Ville Lumière est le premier tome de La Cité de l'Arche, série de bandes dessinées de Boiscommun. Parution aux éditions
Drugstore en avril 2010 (56 pages, 13,90 €, ISBN 978-2-7234-7048-3).
Ville Lumière : une cité entourée de hauts murs.
Pour échapper aux rampants, il faut être rentré chez soi avant la fin des fractions de temps et l'extinction du jour.
Depuis longtemps, la population croit qu'il n'y a pas d'extérieur.
Mais il y a une rumeur, devenue une légende : celle de la Cité de l'Arche, racontée sans fin par la vieille Ohira.
« La Cité de l'Arche est une fenêtre sur le monde, un symbole de l'espoir que dans le futur les hommes pourront se rencontrer librement. » (page 23).
Il y a aussi Orée, une jolie jeune femme qu'Anathaël a remarquée sur les quais, des Infidèles qui vivent sous terre et attaquent les convois, un Grand Présideur qui oriente une prophétie à sa façon.
Mais attachons-nous plus particulièrement au personnage principal. Anathaël matricule L30N14 est un jeune homme qui travaille dans un entrepôt. Il cache dans sa veste un furet domestiqué. Il vit avec un vieil homme, surnommé Escarre, qui lui enseigne l'hyperception.
« Va, mon petit... Ce qui doit arriver arrivera. C'est écrit ! » (page 52).
« Le
romantisme en mode post-apocalyptique » nous dit l'éditeur pour cette bande dessinée à la fois SF et fantastique. Justement, ce mélange, j'adore ! Et moi qui n'osais pas participer au
challenge Fins du monde ! J'ai bien fait de m'inscrire
début novembre car voici une bande dessinée parfaite pour ce challenge : ça se passe dans le futur, notre monde a été détruit mais on ne sait ni comment ni pourquoi, les gens sont plus ou
moins asservis, il y a quelques rebelles, le Grand Présideur fait construire un être étrange, et la ville, c'est Paris, un Paris presque détruit mais avec encore de belles pierres. Vous allez
voir : les dessins sont grandioses. En surface les bâtiments sont fait de vieilles pierres, et en sous-sol les cavernes sont superbes.
Les personnages sont intéressants, ils attirent la curiosité du lecteur, et Anathaël est attachant en « héros » un peu benêt, un peu dissipé.
La légende est intrigante alors la suite !