ce roman !
« On était à Marseille et, à Marseille, tout le monde est toujours quelqu'un. Même les pauvres, les putains et les voyous. » (page 68).
Mais la justice des truands n'est pas la même que la justice de la police ou des honnêtes gens. « Et quand on veut tout contrôler, on ne contrôle plus rien. Son système est en train de s'effondrer. Il ne manque plus que la pichenette. » (page 242) dit Charly à Pothey au sujet du Rascous.
Je n'avais jamais lu de livre de FOG, et même je ne savais pas que c'était lui qui avait écrit ce polar, aussi j'ai été un peu surprise en recevant ce roman et j'ai eu du mal à me lancer dans sa lecture. Il faut dire que j'ai reçu pas mal de romans policiers ces dernières semaines alors j'ai un peu envie de changer de genre... Finalement une fois le roman commencé, c'est le piège : pas du tout envie de s'arrêter ! Et les mots ou expressions du patois marseillais apportent le soleil et la mer. Mais attendrez-vous d'être sur la plage cet été pour lire ce polar ?
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