Les amants de la terre sauvage est un roman de Katherine Scholes paru aux éditions Belfond en juin 2010 (333 pages, 20,50 €, ISBN 978-2-7144-4561-2).
The hunter's wife (2009) est traduit de l'anglais (Australie) par Françoise Rose.
Katherine Scholes est anglaise et australienne. Elle est née en Tanzanie et vit en Tasmanie. Bien que trois romans soient déjà publiés aux éditions Belfond : La reine des pluies (2003), La dame au sari bleu (2005) et La femme du marin (2007), je ne connaissais pas du tout cette romancière née le 5 juillet 1959 mariée à un cinéaste. Plus d'informations sur son site officiel.
Mara Hamilton, née en Tasmanie, travaille dans un musée à Melbourne (Australie). C'est là qu'elle rencontre John Sutherland et qu'ils tombent amoureux l'un de l'autre. Mais John est un chasseur réputé et doit retourner en Afrique. Au grand désespoir de son père, Mara rejoint John, l'épouse et l'aide à gérer le Raynor Lodge dont il a hérité. Mais trois ans après (en 1968), les relations se sont détériorées dans leur couple, le domaine est au bord de la faillite et John est parti pour un safari de cinq semaines dans le Selous. Mara se retrouve donc seule avec les dettes, les employés tanzaniens qu'elle ne peut pas payer et son désespoir. C'est alors qu'arrive une équipe de tournage : après Zanzibar, Carlton et Leonard Miller, respectivement réalisateur et producteur hollywoodiens, veulent tourner les dernières scènes de leur film avec les vedettes Lillian Lane et Peter Heath en Tanzanie ! Une chance inespérée pour le lodge et Mara ne réfléchit pas longtemps avant d'accepter. « Vous n'y croyez plus, et puis, soudain quand vous vous y attendez le moins, il se passe quelque chose, et tout va de nouveau pour le mieux. » (page 94). Mara va peu à peu prendre confiance en elle, en ses capacités de gestionnaire, bien aidée par Menelik le cuisinier éthiopien et par les boys dont l'indispensable Kefa. Elle va même servir de doublure à l'actrice. Mais Lillian a un grave problème avec l'alcool et Peter, bien que marié et père de quatre enfants, est irrésistible. « Tout ce qu'il lui restait à faire, en attendant, c'était se rappeler qui elle était, quelle était sa place en ce monde – et auprès de qui. » (page 216).
Je ne lis pas souvent ce genre de romans : aventure et romanesque. Mais de temps en temps, c'est dépaysant et distrayant. Comme il fait chaud et que je devais lire un livre sur l'Afrique pour le deuxième tour du Safari littéraire organisé par Tiphanya, j'ai sauté sur l'occasion. Je remercie d'ailleurs Suzanne de Chez les Filles et les éditions Belfond de m'avoir envoyé ce roman qui m'a divertie et dont la fin m'a surprise.
Les quatre points forts de ce roman
Les amants de la terre sauvage est bien écrit, une écriture simple et sans prétention.
La Tanzanie est très bien décrite : nature, faune, vie quotidienne, nourriture, vêtements, relations entre les différents peuples (Noirs, Blancs, Indiens), indépendance récente et entrée dans le progrès.
Les comportements de l'équipe et les coulisses du tournage en apprennent long sur le cinéma hollywoodien des années 60.
À travers le récit de la rencontre de Mara et John, et les souvenirs de Mara, l'Australie et la Tasmanie sont aussi à découvrir.
Un livre idéal pour les vacances, sur la plage ou dans un transat !
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