Paris mutuels est un roman de Jean-Marie Laclavetine paru aux éditions ELB dans la collection Vendredi 13 en mai 2012 (149 pages, 15 €, ISBN 978-2-35306-051-1).
Je remercie Gilles Paris qui m'a envoyé au fur et à mesure les romans déjà parus dans cette excellente collection !
Jean-Marie Laclavetine est né le 17 février 1954 à Bordeaux (Gironde). Ce nom me dit quelque chose... Oui ! J'avais lu Première ligne en 1999 et j'en garde un bon souvenir quoique vague (ce roman avait obtenu le Prix Goncourt des Lycéens). En tout cas, il est auteur, éditeur, traducteur de l'italien, a déjà reçu plusieurs prix littéraires et vit à Tours (Indre et Loire).
Pour le résumé, je vais être très courte !
Vincent est un homme gentil et immature. Un jour, à l'hippodrome où il a parié sur Vendredi 13, il gagne un joli pactole et rencontre Léa, une belle Antillaise.
Et ? ... Vincent va se faire entuber en beauté !!!
Le lecteur le sait tout de suite, puisque Vincent – qui est le narrateur – raconte sa vie des années après.
Que dire d'autre que ce polar est jubilatoire et que j'ai passé un incroyable moment de lecture ! Presque trop court !
C'est pour l'instant mon préféré de la collection Vendredi 13 avec Le chien de Don Quichotte, de Pia Petersen, l'humour sûrement et le destin, une vie transformée pour le meilleur et pour le pire !
Page 57, j'ai repéré « me rédimer » que je ne connaissais pas mais dont j'ai compris à mon avis le sens : « me racheter ». Recherches... C'est ça ! « Se racheter, se délivrer, après des poursuites judiciaires ».
Allez, quelques extraits pour étoffer ma note de lecture. Vous allez voir, Vincent est malheureux, pathétique, et s'exerce avec succès à l'humour noir !
« J'étais parti pour vous raconter l'histoire de but en blanc, mais je sens bien qu'il va falloir prendre le temps des détours. C'est une vie, après tout, ma vie, quelque chose de normalement compliqué. » (page 8) .
« C'est parti de pas grand chose. Dès qu'elle m'a vu, elle a su que j'étais fait pour elle, c'est ce qu'elle m'a toujours dit. Dès que je l'ai vue, j'ai su que j'étais fait comme un rat. Nous étions jeunes, surtout moi. J'ai pourtant cinq ans de plus qu'elle, mais vous savez ce que c'est. » (page 9).
« La vie nous apprend beaucoup de choses, mais toujours avec un temps de retard qui les rend inutiles ou pénibles, j'ai remarqué ça. » (page 38).
« Je n'étais pas fait pour la paternité, j'ai toujours détesté les enfants, ils sont humides et mous, font du bruit, sentent mauvais, ils vous glissent des mains, courent trop vite, ont d'horribles petites voix de perceuses et semblent avoir été inventés par un démon impitoyable pour gâcher chaque instant de la vie des adultes. » (page 50).
« Bientôt hélas le ver de la lassitude s'introduisit dans le fruit de notre liaison […]. » (page 89).
Une lecture pour les challenges Cent pages, Le crime n'a pas de frontière, Thrillers et polars, et aussi Paris je t'aime car on bouge bien dans Paris. |
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