Sentinelles est le premier tome de la série La Zone de Stalner. Il est paru aux éditions Glénat en mai 2010 (56 pages, 13,50 €, ISBN 978-2-723470704).
Éric Stalner est né le 11 mars 1959 à Paris. Il est dessinateur et scénariste de bandes dessinées.
J'ai déjà lu Le boche (série avec son frère aîné, Jean-Marc) et les premiers tomes de La croix de Cazenac (série en solo).
Plus d'infos sur son blog officiel, Les carnets d'Éric
Stalner.
« 2019. 95 % de la population britannique disparaît.
2067. Un village de l'ancienne Angleterre.
Et si ce futur devenait le nôtre ? »
Voici une histoire de SF post-apocalyptique comme je les aime !
Quatre ans après la fin du monde, quelques survivants sont revenus à Applecross. Il leur a fallu une vingtaine
d'années pour reconstruire un village digne de ce nom. Le père de Lawrence en était.
Pendant dix ans, Lawrence a voyagé pour voir ce que l'Angleterre était devenue. Lorsqu'il est revenu à Applecross,
il s'est installé dans la maison familiale, à la fois bibliothèque et musée car il possède une carte de l'ancienne Angleterre. Mais au village, il est à peine toléré car les gens, analphabètes,
ont rejeté le progrès, la science et ne veulent pas entendre parler du passé et encore moins des livres, considérés comme dangereux.
Mais parce que Keira, à qui il apprend à lire, a volé la carte d'Angleterre et a fui le village avec deux jeunes
gars, Jared et Thomas, le Révérend Jensen et la population en colère brûlent la maison de Lawrence. Tout ce qu'elle contenait est perdu, les livres, la connaissance... Lawrence n'a plus qu'une
chose à faire : partir, avec son cheval et son gros chat, partir pour retrouver les adolescents. Car dans les ruines, il y a des humains mutants, des monstres. Et le chemin est long jusqu'à
la Grande Bibliothèque d'Édimbourg où vit en autarcie une population non contaminée et dirigée par le Professeur.
La Zone est une excellente série, annoncée en 4 tomes. Le tome 2, Résistances, est paru en
décembre 2010 et j'en parlerai bientôt. Le tome 3, Contact, vient de paraître (le 14 décembre) mais je ne l'ai pas encore lu. Et le tome 4 est « sur la table de l'atelier » de
l'auteur.
La science et le progrès technologique ont décimé les humains (comment ? On ne le sait pas encore) et les
survivants rejettent en bloc tout ce qu'ils ne connaissent pas et ne comprennent pas. La peur de l'inconnu... La peur de ce qu'ont fait leurs ancêtres. Peut-être qu'il y a d'autres communautés
survivantes, d'autres villages plus ou moins gros comme Applecross ? En tout cas, la population de ce bourg n'a aucun contact avec l'extérieur : personne ne sait ce qui se passe
quelques kilomètres plus loin et encore moins dans les autres pays du continent européen ou du monde !
Lawrence est le seul à avoir vu ce qu'il y a en dehors d'Applecross car il est le seul à avoir bravé les dangers et
la peur de l'inconnu.
Je me suis régalée à la lecture de ce premier tome : Stalner assure aussi bien pour les dessins d'un monde dévasté que pour le scénario ! C'est sûr que je vais lire la suite !
Encore une très bonne bande dessinée pour le challenge Fins du monde (il se termine le 31 décembre). Et comme toute l'action se déroule en Angleterre (bien que l'auteur soit français), un 3e article pour le Mois anglais. |