13 août 2007
1
13
/08
/août
/2007
00:00
Vous avez envie de passer un bon moment pendant une heure et demie, avec des acteurs sympas, un scénario pas trop compliqué (mais un scénario existant tout de même) et des effets spéciaux à couper le souffle ? Faites comme moi, allez voir Les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent.
Les 4 Fantastiques et le Surfer d'Argent, c'est un film de Tim Story, le même qui avait déjà réalisé Les 4 Fantastiques en 2005 (mais le scénario de ce film n'était pas épais...).
Dans le rôle des 4 Fantastiques, les mêmes :
Michael Chiklis est Ben Grimm alias La Chose.
Ioan Gruffudd est le scientifique Reed Richards alias Monsieur Fantastique.
Chris Evans est Johnny Storm alias La Torche.
Jessica Alba est Sue Storm (la soeur de Johnny) alias La Femme Invisible.
Et le nouveau personnage :
Doug Jones est Norrin Radd alias Le Surfer d'Argent.
Un petit résumé ?
Reed Richards / Monsieur Fantastic et Sue Storm / La Femme Invisible vont enfin pouvoir convoler (mariage surmédiatisé). De son côté, Ben Grimm / La Chose a trouvé l'amour en la personne de Alicia Masters. Johnny Storm / La Torche se sent un peu délaissé et file du mauvais coton. Mais de graves événements surviennent depuis qu'un être mystérieux venu de l'espace a jeté son dévolu sur la Terre. Cet individu est un homme qui vole sur un surf, l'homme et le surf étant argentés et le surf semblant indissociable du corps. Les 4 Fantastiques, l'armée et le méchant Docteur Victor Doom alias Fatalis qui s'est joint à eux vont-ils pouvoir arrêter le Surfer d'Argent et empêcher que la Terre soit totalement détruite et avalée par Galactus ?
Les BD / comics
Créés par Stan Lee et Jack Kirby, publiés par Marvel, Les 4 Fantastiques paraissent depuis 1961. Ils sont en effet apparus dans la revue Fantastic Four n° 1 en novembre 1961.
Le Surfer d'Argent, créé par les mêmes auteurs et également édité par Marvel, apparaît pour la première fois dans la revue Fantastic Four n° 48 en mars 1966. Quatre intégrales en couleur ont été éditées en France par Soleil de juin 2001 à novembre 2002 puis un tome 0 en juillet 2003. C'est mon comic préféré !
Publié par Catherine
-
dans
cinéma
1 août 2007
3
01
/08
/août
/2007
13:32
Après Ulrich Mühe le 22 juillet, trois autres personnalités du cinéma sont décédées en ce début de semaine...
Michel Serrault le 29 juillet à l'âge de 79 ans.
Il était un grand acteur français, et ce depuis plus de 50 ans, aimé et respecté de la profession et du public. Il savait faire le pitre mais aussi jouer dans de grands films (Le viager, Garde à vue, Mortelle randonnée), il s'est aussi distingué au théâtre (La cage aux folles, L'avare) et à la télévision (Le bourgeois gentilhomme, Le passe-muraille, L'affaire Dominici, Monsieur Léon). Son dernier rôle dans Pars vite et reviens tard (d'après le roman de Fred Vargas) me fait dire qu'effectivement il est parti trop vite mais qu'heureusement il reviendra sur les écrans de télévision se rappeler aux bons souvenirs des spectateurs.
Ernst Ingmar Bergman le 30 juillet alors qu'il venait de fêter son 89ème anniversaire.
Il était non seulement le plus grand cinéaste suédois mais aussi un des plus grands cinéastes au monde : réalisateur, scénariste et metteur en scène au théâtre depuis plus de 60 ans. Je me rappelle avoir vu avec intérêt certains de ses films dans des séances de ciné-club, en particulier ceux des années 70 (Cris et chuchotements, Scènes de la vie conjugale, Sonate d'automne). Le site officiel.
Michelangelo Antonioni le 30 juillet sans avoir fêté ses 95 ans.
Ce cinéaste italien a commencé sa carrière durant la période néoréaliste (scénariste pour Fellini et Rossellini) avant de réaliser des longs métrages (dès les années 50) mais il n'est devenu célèbre mondialement que dans les années 60 lorsque son film L'avventura fut primé au festival de Cannes. Je connais peu les oeuvres d'Antonioni (pas passionnée par le cinéma italien, c'est certainement une lacune, je sais !), mais il a tourné en Angleterre (Blow up), aux Etats-Unis (Profession reporter) et en Chine (Chung Kuo), ainsi qu'avec le réalisateur allemand Wim Wenders (Par-delà les nuages).
J'ai remarqué que chaque année, pendant l'été, des grands noms du cinéma disparaissent... R.I.P.
Publié par Catherine
-
dans
cinéma
5 juillet 2007
4
05
/07
/juillet
/2007
17:20
Ce film d'animation états-unien de 1 h 33, en salles depuis le 13 juin, est la suite de Shrek (2001) et Shrek 2 (2004).
Deuil à Fort-Fort-Lointain où Harold, le roi grenouille vient de mourir en offrant le royaume à sa fille Fiona et son époux Shrek. Mais Fiona pense à autre chose (elle est enceinte) et Shrek souhaite plus que tout retourner dans son marécage. Heureusement, avant de rendre l'âme, Harold a parlé d'Arthur, cousin de Fiona et unique prétendant au trône. Shrek, l'Âne (délaissant avec regret son épouse et leurs rejetons mi-ânes mi-dragons) et le Chat-Potté partent à la recherche de cet adolescent paumé, abandonné par son père et envoyé dans une lointaine école où il est la risée de tous. Profitant de leur absence, Charmant rameute tous les vilains et méchants pour occuper Fort-Fort-Lointain, faire prisonnier les habitants et devenir enfin roi.
Petits et grands, tout le monde rit et c'est tant mieux en cette période estivale. De plus, les dessins sont de plus en plus beaux, la technique s'étant encore améliorée ces dernières années, et de nouveaux personnages apparaissent comme Merlin l'Enchanteur ou les princesses Blanche-Neige, Cendrillon, la Belle-au-Bois-Dormant, ainsi que les méchants comme les sorcières des contes de fées, le Capitaine Crochet, etc.
Un Shrek 4 est déjà annoncé pour 2010 et un Shrek 5 pour 2013 !
Plus d'informations sur le site officiel de Shrek et sur celui de DreamWorks.
Publié par Catherine
-
dans
cinéma
animation
30 mai 2007
3
30
/05
/mai
/2007
10:54
Grand cru pour le Festival de Cannes qui fête ses 60 ans cette année !
Pour les longs métrages
Palme d'Or à 4 Luni, 3 Saptamini si 2 Zile (4 Mois, 3 Semaines et 2 Jours) réalisé par le Roumain Cristian Mungiu
Prix du 60ème Festival à Paranoid Park réalisé par l'Américain Gus Van Sant
Grand Prix à Mogari no Mori (La Forêt de Mogari) réalisé par la Japonaise Naomi Kawase
Prix d'Interprétation Féminine à la sud-Coréenne Do-yeon Jeon pour son rôle dans Secret Sunshine réalisé par Chang-dong Lee
Prix d'Interprétation Masculine au Russe Konstantin Lavronenko pour son rôle dans Izgnanie (Bannissement) réalisé par Andreï Zviaguintsev
Prix de la Mise en Scène à l'Américain Julian Schnabel pour Le Scaphandre et le Papillon (film français)
Prix du Scénario au réalisateur allemand d'origine turque Fatih Akin pour Auf der Anderen Seite (De l'Autre Côté)
Prix du Jury ex-aequo pour Persépolis réalisé par la Française d'origine iranienne Marjane Satrapi & le Français Vincent Paronnaud et pour Stellet Licht (Lumière Silencieuse) réalisé par le Mexicain Carlos Reygadas
Prix Vulcain de l'Artiste-Technicien (décerné par la CST) à Janusz Kaminski pour Le Scaphandre et le Papillon réalisé par Julian Schnabel
Caméra d'Or
Caméra d'Or à Meduzot (Les Méduses) réalisé par les Israëliens Etgar Keret & Shira Geffen
Mention spéciale à Control (film anglo-australien) sur la vie et la mort de Ian Curtis (chanteur du groupe Joy Division) réalisé par le Hollandais Anton Corbijn
Pour les courts métrages
Palme d'Or à Ver Llover (Voir Pleuvoir) réalisé par la Mexicaine Elisa Miller
Mention spéciale à Ah Ma réalisé par le Singapourien Anthony Chen et à Run réalisé par le Néo-Zélandais Mark Albiston
Un Certain Regard
Prix Un Certain Regard (Fondation Groupama-Gan pour le Cinéma) à California Dreamin' - Nesfarsit (California Dreamin' - Sans Fin) réalisé par le Roumain Cristian Nemescu
Prix Spécial du Jury à Actrices réalisé par la Franco-Italienne Valeria Bruni-Tedeschi
Coup de Cœur du Jury à Bikur Hatizmoret (La Visite de la Fanfare) réalisé par l'Israëlien Eran Kolirin
Cinéfondation
1er Prix à Ahora Todos Parecen Contentos (Maintenant Tous Semblent Contents) réalisé par l'Argentin Gonzalo Tobal
2ème Prix à Ru Dao réalisé par le Chinois Tao Chen
3ème Prix ex-aequo à A Reunion réalisé par le sud-Coréen Sung-Hoon Hong et à Minus réalisé par le Serbe Pavle Vuckovic
Publié par Catherine
-
dans
cinéma
28 mars 2007
3
28
/03
/mars
/2007
15:17
Hier soir, les deux derniers films consacrés à Maupassant ont été diffusés sur France 2.
Miss Harriet réalisé par Jacques Rouffio avec Jérémie Rénier et Laure Killing
Lors d'un repas avec des amis, Léon Chenal répond à une invitée qui a remarqué une toile étrange. Le maître de maison se plonge alors dans son passé pour raconter ses débuts de jeune peintre quand il vagabondait d'auberge en auberge. Un jour de mai, à Bénouville, un village normand, il rencontre une anglaise, Miss Harriet, qui vit seule à l'auberge. La dame est très mystérieuse, ne parle à personne, ne pense qu'à Dieu et à la création divine. Voyant les peintures du jeune homme, elle va peu à peu se dérider. Mais Chenal entretient une petite liaison avec Céleste, la bonne de l'auberge.
Toine réalisé par Jacques Santamaria avec Joël Demarty et Anne Plumet
Toine est un aubergiste qui pense plus à boire et à rire avec les clients que d'aider son épouse. Il fait aussi la meilleure Fine de la région. Mais après une attaque qui lui paralyse les jambes, Toine est cloué au lit. Sa femme, toujours mécontente, le trouve encore plus inutile que lorsqu'il servait à boire ! La demande de poulets étant de plus en plus élevée, elle l'oblige à couver des oeufs au chaud, sous ses bras, car elle n'a qu'une seule poule-couveuse. Cet événement attire tous les gens du village qui veulent voir la naissance des poussins !
J'avoue que Miss Harriet (1883) m'a un peu ennuyée pourtant les images étaient belles, colorées et lumineuses, peut-être est-ce du à la lenteur du récit, à la voix off, je ne sais pas. Quant à Toine (1885), c'était vraiment drôle malgré le drame que subit Toine.
Comme ces soirées Maupassant sont terminées, je vous invite à nouveau à lire cet auteur dans le texte chez Les Amis de Maupassant.
22 mars 2007
4
22
/03
/mars
/2007
10:05
Mardi soir, c'était la troisième soirée de Chez Maupassant, contes & nouvelles sur France 2.
Le père Amable réalisé par Olivier Schatzky avec Fred Ulysse et Céline Sallette
Le père Amable est un veuf bourru et entêté qui vit dans sa petite ferme normande avec son fils unique Césaire. Il refuse que ce dernier marie la jolie Céleste Lévesque parce qu'elle élève seule un fils qu'elle a eu avec Victor Lecoq, le domestique du propriétaire voisin. Grâce au curé, Césaire épouse Céleste. Elle et son enfant deviennent des Houlbrèque et s'installent à la ferme mais le vieux les rejette. Pour ne pas être redevable à son père, Césaire travaille de plus en plus et se tue à la tâche laissant le vieil homme avec une belle-fille qu'il déteste malgré son dévouement.
Hautot, père & fils réalisé par Marc Rivière avec Jean Rochefort et son fils Julien Rochefort
Baptiste Hautot a invité quelques amis dans sa maison d'Ainville pour une partie de chasse mais ayant trébuché et lâché son fusil, une rafale de plomb lui a déchiré le ventre. Sur son lit de mort, il révèle a son fils unique que depuis son veuvage, il a fréquenté une autre femme à Rouen et lui fait jurer qu'il prendra soin d'elle car c'est une brave fille, fidèle et travailleuse. Deux jours après, le père Hautot est enterré et le lendemain, César Hautot se rend au 18 rue de l'Eperlan à Rouen où il rencontre Caroline Donet, une très belle femme, jeune, couturière de son métier, qui lui présente son jeune fils Emile.
Décidément, encore deux drames, assez cruels puisqu'il y a mort d'homme, mais la vie continue et aussi bien Céleste (dans le Père Amable - 1886) que César et Caroline (dans Hautot, père & fils - 1889) reprennent le dessus et vont de l'avant en faisant le meilleur choix possible.
Mardi prochain, 27 mars, les deux derniers films : Miss Harriet (1883) et Toine (1885) et n'oubliez pas que vous pouvez lire Maupassant en ligne sur Les Amis de Maupassant.
14 mars 2007
3
14
/03
/mars
/2007
08:53
Je n'ai pas voulu rater la deuxième soirée Maupassant sur France 2 mardi soir.
L'héritage réalisé par Laurent Heynemann avec Eddy Mitchell et Chloé Lambert
Au Ministère de la Marine, César Cachelin, ancien sous-officier d'infanterie de marine, devenu commis principal partage son bureau avec le vieux Père Savon, Messieurs Maze, Pitolet, Lesable et Boissel. En dehors de Lesable, tout ce beau monde travaille mais n'en fait pas trop et ne pense qu'aux avancements et gratifications annuelles. Cachelin lui pense à autre chose : marier sa fille, Coralie à un homme travailleur et raisonnable car la jeune femme doit hériter de sa vieille sœur millionnaire, Charlotte. Son dévolu tombe sur Lesable : invitation à dîner, suivi sérieux et mariage un mois plus tard. L'affaire est dans la poche et le jeune couple s'installe dans l'appartement d'à côté, se devant de donner un petit-fils à Cachelin et un neveu à la vieille millionnaire. Mais quinze mois après, Cora (pour les intimes) n'est toujours pas enceinte et la vieille meurt en laissant un testament chez le notaire, Maître Belhomme : si Coralie n'a pas d'enfant avant une date butoir, le million ira aux œuvres de bienfaisance... Malheureusement toutes les tentatives du couple s'avèrent vaines et Cachelin cherche la solution miracle. Maupassant montre bien le train-train quotidien des fonctionnaires, la petitesse et la mesquinerie des gens.
Deux amis réalisé par Gérard Jourd'hui avec Philippe Torreton et Bruno Putzulu
Bien que se retrouvant tous les dimanches à la pêche, le mercier Sauvage et l'horloger Morissot ne sont pas véritablement amis et ne parlent que peu, ayant chacun une vie médiocre. Mais lorsqu'ils se revoient pas hasard dans Paris assiégée par les Prussiens, ils vont boire une absinthe et dissertent sur leurs souvenirs du bord de l'eau. Ils décident alors de retourner une journée à la pêche à l'île Marante mais les Prussiens leur tombent dessus et pensent qu'ils sont des espions. Amis à la vie à la mort ?! Maupassant montre en fait l'amitié qui aurait pu se développer entre les deux hommes et l'absurdité de la guerre.
Tout comme les films de mardi dernier, ces deux œuvres sont des drames, familial pour L'héritage (1884), humain pour Deux amis (1883) et Maupassant décrit si bien la vie de son époque que je vous conseille de le lire : ses textes sont disponibles en ligne sur le site des Amis de Maupassant.
Mardi prochain : Le père Amable (1886) et Hautot, père & fils (1889).
Mardi 27 mars : Miss Harriet (1883) et Toine (1885).
7 mars 2007
3
07
/03
/mars
/2007
01:25
Hier soir, j'ai regardé sur France 2 les deux premiers films de la nouvelle série Chez Maupassant, contes & nouvelles.
Histoire d'une fille de ferme réalisé par Denis Malleval avec Marie Kremer et Olivier Marchal
Fille de ferme, Rose s'est laissée séduire par Jacques, un saisonnier qui a promis de l'épouser mais lorsqu'il apprend qu'elle est grosse, il quitte précipitamment la ferme. De retour dans son village où sa mère vient de mourir, Rose accouche secrètement et laisse son bébé, Jean à sa meilleure amie qui élève déjà son propre fils. De retour à la ferme, Rose travaille de plus en plus pour se rendre indispensable et être augmentée mais le maître a une autre idée en tête : l'épouser.
La parure réalisé par Claude Chabrol avec Cécile de France et Thomas Chabrol
Mariée à Loisel, un employé du Ministère de l'Instruction Publique, Mathilde rêve de richesses et de soirées mondaines au contact de Jeanne Forestier, une riche amie qu'elle a connue au couvent. Le soir où son époux rentre avec une invitation du Ministre, elle refuse d'y aller si elle n'est pas apprêtée convenablement. Après avoir acheté une robe à 400 francs, elle se rend chez son amie qui lui prête une rivière de diamants. Évidemment Mathilde a un énorme succès durant la soiré et danse beaucoup mais au retour, elle se rend compte qu'elle a perdu le bijou prêté par Jeanne.
Ces deux œuvres sont un drame paysan (1881) et un drame bourgeois (1884) où Maupassant dévoile les sentiments et la nature humaine tels qu'il les voyait à son époque mais qui sont toujours d'actualité.
Mardi prochain : L'héritage (1884) et Deux amis (1883).
Mardi 20 mars : Le père Amable (1886) et Hautot, père & fils (1889).
Mardi 27 mars : Miss Harriet (1883) et Toine (1885).
Sur le site des Amis de Maupassant, il est possible de lire ses œuvres en ligne.
21 février 2007
3
21
/02
/février
/2007
17:17
Ghost Rider est un film fantastique de 1h50 réalisé et scénarisé par Mark Steven Johnson d'après un comic de Marvel (USA). Je ne suis pas accro à ce genre de films... Spiderman était vraiment réussi (réalisé par Sam Raimi, pas n'importe qui !) mais les Hulk, Daredevil (tiens, c'est du même Johnson !), Les 4 Fantastiques et compagnie m'ont déçue (rassurez-vous, je ne les ai pas tous vus au cinéma !).
L'histoire (ne lisez pas ça si vous ne voulez pas en savoir trop !)
Johnny Blaze est un beau jeune homme de 17 ans (Matt Long) amoureux de la jolie Roxanne (Raquel Alessi). Johnny et son père sont cascadeurs à moto pour un cirque mais le père a un cancer et va bientôt mourir. Mephisto (Peter Fonda) apparaît alors devant Johnny et lui propose de signer un pacte pour que son père guérisse. L'adolescent sceptique refuse mais lorsqu'il regarde le papier du démon, une goutte de son sang tombe dessus. Le pacte est scellé et le père guérit miraculeusement pour se tuer pendant la cascade du jour ! En colère, Johnny abandonne sa bien-aimée, part sur sa moto et devient un cascadeur célèbre (Nicolas Cage), le plus grand, adulé par l'Amérique profonde, risquant sa vie avec des cascades de plus en plus démentes mais échappant toujours à la mort au grand étonnement de ses collaborateurs et amis. Jusqu'au jour où Mephisto réapparaît et le transforme en Ghost Rider : en chevalier de feu, chevalier des temps modernes, puisqu'au lieu d'un cheval, il chevauche une moto irradiant le feu comme lui. Sa mission : empêcher Blackheart (Wes Bentley) le fils de Mephisto de s'approprier le manuscrit des 1000 âmes, volé par le précédent Ghost Rider, le Caretaker (Sam Elliot) car le vilain fiston veut devenir Légion pour envahir le monde des humains avec ses sbires, des pas beaux, bêtes et méchants, contrôlant les éléments et tuant tout sur leur passage. Evidemment Johnny va revoir Roxanne (Eva Mendes) qui est devenue journaliste et souhaite l'interviewer mais je n'en dis pas plus pour ne pas trop dévoiler l'intrigue et la fin.
Mon avis
Ghost Rider est un film pas prise de tête, il y a de l'action tout le long, un peu d'humour et pas les scènes bouche-trous habituelles donc je ne me suis pas ennuyée. Et je dois dire qu'avec le son si fort dans la salle de cinéma, ça fout vraiment les jetons. Les scènes sont spectaculaires et les motos sont belles. Il ne faut donc pas en demander plus, le happy-end étant de mise chez les Américains (surtout pour pouvoir réaliser une suite !). Vu les démons et la violence (présents aussi dans certaines bandes-annonces), je suis quand même étonnée que des adultes viennent voir ce film avec des enfants entre 7 et 12 ans... Inconscience ? J'm'en foutisme ? Après tout, ça ne me regarde pas et chacun fait ce qu'il veut avec ses mômes, mais qu'on ne vienne pas nous bassiner ensuite avec la protection de l'enfance et tout le bastringue.
Publié par Catherine
-
dans
cinéma