Les vampires de l'Apocalypse, de Noël Simsolo

Les vampires de l'Apocalypse est un roman de Noël Simsolo paru au Seuil Jeunesse en avril 2007 (197 pages, 9 €, ISBN 978-2-02-091801-5).

J'avais bien vu que Les vampires de l'Apocalypse faisait partie d'une série Edgar Flanders, détective de l'étrange mais c'est en arrivant à la fin du livre que je me suis rendue compte que ce roman était le dernier de la série ! Heureusement qu'il pouvait être lu et compris sans avoir lu les précédents tomes, mais j'aurais quand même préféré les lire dans l'ordre de parution.

2004 : Les crimes de la momie + Les vampires du Gand

2005 : La princesse venue d'ailleurs + La guerre des sorciers

2006 : Les démons de l'Olympe + Le sorcier sans visage

Noël Simsolo est né à Périgueux le 31 août 1944. Il est romancier mais aussi depuis le début des années 70 comédien (il a tourné avec Chabrol, Tavernier, Godard et Mocky entre autres), réalisateur, scénariste et historien du cinéma. Il a aussi écrit une pièce de théâtre avec Paul Vecchiali : Vous ne trouvez pas que ça sent la guerre ? (1979), des épisodes du Poulpe comme Un travelo nommé désir (2001) et Les ch'tis commandements (2009), etc.

Edgar Flanders est un détective de l'étrange : il enquête sur des phénomènes insolites comme les sorciers, vampires, démons.

Son équipe est constituée de Paul Leroux, son associé, Asmina Criel, une métisse télépathe, Hector le chauffeur, Jean-Robert Echenoz, un explorateur, Rodolphe Zorian, un magicien hypnotiseur (j'espère que je n'ai oublié personne).

Il y a aussi le commissaire Jules Isidore et l'inspecteur Roger Falcony.

Ava de Manolos – dont Edgar Flanders était amoureux par le passé – a inoculé la molécule synthétique du professeur Mocky à des créatures des ténèbres. Les vampires ne peuvent ainsi plus être repoussés par la lumière du jour, les crucifix, l'ail, etc., les rendant très dangereux et pratiquement invulnérables. La comtesse espagnole veut non seulement dominer le monde des humains mais aussi celui des enfers.

De plus Satan a été enlevé (par qui ?), le maléfique docteur Radar s'est évadé de la prison de la Santé en traversant les murs et Asmina Criel a des visions dans lesquelles elle voit une svastika.

« Le monde va trembler. Et nous ne pouvons rien faire. » (page 15).

Pendant ce temps-là, Zorian et Echenoz sont à bord d'un bateau et s'apprête à accoster sur Moonfleet, une mystérieuse île qui n'apparaît qu'une fois tous les 100 ans et qui cache un trésor. Ils sont accompagnés du mousse, Adrien, un orphelin que le capitaine Thomazeau a recueilli en Afrique après l'assassinat de ses parents, et qui leur sauvera la vie.

De son côté, le journaliste français Jean Narboni est à Berlin et s'inquiète de la montée du nationalisme : Hitler est à Nuremberg et Mussolini se prépare à mettre en place sa dictature en Italie. « La montée des haines détruisait l'équilibre entre le bien et le mal. » (page 107).

L'action se déroule en 1923 et l'auteur mêle de jolie façon Histoire et fantastique. J'ai un peu eu l'impression d'être dans l'univers d'Adèle Blanc-Sec de Tardi.

Les personnages sont sympathiques, du moins les gentils ;-) et il y a des complots, des rebondissements et une bonne ambiance mais l'intrigue reste (trop ?) simple.

Quand même, un petit livre bien divertissant, et si j'en ai l'occasion, je lirai les autres tomes de la série, dans l'ordre cette fois-ci !