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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 23:03

RenardPipiliotheque.jpgMonsieur Renard à la Pipiliothèque est un album illustré de Lorenz Pauli et Kathrin Schärer paru chez Âne bâté éditions en août 2011 (28 pages, 14,90 €, ISBN 978-2-918689-15-7). Pipilothek (2011) est traduit du tchèque par l'éditeur. (Cliquez sur l'image).

 

Lorenz Pauli, l'illustrateur, est né le 26 février 1967 à Berne (Suisse).

Kathrin Schärer, l'auteur, est née en 1969 à Bâle (Suisse).

Comme les auteurs sont Suisses, je ne comprends pas que cet album soit traduit du tchèque...

 

« Après une journée bien remplie, Souris profite de sa soirée. » (page 3). Mais elle doit fuir car Renard veut l'attraper et la manger !

« Renard s'introduit dans un conduit d'aération, tombe dans une cave, escalade des cartons, longe des étagères, et... » (page 4).

La poursuite continue mais... « Chut ! Nous sommes dans un endroit particulier. » (page 6).  Avez-vous deviné ? Nous sommes dans une pipiliothèque ! « Pas une pipiliothèque, gros nigaud, une BIBLIothèque » se moque Souris (page 9).

« On a besoin des livres pour rêver et comprendre le monde qui nous entoure. » (page 10).

Mais le renard ne peut regarder que les images car il ne sait pas lire...

Le lendemain Renard revient avec Poulette. Il a besoin d'une information sur les os de poulet.

 

ChallengeAnimauxUn superbe album illustré !

Souris, Renard et Poulette sont très mignons et quel plaisir de les voir devenir amis en se cultivant.

CA2012bigDe plus, dans cette histoire, il est possible de découvrir d'autres supports comme le livre-audio (CD).

Ce bel album illustré, dédicacé aux pipiliothécaires, est très drôle et montre avec humour et tendresse l'importance de savoir lire et aussi le plaisir de la lecture.

Et j'ai noté que Souris est encore plus maligne que Renard !

 

Un album illustré pour les challenges Animaux du monde de Sharon, Je lis aussi des albums – 2012 de Hérisson et Voisins Voisines 2012 d'Anne.

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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 12:22

RoiBibliotheque.jpgLe roi de la bibliothèque est un album illustré de Michelle Knudsen et Kevin Hawkes paru aux éditions Gründ en mars 2007 (42 pages, 10 €, ISBN 978-2700015317). Library lion (2006) est traduit de l'américain par Maura Tillay.

 

Michelle Knudsen est une auteur pour la jeunesse américaine (plus de 40 livres !). Elle vit à Brooklyn (New York) avec son chat, Cleo. Plus d'infos sur son blog et sur son site.

 

Kevin Hawkes est illustrateur de livres pour la jeunesse (plus de 45 livres !). Plus d'infos sur son site.

 

Monsieur Dubourdon, à l'accueil n'est pas content qu'un lion vienne à la bibliothèque, assiste avec les enfants à l'heure du conte et fasse la sieste dans le coin lecture...

Mais Mademoiselle Beautemps, la directrice pense qu'il n'y a aucun problème du moment qu'il ne désobéit pas au règlement, comme courir ou faire du bruit.

 

Que faire si un lion entre dans une bibliothèque ? Lisez cette histoire amusante, joliment illustrée de dessins aux couleurs pastel, et vous le saurez !

 

Un album illustré pour les challenges Animaux du monde de Sharon, pour Je lis aussi des albums – 2012 de Hérisson et comme les auteurs sont Américains pour 50 États, 50 billets de Sofynet.

ChallengeAnimaux CA2012big 50etats50billets

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8 février 2012 3 08 /02 /février /2012 06:37

BibliDeuxAnes.jpg

La bibli des deux ânes est un album illustré de Monica Brown et John Parra paru aux éditions Rue du monde en septembre 2011 (34 pages, 15 €, ISBN 978-2355041723).

Waiting for the Biblioburro (2011) est adapté de l'anglais par Corinne Giardi et Alain Serres. Burro signifie âne en espagnol.

 

Monica Brown est auteur de livres pour la jeunesse et professeur d'anglais à l'université d'Arizona. Elle est spécialiste de littérature latino-américaine. Plus d'infos sur http://www.monicabrown.net/.

 

John Parra est un artiste (illustrateur et designer) né en 1972 en Californie. Il est latino-américain. Il vit à New York, dans le Queens, avec son épouse. Plus d'infos sur http://johnparraart.com/.

 

Un village de montagne en Colombie.

Ana vit dans une petite maison avec son papa qui travaille aux champs, sa maman qui s'occupe du jardin, et un petit frère.

Elle travaille : nourrit les chèvres, ramasse les œufs, vend quelques produits au marché et s'occupe de son petit frère.

Son plaisir, c'est la lecture ! Mais elle n'a qu'un seul livre qu'elle connaît par cœur.

L'institutrice est partie avec ses livres et n'a pas été remplacée...

Un jour arrive le Biblioburro avec les deux ânes, Alfa et Beto !

« Livres, livres ! Qui veut des livres ?! ».

 

Voici l'histoire vraie de Luis Soriano Bohórquez.

Chaque samedi depuis 1990, cet instituteur à la retraite se rend, avec deux ânes portant les livres, dans une quinzaine de villages isolés de la région de La Gloria en Colombie. 

Il lit des histoires aux enfants et leur prête des livres.

 

CA2012bigAcheter cet album illustré permet à Rue du monde de contribuer à cette bibliothèque itinérante.

Le livre est très coloré, il y a beaucoup de détails et de chaleur, on a l'impression d'être en Colombie parmi ces enfants et leur bonheur fait plaisir à voir.

ChallengeAnimauxUne belle initiative à soutenir donc !

 

Je place cet album dans le challenge Animaux du monde de Sharon et dans le challenge Je lis aussi des albums – 2012 de Hérisson.

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 00:04

BibliothecaireElizarov.jpgLe bibliothécaire est un roman de Mikhaïl Elizarov paru aux éditions Calmann-Lévy dans la collection Interstices (384 pages, 21,50 € ISBN 978-2-7021-4130-4). Bibliothekar (2007) est traduit du russe par Françoise Mancip-Renaudie. C'est le 4e roman d'Elizarov mais le premier publié en France.

 

Mikhaïl Elizarov est né en 1973 à Kharkov mais vit à Moscou. Il é étudié la littérature, puis le cinéma à Hanovre. Son premier roman Ongles est paru en 2001 et à reçu le Russian Booker Prize.

 

« L'écrivain Dimitri Alexandrovitch Gromov (1910-1981) termina son existence dans les profondeurs de l'oubli. […] Les lecteurs de Gromov avaient été rares. » (page 11). Je me suis demandé si cet auteur avait existé ! Vraisemblablement non mais il représente les écrivains de la période soviétique. « Gromov était le fils d'un pays capable d'éditer plusieurs milliers d'auteurs que personne ne lisait. » (page 12). Et il est mort presque en même temps que le bloc communiste.

Après la mort de Gromov, tout a commencé avec V. M. Lagoudov : transporté par sa lecture de Gromov, il a fondé un clan, la bibliothèque. Il faut dire que les livres de Gromov – bien que racontant le quotidien soviétique, les soldats, les paysans et travailleurs valeureux – transforment ceux qui les lisent. « En fait, le monde alentour n'avait pas changé, mais l'homme en personne, celui qui avait lu le Livre ; une force secrète transfigurait son visage, son regard, sa posture […]. » (page 26).

V. M. Lagoudov a donc été le premier bibliothécaire. Peu à peu d'autres collectionneurs sont arrivés et des clans gromoviens se sont formés. Ceux de Nikolaï Iourevitch Choulga ou Elizaveta Makarovna Mokhova par exemple et plusieurs autres. De plus en plus. Chacun voulait pour sa collection les livres de la Joie, de la Mémoire, de la Patience, de la Force, du Pouvoir, etc. Chacun se battait pour obtenir des livres et conserver ceux qu'il possédait déjà. La fille unique et le frère de Gromov ont été démarchés mais ceux qui arrivaient trop tard se sentaient lésés, trahis.

Des escarmouches entre clans ont commencé, puis du vandalisme, des copies, des escroqueries et tout ça a débouché sur la sanglante bataille de Neverbino... Ensuite un Conseil des bibliothèques a été créé avec des règles et des impôts.

« C'est en ces temps troublés que je devins bibliothécaire. Ma cohorte était maître du Livre de la Mémoire, et comptait dix-sept lecteurs. » (page 55). En 1999, Alexei Viazintsev, surnommé Aliochka, doit en effet régler la succession de son oncle, Maxime Danilovitch (le frère de son père) mort (assassiné ?) plus d'un an auparavant. Il quitte son Ukraine natale et ses parents pour le nord de la Russie et se rend compte qu'il hérite d'un appartement de deux pièces et du poste de bibliothécaire. « Un sentiment étrange venait de me saisir. » (page 184).

Un jour, alors qu'il a déjà mis sa vie en danger plusieurs fois et qu'il a perdu des membres de sa cohorte, Alexei reçoit un livre rédigé par Gromov que personne ne connaît : le Livre du Sens.

« Gromov, le voici, là, sur cette petite carte... il a plus de soixante-dix ans... […]. » « Un vieil homme aux traits fins et expressifs me fixait ; sur cette photographie en noir et blanc, il avait plus l'air d'un physicien que d'un acteur lyrique, avec ses lunettes, son costume […]. Il donnait une étrange impression. » (page 340).

 

Quel étrange livre ! Très littéraire, très russe ! Parfois complètement surréaliste ! J'espère avoir bien compris les messages de l'auteur : des gens perdus, esseulés, qui se raccrochent à... ce qu'ils peuvent, ce qu'ils trouvent sur leur chemin, en l'occurrence un clan qui les accueille en son sein et qui en fait des personnes... un peu plus importantes ; des clans armés qui se réunissent autour, je dirais carrément d'une foi, qui sont prêts à tout pour vivre et s'étendre, et qui prennent plaisir à combattre jusqu'à la mort. Au milieu de toute cette folie, le jeune héros ne sait pas s'il est courageux au point de se battre pour des livres ! Autrefois manipulés par le Parti de l'Union soviétique, les hommes et les femmes se laissent maintenant manipulés par... autre chose, un autre chef, une autre foi... par nostalgie ? Des hommes et des femmes qui se battent cruellement pour leur nouvel idéal, et la société contemporaine, corrompue, n'intervient pas, préfère ne rien savoir et faire semblant de ne rien voir. Ce qui était déjà le cas au temps du communisme, n'est-ce pas ? Donc rien n'a changé, simplement les privilégiés et les idéaux ont évolué, tout comme après toute révolution...

Defi2010Russie

 

Le bibliothécaire aurait pu être encore un coup de cœur de cette rentrée littéraire mais les nombreux combats entre cohortes m'ont un peu lassée. Toutefois malgré ce petit point faible, c'est un très bon roman, à la limite du fantastique, mais je me doute qu'il ne plaira pas à tous les lecteurs.

 

Je place ce roman dans le challenge Une année en Russie (qui malheureusement se termine bientôt).

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28 août 2009 5 28 /08 /août /2009 19:51
El último lector est un roman de David Toscana paru en janvier 2009 aux éditions Zulma (215 pages, 18 €, ISBN 978-2-84304-467-0). El último lector (2005) est traduit de l'espagnol (Mexique) par François-Michel Durazzo.

Né en 1961 à Monterrey, au Mexique, David Toscana est l'auteur de cinq romans et d'un recueil de nouvelles, déjà traduits en plusieurs langues. El último lector a reçu les prix Colima, Fuentes Mares, Antonin Artaud France-Mexique.

Alors que l'invité du Salon de Livre de Paris était le Mexique cette année, je ne me suis pas bousculée pour lire des auteurs mexicains... Mais le résumé sur la jaquette de couverture de ce roman m'a attirée : « Au nord du Mexique, la sécheresse frappe le village d'Icamole. C'est là que Lucio, devenu bibliothécaire par la grâce d'un projet gouvernemental, nage dans un océan de fiction. Il lit chaque titre avec fureur ou délectation, laissant à tout moment les récits empiéter sur la réalité. Quand son fils lui révèle qu'il a découvert le cadavre d'une fillette dans son puits, c'est dans la littérature qu'il cherche une explication. [...] L'enquête policière tourne autour des révélations du bibliothécaire et éveille la curiosité de la mère de l'enfant, grande lectrice elle aussi... ».

Effectivement, Lucio, veuf de Herlinda depuis des années, passe tellement de temps dans les livres, tamponnant fébrilement « Censuré » sur ceux qui ne lui plaisent pas et les envoyant nourrir les cafards dans le local voisin, qu'il en oublie de manger. En plus, personne ne vient jamais lire ou emprunter des livres dans sa bibliothèque ! Son fils Remigio habite la maison à côté. Icamole souffrant de la sécheresse, le père Pascual et plusieurs habitants partent. En puisant le peu d'eau qu'il reste au fond du puits, Remigio y découvre le cadavre d'une enfant qui n'est pas du village. Or Anamari, la fille d'une veuve de Monterrey est portée disparue. Que faire ? Suivant les conseils de son père qui a lu Le pommier d'Alberto Santín, Remigio l'enterre dans les racines de son avocatier. Lucio quant à lui identifie la fillette à Babette de La mort de Babette de Pierre Laffitte. Le lieutenant Aguilar et les gendarmes enquêtent : « Ce qui les intéresse surtout, c'est de voir l'expression de la personne interrogée quand on lui montre une photographie de la petite et de lui demander si elle la connaît. » (page 59). Mais la mère d'Anamari qui connaît le roman de Laffitte et le destin de Babette, rend visite à Lucio.

Curieux texte, dans lequel roman et vie réelle se côtoient et se superposent, comme si fiction et réalité ne faisaient qu'une.

Quelques phrases
« Lucio pense que rien ne vaut lire et se faire une opinion. Après, le livre finit soit sur une étagère, soit en enfer. » (page 170).
« [...] il n'y a rien de cela dans les romans qui racontent des meurtres, seulement de la violence, du sang et surtout de l'horreur, avec tous ses synonymes, qui sont nombreux, parfois il y a de la rage, des jurons ou des larmes, mais jamais de la honte. » (page 180).

Et pour les blogueuses bibliothécaires 
« Des années plus tôt, Lucio avait assisté à Monterrey à une réunion de directeurs de bibliothèques de l'État, c'est là qu'il avait appris tout ce qu'on pouvait trouver entre les pages des livres : des fleurs, des papillons, des ongles rognés, des notes, des mots d'amour, des adresses et, surtout, de la nourriture, boissons renversées, taches de graisse, sucre collé, miettes, mayonnaise et sauces, ainsi que ce qui, dans le compte-rendu de cette réunion, avait été consigné sous le terme de résidu nasal, pour lequel on avait recommandé à chaque bibliothèque l'acquisition d'une petite spatule. » (pages 64-65).

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