La fin du monde tombe un jeudi est le premier tome de Thomas Drimm, une série de Didier Van Cauwelaert parue aux éditions Albin Michel dans la collection jeunesse Wiz (octobre 2009, 397 pages, 18 €, ISBN 978-2-226193667).
Didier Van Cauwelaert est né le 29 juillet 1960 à Nice. Romancier et dramaturge mais aussi acteur de théâtre, scénariste et réalisateur, il est traduit dans une trentaine de langues. Il a reçu le prix Goncourt en 1994 pour Un aller simple et d'autres prix (théâtre, spectacle musical). Plus d'infos sur le site officiel de l'auteur : http://www.van-cauwelaert.com/ et sur celui de la saga : http://www.thomas-drimm.com/.
Thomas Drimm a 12 ans, bientôt 13, c'est important parce qu'à 13 ans une puce cérébrale est implantée à tous les habitants de cette société. « J'ai treize ans moins le quart, je n'ai l'air de rien, mais je suis en train de sauver la Terre. » (page 11, première phrase du roman). « […] je vais au collège, comme un ado normal ; j'ai des parents à problèmes, des kilos en trop et je suis nul en tout. Au moins, on ne se méfie pas de moi. Et ça tombe bien, […]. » (page 11). « Dans trois mois, je me ferai empucer comme tout le monde, je gagnerai au jeu pour prouver que je suis intelligent et digne de vivre. » (page 125).
Les parents de Thomas... Robert, professeur alcoolique, a été dégradé et la famille a dû déménager dans un quartier de seconde zone. Nicole, psychothérapeute dans un casino (le jeu est devenu religion et mode de vie), est quelque peu rigide.
Par ailleurs, Thomas est amoureux de sa voisine, Brenda Logan, une jeune femme de 28 ans radiée de l'ordre des médecins car elle refusait de dénoncer ses patientes anorexiques.
Un dimanche, alors que Thomas joue sur la plage avec son cerf-volant, celui-ci tombe et tue un vieillard. C'est bien sûr un accident mais l'adolescent panique, il se débarrasse du corps dans la mer et enterre son cerf-volant sur la plage. Mais il s'avère que le mort est un docteur en physique nucléaire âgé de 89 ans, Léo Pictone, qui se réincarne dans l'ours en peluche de Thomas.
En fait, cette société – les États-Uniques – vit en autarcie, protégée par un dôme d'antimatière créé par le Professeur Pictone, le danger étant à l'extérieur. Mais quel danger, quels ennemis au juste ? Les nouvelles générations ne savent pas ce qu'il s'est réellement passé auparavant et acceptent tout sans broncher. Le pouvoir – en particulier Olivier Nox et sa demi-sœur Lily Noctis – en profite et contrôle tout !
En tout cas, Robert va être arrêté et torturé (pour faire pression sur le fils ?) et Thomas va devoir fuir (avec ou sans Brenda ?) et agir vite !
Ce roman – qui se déroule en cinq jours seulement – se passe donc dans le futur dans une société ludocratique – pour ne pas dire totalitaire – un peu différente de la nôtre. Moitié thriller (pour le suspense) moitié SF (pour la société futuriste), le récit philosophique est aussi plein d'humour et convient à tous les « lecteurs de douze à cent douze ans » (4e de couverture).
Le tome 2 : La guerre des arbres commence le 13 est à paraître. La suite, vite !!!
C'était le troisième et dernier livre pour le défi SF 2010, le premier étant Genesis, de Bernard Beckett et le deuxième La route, de Cormac McCarthy.
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