La croisière d'Ultime Espérance est un roman d'Alain Keralenn paru aux éditions France-Empire en février 2012 (162 pages, 19 €, ISBN 978-2-7048-1123-6).
Je remercie Libfly de m'avoir envoyé ce roman (désolée, je suis vraiment très en retard pour la note de lecture...).
Alain Keralenn est un ancien diplomate français qui a parcouru le monde et La croisière d'Ultime Espérance est son premier roman.
Marie Morvan – en tant que consultante sur le nucléaire – est envoyée à Tokyo après le tremblement de terre et le tsunami de mars 2011.
« Vous savez, reprit-elle en souriant, ma mission reste bureaucratique. Cela se bornera à une inspection et des réunions de travail. Rien de bien passionnant... » (page 11).
« La pression de la gigantesque métropole devenait palpable. Elle aimait cette ville pour y être venue à plusieurs reprises. Elle n'éprouvait nulle part ailleurs une telle sensation de liberté. […] la sécurité était à peu près absolue […]. » (page 11).
Direction Aomori en train (nord du Japon), puis Aomon avec son guide, Kenji Hosoda, pour visiter à Rokkasho, l'usine de traitement des déchets radioactifs.
Kenji Hosoda : père japonais et mère américaine, a été élevé par sa grand-mère à Nagasaki, a ensuite été vivre dans la Silicon Valley avec son père et enfin est revenu au Japon pour étudier à Tokyo la chimie et le nucléaire.
Marie, elle, sort d'un divorce difficile qui l'a empêchée d'obtenir la direction de l'entreprise où elle travaillait. C'est pourquoi elle a donné sa démission et a été embauchée par ce cabinet de consultants qui la missionne au Japon.
Elle n'est pas indifférente à Kenji ! Mais celui-ci lui parle d'un ami irakien exilé au Brésil, Samir Barakat, avec lequel ils ont décidé de « prendre le contrôle d'un navire en haute mer » (page 42).
Deux mois après, Marie revoit Kenji à Dubaï durant un congrès sur l'énergie nucléaire.
« Sans le vouloir, elle se trouvait prise dans un engrenage. » (page 70).
J'ai accepté de recevoir ce roman car il se déroule – du moins en partie – au Japon (challenge Dragon 2012) et le thème est consacré au nucléaire. Le titre par contre fait plutôt penser à un simple roman d'amour, vous ne trouvez pas ?
Au début, je me suis demandée si tout cela était bien vraisemblable... Mais il faut prendre ça comme de la fiction ! J'ai donc passé un bon moment de lecture avec ce roman mi-thriller mi-espionnage qui fait quand même réfléchir sur la mondialisation, le nucléaire et la possibilité de terrorisme.
Et puis ce roman fait voyager (Japon, Dubaï, Chili) et l'auteur écrit bien : ça se lit tout seul, c'est simple, c'est fluide, au point de tourner les pages avec impatience jusqu'à la fin.
Dommage qu'on n'en sache pas un peu plus sur Marie, Kenji, Samir et ce qui les pousse vraiment à agir de la sorte...
Mais pour un premier roman, c'est pas mal du tout et j'espère qu'Alain Keralenn continuera d'écrire !
Une lecture qui entre dans les challenges Thriller (se termine le 15 juin), Le crime n'a pas de frontière et Premier roman.
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