Le dernier contrat est un roman d'Olivier Maulin paru en février 2012 aux éditions ELB dans la nouvelle collection Vendredi 13 (191 pages, 15 €, ISBN 978-2-35306-043-6).
Je remercie Gilles Paris de m'envoyer les romans de cette collection, une collection idéale pour les lecteurs de polars.
Olivier Maulin est un auteur français né en 1969. Ces premiers romans ont été publiés aux éditions L'esprit des péninsules : En attendant le roi du monde (2006), Les évangiles du lac (2008), Derrière l'horizon (2009) et Petit monarque et catacombes (2009).
Depuis janvier 2011, Oliver Maulin anime, avec Romaric Sangars, Le cercle cosaque : « un cabaret littéraire […] le premier jeudi de chaque mois, au café à l'enseigne du Grand Turc de la Sublime Porte, autrement appelé 'Chez Barak', rue Sambre et Meuse dans le dixième arrondissement de Paris. On y invite et célèbre des auteurs vivants, on y débat, on s'y querelle, on y boit du vin. Déconseillé aux abstèmes, aux fâcheux et aux tièdes. »
La France, dans un futur proche.
Crise, pauvreté, scandales, dégâts de tous genres, combats de rue, braquages, mises à sac, enlèvements, assassinats, viols... Bref : le chaos.
« Un homme avait émergé de ce chaos. C'était un prêtre défroqué de quarante-cinq ans, dont les diatribes morales soulevaient les foules. Quelques mois plus tôt, il avait créé un blog sur Internet, fustigeant avec talent un régime politique corrompu dans un système économique inhumain, et annonçant avec certains détails troublants l'embrasement actuel. » (page 38).
Un tueur professionnel maniaque dont le contact a été assassiné va se retrouver au côté de cet homme qui prône l'insurrection, Frère-la-Colère.
Comme il vieillit et qu'il doute de lui, il veut raccrocher et ce sera le dernier contrat.
Cette collection, Vendredi 13, est pleine de surprises et je découvre de très bons auteurs. Je ne peux en dire plus sur ce roman noir sans en dévoiler trop. Mais sachez que la fin m'en a bouché un coin – donc réduite au silence (rires) !
Voici quand même trois extraits pour vous allécher !
« Mais où est le mal ?
– L'enlisement conduit à l'asphyxie. L'asphyxie conduit à la mort. La mort est le mal. Le monde s'écroule mais il faut survivre, quoi qu'il arrive. » (page 82).
« Eh bien... il s'agirait tout simplement d'assassiner le président de la République. » (page 110).
« Tout glisse sur vous. Vous ne vous étonnez de rien, vous ne vous attristez de rien, vous ne vous réjouissez de rien. Seules vos pompes ont l'air de vous émouvoir.
– Le cuir est craquelé. » (page 155).
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