Le boulevard périphérique est un roman de Henry Bauchau paru aux éditions Actes Sud en janvier 2008 (258 pages, 19,50 €, ISBN 978-2-7427-7169-1). Réédition Babel n° 972, collection Littérature française, en septembre 2009 (272 pages, 7,50 €, ISBN 978-2-7427-8493-6).
Paris, 1980. Le narrateur va voir Paule, la femme de son fils Mykha, à l'hôpital. Paule est Canadienne, elle vient de Vancouver, elle a donné un fils à Mykha (il se prénomme Win) mais elle souffre d'un cancer.
Pendant les trajets sur le boulevard périphérique (en voiture ou en bus), le narrateur « pense à sa famille telle qu'elle était dans son enfance », à son ami Stéphane qu'il a connu en 1941 et qui l'a initié à l'escalade, au colonel Shadow un Allemand qui a voulu le rencontrer après l'arrestation de Stéphane et qui lui a avoué avoir tué son ami.
Les choses qu'on ne sait pas, la vérité qu'on ne connaîtra jamais, les souvenirs parfois diffus, les non-dits, la vie quotidienne et les visites à l'hôpital...
« Il faut payer, toujours payer et on ne paie pas avec des pensées. Il faut payer de sa personne. Payer avec sa vie. » (page 35).
Ce n'est pas du tout le genre de récit que je lis habituellement mais il m'a été chaudement recommandé par B. (qui m'avait déjà conseillé Mon chien Stupide, de John Fante) et j'ai voulu essayé. Soit dit en passant, la couverture est réussie. C'est très bien écrit, c'est beau, mais c'est triste, presque déprimant... C'est pourquoi je ne lirai peut-être pas d'autre livre de cet auteur flamand.