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2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 06:03

BaladeYaya1.jpgLa balade de YaYa est une série de bande dessinée de Jean-Marie Omont et Golo Zhao. Le tome 1, La fugue, est paru aux éditions Fei en janvier 2011 (96 pages, 8,50 €, ISBN 978-2-35966-025-8).

 

Jean-Marie Omont est le scénariste.

 

Golo ZHAO, né en 1984, est le dessinateur. Il est diplômé de l'Académie des Beaux-Arts de Guangzhou (Canton) et de l'Académie cinématographique de Beijing (Pékin). Il a d'abord été publié dans des magazines de bande dessinée. La balade de Yaya est sa première bande dessinée.

 

Fei est une maison d'éditions créée en 2009 par Gei Fei XU, une Chinoise née en Mandchourie en 1979. Les éditions Fei ont commencé avec la publication des aventures du Juge Bao, une série policière médiévale prévue en 9 tomes avec Patrick Marty au scénario et Chongrui NIE au dessin.

 

Shanghai, 1937.

Tuduo, garçon des rues, est acrobate et travaille pour le méchant Zhu. Pour protéger Xiao (son petit frère ?), il l'emmène au couvent des bonnes sœurs.

Yaya, fille d'un riche commerçant, veut passer un concours pour devenir pianiste. Ce qu'elle ne sait pas, c'est qu'elle ne pourra pas passer ce concours car la guerre approche et ses parents ont déjà réglé leur embarquement pour Hong Kong à bord du Saint Patrick le lendemain soir.

Yaya va fuir en espérant passer le concours avant le départ du bateau mais les soldats sont déjà là, des rues sont barrées et les bombes pleuvent.

 

L'originalité de ce récit, c'est qu'il est raconté par Pipo, l'oiseau (un pigeon ?) que porte Yaya sur son épaule.

Évidemment Yaya et Tuduo vont se rencontrer et faire face, eux que leur statut social oppose, à l'adversité.

PALsechesYaya m'a fait penser à une Alice chinoise, même si ce n'est pas le pays des Merveilles !

Tuduo représente beaucoup de petits garçons chinois, orphelins et pauvres (et pas seulement chinois en fait).

C'est très agréable à lire et petits et grands vont découvrir ce qu'il s'est passé en Chine à cette époque, mais la lecture de ce tome 1 laisse un peu le lecteur sur sa faim ; heureusement le tome 2, La prisonnière, vient de paraître (juillet 2011).

 

Cette bande dessinée est la 31e que je présente pour le challenge PAL sèches de Mo' et la Chine fait son entrée dans les origines géographiques.


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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 22:36

CithareNue.jpgLa cithare nue est un roman de Shan Sa paru aux éditions Albin Michel en juin 2010 (326 pages, 20 €, ISBN 978-2-226-20844-6).

 

Je remercie Gilles Paris de m'avoir envoyé ce beau roman. Dommage qu'il ne fasse pas partie de la rentrée littéraire de cet automne 2010...

 

Née Yan Ni le 26 octobre 1972 à Beijing (Chine), Shan Sa 山飒 est poète et romancière. Elle vit en France depuis la rentrée 1990 : elle a étudié la philosophie à Paris.

Poésie publiée en Chine : Les poèmes de Yan Ni (1983), Libellule rouge (1988), Neige (1989).

Nouvelles publiées en Chine : Que le printemps revienne (1990).

Romans publiés en France : Porte de la Paix Céleste (1997, Prix Goncourt du premier roman 1997, Prix littéraire de la vocations 1998), Les quatre vies du saule (1999, Prix Cazes 1999), La joueuse de go (2001, Prix Goncourt des lycéens 2001), Impératrice (2003, Prix des lecteurs du Livre de Poche 2005), Les conspirateurs (2005), Alexandre et Alestria (2006), Les fleurs de la pensée chinoise : Les fleurs antiques, tome 1 (2009).

Poésie publiée en France : Le vent vif et le glaive rapide (2000), Le miroir du calligraphe (avec peintures, 2002).

Plus d'infos sur le site officiel de Shan Sa, en anglais...

 

Je me rappelle avoir beaucoup aimé La joueuse de go à sa parution et je me lance donc avec plaisir dans la lecture de La cithare nue.

 

An 400, sous la dynastie Jin de l'Est.

La jeune fille a 16 ans, elle est une descendante d'un clan de nobles de la Plaine du Milieu, les Hautes Portes. Sa famille l'a fiancée à un petit-fils Wang, mais, lors d'une guerre, elle est enlevée par Liu, un militaire d'origine paysanne.

Enceinte, elle fuit la guerre dans un chariot comme une misérable, avec pour seul héritage une cithare à sept cordes. La cithare de Dame Cai Yan. « Sur une table basse, elle découvrit une cithare en forme de feuille de bananier au corps de laque noir-pourpre craquelée. » (page 27).

« La guerre a dévoré son héritage, son passé. En échange, elle lui a donné un homme et un enfant. » (page 115).

Jeune Mère en mettant au monde sa fille Huiyuang, puis Mère avec son fils Yifu dans la ville de Jing Ko près du fleuve Yangzi, elle va devenir l'Impératrice, puis la nonne bouddhiste Pureté de Vacuité.

 

ShanSa.jpegAn 581, dynastie Chen.

Orphelin, Shen Feng est l'apprenti d'un vieux maître luthier originaire du Nord (Xianbei) qui lui a aussi enseigné les arts martiaux. Ils vivent pauvrement dans une petite maison sur une colline qui surplombe la ville de Jing Ko. « Les gens mal nés comme toi et moi ne seront jamais riches. Ce n'est pas la peine d'en rêver. Si on veut être riche, on souffrira d'autant plus d'être pauvre. » (page 61).

Se laissant influencer par son ami Zhu Bao, Shen Feng pille une tombe du Monastère de la Grande Compassion et découvre un morceau d'une vieille cithare.

 

Pas seulement roman historique, La cithare nue raconte de manière subtile et poétique le destin d'une femme. C'est aussi l'histoire d'un orphelin, près de deux cents ans plus tard. Et c'est aussi l'histoire d'une cithare : « La cithare est la racine de la musique, la gloire des sages. » (page 53). « Infini est notre monde. Infinis sont les sons de la cithare. » (page 83). « La cithare est le commencement de l'homme […]. La cithare ne distrait pas, elle réfléchit. […] La cithare façonne la raison, purifie le cœur, raffine le goût, forge le tempérament, change la personnalité. […]. » (page 175).

 

Liu, c'est le monde de la guerre, des alliances, des conspirations et des trahisons, un monde dangereux, un monde d'hommes qui n'était pas fait pour le sensible Yifu.

Avec l'héroïne, c'est un monde d'encens : « L'encens est l'écriture de l'âme qui prend son envol entre visible et invisible. » (page 199), de thé, de musique, de poésie et de peinture, un monde raffiné et fragile.

Huiyuang, la fille sacrifiée par son père, c'est le monde du renoncement, de la foi (bouddhiste).

Avec Shen Feng et le maître luthier, on se retrouve dans une Chine laborieuse, travailleuse mais pauvre.

J'ai l'impression que la Chine est magistralement représentée dans ce roman, avec des personnages attachants, et une très belle écriture poétique où fait irruption le fantastique.

 

Mes extraits préférés

« La beauté doit être perçue par les cinq sens. » (page 111).

« Les bibliothèques ont brûlé, les lettrés ont été massacrés, les palais sont en ruine. Qui peut être certain que le fleuve Yangzi fera obstacle à l'avancée des armées nomades ? » (page 171).

« Mais le village est si pauvre que les brigands le contournent, de peur que la pauvreté ne les contamine. » (page 248).

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 06:09

Drôles de bêtes est un recueil de courtes nouvelles de YANG Hongying, illustrées par Antoine Guilloppé et traduites du chinois par Isabelle Verhaeghen Kegel. Ce recueil est paru en février 2009 dans la collection Jeunesse de Philippe Picquier (99 pages, 9 €, ISBN 978-2-8097-0099-2).

 

Yang Hongying est née à Chengdu (Sichuan). En 1982, elle est institutrice d'école primaire mais aussi éditrice de livres et de magazines pour enfants. Elle est auteur de romans pour la jeunesse adaptés au cinéma et en séries animées.

 

Monsieur Ma, directeur d'usine, et son fils Toufou sont aussi malicieux l'un que l'autre. Mais les deux souris installées dans leur bibliothèque et qui grignotent les livres, le sont tout autant si ce n'est plus.

D'autres histoires avec des animaux (poissons, cabri, tortue, poussin) mais aussi avec le copain Malabar, un fantôme, le tonton Glouton, une cliente japonaise et la mauvaise odeur des pieds.


Tout simplement une agréable façon de découvrir l'humour chinois !

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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 02:40

La Chinoise de Paname est un roman de Brigitte Tchao. Il est paru en août 2002 aux éditions Le Félin / Kiron dans la collection Fiction dirigée par Bernard Lefort (254 pages – ISBN 2-86645-462-6).

 

D'origine chinoise, Gertrude Tou passe son enfance à Paris, dans le 14ème arrondissement, avec ses parents restaurateurs, son frère Paul et sa sœur Anne.

Élevée à moitié dans la tradition chinoise et à moitié dans la modernité française, elle vit la même chose que beaucoup d'enfants et d'adolescents dans les années 60 et 70 : scolarité, amis, jeux de société (Mille Bornes), permissions de sorties, etc.

Puis viennent les études, la quête de l'amour et enfin le premier voyage en Chine au début des années 90, séjour durant lequel elle rencontre pour la première fois les familles de ses parents, ses cousins, cousines et découvre la Chine actuelle.

 

J'ai pris plaisir à lire ce livre écrit dans une langue populaire car La Chinoise de Paname est bien sûr le roman fortement autobiographique de Brigitte Tchao. Mais avec sa tendresse, son humour et son franc-parler, il symbolise toute une diaspora chinoise qui s'est intégrée en France loin du pays de leurs ancêtres.

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 07:33

in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991

Shen Congwen est le pseudonyme de Shen Yuehuan, né à Fenghuang, dans la province du Hunan (sud-ouest de la Chine), en 1902. Malgré ses origines campagnardes, il reçoit une éducation militaire. À 20 ans, il part étudier à Pékin et commence à écrire. Il est l'un des rares écrivains de sa génération à ne pas être influencé par la littérature occidentale et laisse une œuvre importante (principalement des nouvelles) dans laquelle il raconte la vie de sa province natale et des minorités qui la peuplent.
En 1948 paraît une de ses plus célèbres œuvres, Le long fleuve (Chang he) dans laquelle il dénonce arrestations, censure et culte de l'héroïsme. Il refuse d'entrer au Parti et subit alors critiques dès 1949 et Révolution Culturelle. Réhabilité en 1978, il travaille à l'Académie des sciences sociales et meurt en 1988.


Autres temps, autres moeurs, traduit de Xin yu jiu par Martine Vallette-Hémery.
L'histoire débute sous le règne de l'Empereur Guangxu (1875-1908). Yang Jin-biao, célibataire, 30 ans, travaille au yamen (bâtiment administratif et judiciaire). Il y est bourreau (au sabre) et respecte la tradition mais les temps changent... An 18 de la République (1929), Yang Jin-biao, 60 ans, vit seul et il est le gardien de la porte nord. Les bourreaux n'existent plus puisque maintenant, on fusille ! Mais, pour se divertir, des soldats l'envoient trancher la tête de deux révolutionnaires, un couple d'instituteurs. Yang Jin-biao leur obéit à contre-cœur et les soldats le poursuivent pour le fusiller. Mais il aurait réussi à leur échapper puisqu'on dit que le dernier bourreau est mort de folie.
Voici un des thème de prédilection de Shen Congwen, l'âme pure que le malheur n'entame pas. Il en profite pour dénoncer les effets de l'aliénation sur des êtres frustres, soumis et pour donner aux victimes la dignité des héros de tragédie.

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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 08:10

in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991

Né en 1894 dans le Suzhou, Ye Shengtao est d'abord connu sous le nom de Ye Shaojun. Cet autodidacte devient instituteur de village puis professeur d'université. En 1921, il est l'un des fondateurs de l'Association pour la Recherche Littéraire. Ses thèmes de prédilection sont l'enfance et l'enseignement, qu'il traite dans des nouvelles et un roman (Ni Huanzhi, 1930) où il narre la tragédie d'un instituteur révolutionnaire. Après 1949, il se consacre à la pédagogie, écrit des poèmes, des articles de journaux et meurt en février 1988.

Une vie, 1919, traduit de Yi sheng par Martine Vallette-Hémery.
C'est un des premiers récits de Ye Shengtao.
Une fille de paysans qui n'a reçu aucun enseignement est mariée à 15 ans. Dans sa belle-famille, elle est maltraitée et son enfant de 6 mois meurt. Frappée, humiliée, elle s'enfuit et travaille en ville mais, retrouvée, elle est harcelée aussi bien par son beau-père que par son père. À la mort de son époux, la méchante belle-famille la vend à une autre famille car elle leur est devenue inutile.
C'est tout le drame des filles chinoises, dont on se débarrasse rapidement car elles sont des bouches à nourrir. Elles doivent satisfaire leurs parents, puis leur mari, leur belle-famille et mettre au monde des enfants avant de harceler elles-aussi leurs futures belles-filles...

Le riz quotidien, 1921, traduit de Fan par Martine Vallette-Hémery.
Le riz est inondé, il est impossible de le cultiver, impossible qu'il murisse et les paysans ont peur de mourir de faim. Sans travail, les enfants se rendent à l'école et y découvrent l'inspecteur mais pas l'instituteur, Monsieur Wu. Ce dernier s'est rendu compte qu'il était volé sur son salaire : il ne reçoit en effet que 3 yuans au lieu de 10, il n'a donc pas non plus les moyens de nourrir sa femme et ses enfants.
Ou quand le peuple chinois se rend compte que les Lettrés (instituteurs) gagnent encore moins que les paysans considérés pourtant comme la population la plus pauvre.

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 07:14

in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991.

Li Guangtian est né dans une famille paysanne en 1906. Il a peu étudié mais devient instituteur puis professeur, d'abord à l'université de Pékin, puis en 1952 à Kunming (extrême sud de la Chine) où il meurt, victime de la Révolution Culturelle en 1968.
Il avait un grand souci de la forme aussi bien pour la poésie que pour les nouvelles et autres textes (essais, souvenirs, fictions, poèmes en prose).
Le jugement des eaux est extrait de son dernier recueil de nouvelles, paru en 1947, La jarre d'or (Jintanzi).

Le jugement des eaux, traduit de Shui de caipan par Martine Vallette-Hémery
Dans cette petite ville de montagne où il pleut depuis plusieurs jours, tout est inondé, et même certaines maisons s'écroulent. Une vieille femme et sa bru tentent de ramasser ce qui traîne dans la boue, laissant le bébé sans abri sous la pluie. Shitou, le père, est parti voir une famille qui lui doit de l'argent et qui refuse de le rembourser. À cause de cette dette, Phitou et Dashan, les fils de la famille, sont engloutis dans l'eau de la rivière. 

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 08:05

in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991.

Lao She est le pseudonyme de Shu Qingchun (1899-1966) qui, d'origine mandchoue, est né à Pékin. C'est lors de son séjour en Angleterre de 1924 à 1930 qu'il est influencé par le roman anglais. Il continue d'écrire après 1949. Sa mort en 1966 est certainement maquillée en suicide...

Ses œuvres
1932 La cité des chats (Maocheng ji)
1935 La mer des cerisiers (Yinghai ji) dont sont extraites les deux nouvelles
1936-37 Le pousse-pousse (Luotuo xiangzi)
1938 La cage entrebaillée (Lihun)
1961 L'enfant du Nouvel An (inachevé, publié en 1979)

Principales œuvres publiées en France
1982 Gens de Pékin (choix de nouvelles et récits)
1996 Quatre générations sous un même toit
2001 Histoire de ma vie
2003 Messieurs Ma, père et fils
2006 L'homme qui ne mentait jamais

Le croissant de lune, traduit de Yueyar par Martine Vallette-Hémery
Orpheline de père, l'enfant comprend peu à peu comment sa mère fait pour qu'elles survivent. Mais insouciante, elle fréquente l'école et souhaite vivre autrement. Devenue une adolescente, elle craint que sa mère ne l'oblige à se prostituer et préfère se trouver elle-même un travail. Mais on ne fait pas toujours comme on veut et elle se retrouve à finalement faire comme sa mère pour subvenir à ses besoins. Lorsqu'elle est arrêtée, elle refuse la rééducation et va en prison.

 

Plus qu'un yuan en poche, traduit de Mo yi kuan qian par Martine Vallette-Hémery
Lin Naijiu n'a plus qu'un yuan en poche. C'est son frère, un paysan qui lui paye ses études mais là, il ne lui a pas redonné d'argent. En colère, Lin Naijiu va voir la chanteuse dont il est amoureux, Shi Lanxia. Mais après le spectacle, il se rend compte qu'il a perdu sa pièce d'un yuan...

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3 mars 2008 1 03 /03 /mars /2008 12:14
in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991

Lu Xun est le pseudonyme de Zhou Shuren, né à Shaoxing, au sud de Shanghai en 1881. Après avoir étudié au Japon, il enseigne la littérature à Pékin puis à Amoy et à Canton car il est destitué à cause de ses opinions. Il démissionne en 1927 et vit à Shanghai jusqu'à sa mort en 1936. Il a rédigé une œuvre abondante : 3 volumes de récits, 2 de poèmes, une quinzaine de critiques car il était polémiste, une étude sur la littérature et la traduction.
1959 Contes anciens à notre manière (Gushi xin bian) fictions historiques
1975 La mauvaise herbe (Yecao)
1976 Fleurs du matin cueillies le soir (Zhao-hua xi) prose poétique.

Ces 3 récits sont issus de Cris (Nahan).

Le journal d'un fou, 1918, traduit de Kuangren riji par Martine Vallette-Hémery
Récit en langue parlée, initialement publié dans la revue Nouvelle Jeunesse. L'homme qui écrit ce journal est persuadé que les autres villageois, dont son frère aîné, souhaitent sa mort pour pouvoir le manger (le cannibalisme sert à dénoncer l'aliénation) mais ce « fou » est en fait le seul personnage lucide d'une société qui se meurt d'obscurantisme.

Le remède, 1919, traduit de Yao par Martine Vallette-Hémery
Même pessimisme, avec la suggestion que le sang révolutionnaire a été versé en vain. Vieux Shuan achète un remède pour guérir son fils, Petit Shuan, de la tuberculose. Le mantou (petit pain) est en fait recouvert de sang humain et peu après, Petit Shuan meurt.

La véridique histoire d'Ah Q, 1921, traduit de A.Q. zheng zhuan par Martine Vallette-Hémery
Feuilleton humoristique qui se termine en tragédie.
Ah Q transforme ses humiliations en victoire (il symbolise la Chine face à l'Occident) mais il ne peut rien faire devant ses compatriotes révolutionnaires et meurt fusillé.

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27 février 2008 3 27 /02 /février /2008 11:31
in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991

Yu Dafu naît en 1896 à Fuyang dans une famille de Lettrés et reçoit une formation classique (poésie) mais le père meurt laissant la famille dans le dénuement. À 17 ans, il part étudier au Japon et crée, avec Guo Moruo, la Société de la Création mais il la quitte en 1928. Dix ans après, il est rédacteur en chef d'un journal à Singapour et en 1942, à l'arrivée des Japonais, il fuit à Sumatra où il est tué par la police japonaise en 1945.
Il laisse une œuvre importante, marquée par la sexualité (un scandale pour l'époque) : journaux, récits de voyage, nouvelles, remplis d'une sentimentalité mal dominée mais qui ont un grand retentissement sur la jeunesse chinoise de la première moitié du XXème siècle, comme son premier récit, Le naufrage (Chenlun), paru en 1921 qui raconte les humiliations que subit un étudiant chinois au Japon et qui le conduisent au suicide.

Autres œuvres parues chez Philippe Picquier
Rivière d'automne, nouvelles traduites du chinois, collection Le pavillon des corps curieux, 232 pages, septembre 2002, réédition en poche, n° 247, 256 pages, mars 2005

Le moine Calebasse, 1932, traduit de Piao'er hesheng par Martine Vallette-Hémery
Pour fuir l'agitation politique de la ville, l'homme est parti dans le sud où il veut écrire une carte impériale des Song du sud. Lorsque des paysans lui parlent du moine Calebasse, il décide de le rencontrer mais ce moine n'est autre qu'un de ses anciens amis avec qui il était à l'étranger et qui s'était fiancé avec la femme qu'il aimait !

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