Le monde de Maliang est une série de bandes dessinées de Liu Yang (un auteur et dessinateur chinois) parue aux éditions Kantik.
Tome 1 : Le pinceau
Parution en octobre 2010 (48 pages, 13 €, ISBN 978-2-35708-031-7), traduction du chinois de Fuat Erkol.
Dans un village de la Chine ancienne.
Orphelin, Maliang souffre de devoir travailler dur avec son grand-père, Xiao Chen, alors que les enfants des riches vont à l'école. Son grand-père lui conseille de ne pas se lamenter et d'essayer de changer le monde. D'ailleurs le garçon dessine sur les murs de leur petite maison (où vivent aussi une tante et sa fillette, Li Mei) et, avec ses dessins, il change déjà un peu le monde !
« Si tu dessines avec sincérité... Peu importe le support, ton œuvre sera toujours précieuse et vivante. » (page 9) lui dit un jour un vieillard et, après avoir vu Maliang dessiner sur le sol, il lui offre un pinceau. « Je vais te dire un secret, ton dessin est vivant. Ce pinceau aimerait t'appartenir car il peut lui aussi donner vie aux choses. Dessine ce que tu veux avec mais fais bien attention car tes dessins prendront vie. N'oublie pas... » (page 12).
Mais il est difficile de garder un secret, d'autant plus que Maliang a dessiné un rat géant qui a pris vie, et Tsai Shen, le nouveau gouverneur, cherche le pinceau qui est un des objets sacrés.
Parution en mai 2011 (48 pages, 13,50 €, ISBN 978-2-36640-023-6), traduction du chinois de Fuat Erkol.
« On dit que le gros rat les a sauvés de la noyade mais depuis, on n'a plus aucune nouvelle d'eux. » (page 3). Les villageois se demandent ce qui est arrivé à Maliang et à son grand-père. Pendant ce temps-là, Tsai Shen fait construire le plus grand bateau qui soit pour aller chercher la montagne d'or de l'autre côté de la mer. Mais l'empereur Shaka-Nyorai apprend que le gouverneur le trahit.
Maliang et Xiao Chen ont effectivement été sauvés par le rat géant, que le garçon a nommé Tao, et ils se sont réfugiés sur l'île-montagne d'or créée par le pinceau magique.
Un jour, toute une armada entoure l'île pour prendre l'or, qui pour l'empereur, qui pour le gouverneur, qui pour son propre compte. Heureusement Maliang a prévu du vent qui repousse les bateaux, mais pour combien de temps ?
« On est des aventuriers assoiffés d'or, oui ou merde ? – Merde !!! » (page 17).
De retour au village, Maliang et Xiao Chen repartent vite avec la tante et sa fille, Li Mei, pour se réfugier à la capitale mais ils doivent laisser Tao à la campagne. À la capitale, Maliang surnommé Tao va à l'école et se fait de nouveaux amis, en particulier Jiao qui a lui aussi un secret. Mais Maliang et sa famille sont toujours recherchés par Tsai Shen et par des pirates, tous avides d'or et de vengeance.
Une belle histoire bien construite, de beaux dessins, un garçon adorable qui a un don indéniable, une gentille famille pauvre et laborieuse, de l'aventure, de l'action et du fantastique, un empereur sage, des pirates, de l'or, un rat géant (Tao), une chevrette minuscule très mignonne (Biki), tous ces ingrédients font de cette série, des bandes dessinées très agréables à lire et qui montrent bien le pouvoir des images.
Malheureusement les éditions Kantik n'existent plus et les lecteurs se demandent si la suite du Monde de Maliang paraîtra un jour... Il n'y a plus de site officiel et il ne reste que la page Facebook mais elle ne donne aucune information. Et puis, une bonne nouvelle : les éditions Physalis reprennent la série ! La couverture du tome 1 paru le 30 novembre 2012 est la même, il y a simplement écrit Physalis en bas au lieu de Kantik. De même pour le tome 2 paru le 25 janvier 2013. Je suis rassurée, il va falloir attendre un peu mais je pourrai lire les 3 autres tomes de cette série et découvrir les autres objets sacrés et leurs propriétaires.
Deux bandes dessinées dans les challenges Dragon 2012, Animaux du monde et Totem pour Tao, le rat très présent dans les deux tomes. Je les mets aussi dans les challenges Des livres et des îles puisque Maliang, Xiao Chen et Tao sont naufragés et restent un bout de temps sur l'île-montagne d'or, Cartable et tableau noir car Maliang souffre vraiment de ne pas aller à l'école comme les enfants de riches (une des premières choses du premier tome) et dès leur arrivée à la capitale, le grand-père inscrit Maliang dans une école (deuxième tome). | ||