Rats est un roman de David Fermer paru aux éditions Pocket Jeunesse en août 2011 (315 pages, 17,90 €, ISBN 978-2-266-20384-5). Rats (2008) est traduit de l'allemand par Jean-Claude Mourlevat.
David Fermer est né en 1973 à Lucerne (Suisse) de parents anglais et à l'âge de 4 ans il est parti vivre en Angleterre. Il y a grandi et étudié, d'abord les Beaux-Arts puis le cinéma à Londres et à Berlin. Du coup, bien qu'étant un auteur anglais, il vit en Allemagne et écrit en allemand. Il est connu pour sa série bilingue, Nonstop. Plus d'infos sur http://www.david-fermer.de/.
Une île au large du Devon. Peu d'habitants mais la pêcherie Andermann qui rapporte et un orphelinat où vit Daniel, 15 ans. Depuis le départ de son meilleur ami, Mike, pour un apprentissage sur le continent, Daniel est le plus âgé des enfants.
« L'île était longue et étroite, et le foyer se situait dans l'unique ville, entre les montagnes du Nord et les plages du Sud. » (pages 18-19).
Daniel est réveillé par des chatouillis puis par des petits coups désagréables : il a un rat sur lui et l'animal l'attaque au visage... Ce n'était qu'un rêve !
Mais le cauchemar devient réalité : l'île est peu à peu envahie par des rats géants qui se reproduisent plus vite que des rats normaux. L'évacuation est ordonnée mais Daniel, Pascal, Roman et Nina prisonniers dans la pêcherie restent seuls.
« L'aube se levait lentement sur l'île. Plus ils attendaient l'équipe de sauvetage, et plus Daniel se persuadait que son impression de la veille était juste, même s'il refusait encore de se l'avouer : l'homme du téléphone lui avait menti. Il n'y avait pas d'équipe de sauvetage. Quelqu'un là-bas voulait empêcher que Daniel et ses amis ne quittent l'île. Andermann n'était pas la seule personne à cacher un secret. » (page 195).
Rats se passe dans le futur, mais un futur dans lequel la démocratie a été sacrifiée à la sécurité. Ceux qui vivent en ville ont le confort (enfin, plus ou moins, car il y a du monde qui vit dans la rue quand même) mais dans les villages, il n'y a plus d'eau, de gaz, d'électricité. La planète est saturée, polluée, et des expériences sont menées pour augmenter la production de nourriture. Les rats sont de plus en plus gros et nombreux et prennent de plus en plus de place dans le récit. Ce roman dystopique n'est pas un chef-d'œuvre mais sa lecture est agréable et donne à réfléchir. Et je me demande si l'auteur ne s'est pas inspiré de la trilogie Rats de l'auteur anglais James Herbert (1943-2013) dont le premier tome est paru en 1974 et les deux suivants en 1979 et 1984 (et que j'ai bien envie de lire).
Lu pour le Totem mais il entre aussi dans Animaux du monde, Des livres et des îles, God save the livre, Jeunesse & young adults # 2, Petit Bac 2013 (animal), Voisins Voisines 2013. |
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