L'homme au masque est le tome 2 de La Maison Sans-Pareil. Ce roman d'Elliot Skell est paru aux éditions Flammarion le 20 mars 2013 (459 pages, 14 €, ISBN 978-2-0812-8655-9). Neversuch House – The mask of the Evergones (2011) est traduit de l'anglais par Alice Marchand.
Je remercie Brigitte et les éditions Flammarion de m'avoir envoyé ce tome 2 car j'avais beaucoup aimé le premier tome, L'oiseau noir.
Elliot Skell... Très peu d'infos sur lui... C'est un jeune auteur britannique.
Trois mois ont passé depuis que Thomas Hildegrand s'est envolé du sommet de la Grande Tour en criant « les Éterfui vont gagner » et il n'y a rien d'inhabituel à la Maison Sans-Pareil. Quelques fêtes et célébrations, quelques banquets « mais la vie n'était plus aussi palpitante » (page 17).
Tout à coup, c'est l'effervescence pour la Fête de l'Inverse : chaque année, ce jour-là, les Capelan et les domestiques échangent leurs places pour un banquet servi par les Capelan sur la Grande Terrasse.
Omnia porte un masque de chat bleu ; elle est constamment surveillée par quelqu'un déguisé en panthère.
Le lendemain matin, le sous-majordome Herbert Leplat est retrouvé mort, le nez dans un bol de viande. Quelques jours après, le corps du sous-majordome Harold Fanec est écrasé sous les débris d'une statue tombée du toit de la Maison des Faunes. Un « accident malheureux » mais Omnia comprend que quelqu'un cherche à tuer ceux qui savent la vérité sur Thomas Hildegrand et c'est en fuyant l'homme au masque qu'elle retrouve Basilica et Winnicott !
Après la mort « accidentelle » des sous-majordomes, Omnia entre en contact avec le Maître Archiviste, elle semble être l'unique Capelan à pouvoir « faire quelque chose » mais en qui peut-elle avoir confiance ? Elle doute même de Cornélius Halodule qui lui a pourtant sauvé la vie...
« Omnia soupira. Elle ne voulait pas être celle qui se serait défilée quand son tour était venu. Ce qui signifiait qu'en réalité, elle n'avait pas le choix : elle ferait ce qu'elle avait à faire, quoi que ce soit. » (page 196).
Un grand plaisir que de retrouver la Maison Sans-Pareil, ses dédales et ses habitants. Omnia va de nouveau mettre sa vie en danger et déjouer un complot. Ce roman se lit tout seul, je l'ai lu d'une traite ! Il est fluide, mystérieux, regorge de méandres et de rebondissements. J'espère que, comme moi, vous passerez un très bon moment !
Juste un point négatif : pourquoi « Version abrégée » ?
Une lecture pour le Cercle de lecture de Tête de Litote et les challenges Le crime n'a pas de frontière, God save the livre, Jeunesse & young adults # 2, Petit Bac 2013 (catégorie Objet), Voisins voisines (Angleterre).
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