Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 mai 2009 4 21 /05 /mai /2009 07:00

Semaine « L'école des chats » – Jour 4


Je te sauverai des ténèbres, de KIM Jin-kyeong

Tome 4 de L'école des chats

Traduit du coréen par LIM Yeong-hee et Françoise Nagel

Picquier jeunesse, septembre 2006, 160 pages, ISBN 2-87730-878-2

Illustrations de KIM Jae-hong


Minjun et Brin-d'Osier avancent au pays des ombres (royaume des morts où vit le Dragon-Candélabre) pour retrouver Sena et Mot-d'Amour. Pendant ce temps, Mandragore, Viking, Lynx et le gamin-ginseng se battent contre les chats-ombres et Ali-Baba. Heureusement que l'Oiseau de Feu aide Minjun et Brin-d'Osier et que Machen (le pèlerin qui possède une cape ignifugée) aide les autres au combat.


Après le violent combat, Machen, Viking, Lynx et Pilastre partent à la recherche de Boîte-à-Lettres enlevé par les chats-ombres et de leur côté, Brin-d'Osier, Mot-d'Amour et Mandragore se lancent sur les traces du professeur Kotkam qui a disparu.


Lynx se souvient de Papy Mûrier qui l'avait recueilli alors qu'il n'était qu'un chaton esseulé sur la Montagne de Feu.


Mais la nuit d'Apophis approche...


Après ce récit haletant, parsemé de violence mais aussi de tendresse, la suite (et fin) demain dans le tome 5, La montagne des âmes.


Puisque j'ai lu cette série dans le cadre de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents, cet article est publié simultanément sur le blog consacré à ce défi.

Partager cet article

Repost0
20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 07:00

Semaine « L'école des chats » – Jour 3


La prophétie se réalise, de KIM Jin-kyeong

Tome 3 de L'école des chats

Traduit du coréen par LIM Yeong-hee et Françoise Nagel

Picquier jeunesse, septembre 2005, 160 pages, ISBN 2-87730-795-6

Illustrations de KIM Jae-hong


Boîte-à-Lettres a disparu après l'attaque lancée par Arlequin et sa bande de chats-fantômes...


De leur côté, Brin-d'Osier, Mot-d'Amour, Mandragore, et même Viking et Lynx essaient de maîtriser le plus vite possible la magie car le jour d'Apophis durant lequel il y aura une éclipse totale de soleil approche.


Ensuite ils vont vite à Séoul avec Pilastre afin de protéger Minjun et Sena. Ils y retrouvent Mori, accusée par les autres chats de protéger des fantômes et d'être responsable de la disparition de Boîte-à-Lettres.


En ville, les enfants sont poursuivis par des ordures et des objets qui bougent tout seuls car il est dit dans la Prophétie que « les choses qui ont cessé d'être de ce monde » reviendront.


Où on apprend aussi ce que sont les perles d'Indra, le Dragon-Candélabre, le Chevalier Noir qui veut verser une larme, l'Oiseau de Feu qu'il faut prendre mais en le laissant dans son royaume.


Un tome initiatique, avec de belles notions écologiques. La suite demain dans le tome 4, Je te sauverai des ténèbres.


Puisque j'ai lu cette série dans le cadre de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents, cet article est publié simultanément sur le blog consacré à ce défi.

Partager cet article

Repost0
19 mai 2009 2 19 /05 /mai /2009 07:00

Semaine « L'école des chats » – Jour 2


Le cadeau magique, de KIM Jin-kyeong

Tome 2 de L'école des chats

Traduit du coréen par LIM Yeong-hee et Françoise Nagel

Picquier jeunesse, février 2005, 160 pages, ISBN 2-87730-769-7

Illustrations (toujours superbes !) de KIM Jae-hong


Après être entrés dans la Grotte de Cristal, les deux groupes de chats – ceux de la classe de Cristal : Brin-d'Osier, Mot-d'Amour et Mandragore, et ceux de la classe des Chats Sauvages : Viking, Lynx et Jojo – sont tombés dans le piège tendu par Jojo, alias Ali-Baba, qui est un chat-ombre. Ils seraient d'ailleurs tous entre les pattes de Daira, alias le Chat-Noir, frère jumeau de Stapha, si l'enfant-ginseng du cristal de Mandragore n'était pas intervenu.


De son côté, Minjun a reçu une lettre de Brin-d'Osier et doit délivrer un message à Sena, une petite fille autiste dont la maman travaille au bureau de poste et qui a une chatte, Clochette, qui n'est autre que la soeur de Mot-d'Amour. Minjun sait qu'il doit protéger Sena car il était autiste aussi quand il était plus jeune et dernièrement, de nombreux enfants autistes sont étrangement victimes d'accidents. « Je te sauverai des ténèbres », la promesse du Dieu-Soleil, lui chuchote-t-il. « Je serai dans tes yeux pour toujours » devrait lui répondre Sena si elle est l'âme de la Chatte Déesse de la Terre.


On apprend aussi des choses intéressantes sur les chats de Norvège et sur Toto, le frère de Viking, sur les motivations du Chat-Noir et sur les âmes de chat.


Les chats de l'école n'ont plus qu'un mois avant le jour d'Apophis (éclipse totale du soleil) et le directeur de l'école pense que les chats-ombre attaqueront la nuit d'Apophis car le cristal n'a aucun pouvoir à ce moment-là puisqu'il cesse de briller. Il espère que Machen, le chat légendaire parti en pélerinage est encore en vie et qu'il reviendra le jour d'Apophis.


Toujours aussi passionnant ! Et on prend plaisir à voir s'étoffer la galerie des chats. Donc la suite demain dans le tome 3, La prophétie se réalise.


Puisque j'ai lu cette série dans le cadre de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents, cet article est publié simultanément sur le blog consacré à ce défi.

Partager cet article

Repost0
18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 07:00

Semaine « L'école des chats » – Jour 1


Le secret de la grotte de cristal, de KIM Jin-kyeong

Tome 1 de L'école des chats

Picquier jeunesse, 2004, 159 pages, ISBN 2-87730-739-5

Traduit du coréen par LIM Yeong-hee et Françoise Nagel

Illustrations (superbes !) de KIM Jae-hong


Nayeong (collégienne), Minjun (son petit frère) et leurs parents vivent à Séoul, en Corée. Leur vieux chat, Brin d'Osier, qui avait bien dans les 15 ans, a disparu depuis plusieurs jours, et Mori, le turbulent chaton recueilli depuis peu préfère jouer avec les chats errants du quartier... Mais un jour Mori reçoit une lettre de Brin-d'Osier. Le vieux chat raconte son départ de la maison, sa nuit de péripéties avec Boîte-à-Lettres et son arrivée à l'école des chats.


Quittons maintenant le monde des humains pour découvrir celui des chats !

Birman de Stapha Angkor Vat, connu sous le nom de Chaussettes, à cause de ses pattes blanches est le directeur de l'école.

Le professeur principal de la classe de Cristal, Aladin de Perse, surnommé Barbu et qui ressemble à une grosse pelote de laine, enseigne l'histoire. Les trois élèves de la classe de Cristal sont Brin-d'Osier, Mot-d'Amour la chatte du bureau de poste et Mandragore élevé chez un herboriste.

Le professeur principal de la classe de l'Assemblée nocturne, surnommé Professeur Kotkam, enseigne l'Art (le dessin, la lecture et l'écriture). Parmi les élèves qui apprennent à diriger une assemblée nocturne, Pilastre.

Le professeur principal de la classe des Chats Sauvages, surnommé Professeur Ultra, a des allures de lion et enseigne la science et le sport. Les trois élèves de la classe des Chats Sauvages sont Viking, Lynx et Jojo qui étudient la vie en montagne.


Le passage sur la Grotte de Cristal et les chats-ombres laissent deviner le côté sombre de ce récit fantastique.

Le cours d'histoire où les chats fascinés, apprennent le passé de leurs ancêtres (le Chat-Soleil, la déesse de la Terre chez les Égyptiens, l'Âge d'Or... Jusqu'à la création de l'école à Angkor Vat, la Prophétie qui date d'environ mille ans du chat sans « jumeau » qui ouvrira un nouvel Âge d'Or, et notre époque appelée l'Âge noir et blanc) est passionnant.

Les chats sont tous différents (physique, caractère, passé), facétieux (ils doivent s'amuser pendant les cours) et bigrement attachants !


Brin-d'Osier, Mot-d'Amour et Mandragore ont appris une partie du secret de la Grotte de Cristal mais que va-t-il se passer lorsque, suite à un stupide pari, Viking, Lynx et Jojo y entrent ? La suite demain avec le tome 2, Le cadeau magique !

 

Puisque j'ai lu cette série dans le cadre de Littératures de l'imaginaire sur les 5 continents, cet article est publié simultanément sur le blog consacré à ce défi.

 

Partager cet article

Repost0
6 mars 2009 5 06 /03 /mars /2009 08:04

L'île aux chats est un roman de KIM Chungmi paru aux éditions Thierry Magnier en juin 2008 (207 pages, ISBN 978-2-84420-666-4), traduit du coréen par YANG Jung-Hee.

 

KIM Chungmi est née en 1963 à Inch'ŏn, a fait des études de pédagogie, et vit dans le quartier de Kwaengiburi, où elle dirige une école (donc elle sait très bien de quoi elle parle dans son roman !). Elle est un grand espoir de la littérature coréenne.

YANG Jung-Hee vit entre la Corée et la France. Elle se consacre à la traduction de romans (dont littérature jeunesse) et à des tournages de documentaires. Elle a traduit plusieurs romans coréens dont Ce n'est pas la faute de Dieu de Cho Sehῠi pour L'Harmattan en 2006 et La baleine de Ch'ŏn Myŏonggwan pour Actes Sud en 2008.

 

Kwaengiburi est « le plus vieux quartier pauvre d'Inch'ŏn » (page 7), le port de Séoul. Avant c'était une île où vivaient des tigres, mais ces animaux ont disparu... Des humains sont venus s'installer ici, des familles pauvres qui se sont agglutinées sur les bancs de sable et qui ont peu à peu repoussé la mer reliant l'île à Inch'ŏn.

Avec des chapitres courts, l'auteur présente les habitants de Kwaengiburi et leur quotidien, en s'attardant plus particulièrement sur ceux que le lecteur va suivre.

 

Pak Yŏngho vient de perdre sa mère. Le jeune homme n'arrive pas à vivre seul.

Quand il rencontre les frères Yi, Tongsu et Tongjun, il décide de s'occuper d'eux, de les accueillir chez lui, de les comprendre, de les aider à être heureux et à s'épanouir.

En effet, Tongjun et son frère aîné Tongsu, ont été récemment abandonnés par leur père, parti chercher du travail ailleurs...

Mais Tongsu est un adolescent difficile qui a arrêté l'école, a de mauvaises fréquentations et commence à se droguer. De même pour son copain, Hŏ-Hŏ Myŏnghwan, un adolescent rejeté par ses parents qui le jugent « difficile ».

De son côté Tongjun est ami avec Sukja et Sukhῠi, des jumelles espiègles qui perdent leur père dans un accident sur le port et doivent soutenir leur mère enceinte.

Kim Myŏnghῠi, l'institutrice de Tongjun et des jumelles est une jeune femme qui a vécu enfant à Kwaengiburi et dont la famille a « heureusement » pu partir. Étudiante en psychologie, elle a rechigné quand elle a su que son année de stage se ferait à Kwaengiburi. Elle méprise les enfants, des bons à rien qui ne s'en sortiront pas de toute façon. Mais elle va changer au contact de Yŏngho qu'elle a connu par le passé (enfants, ils ont fréquenté la même école) et des jeunes qui vivent chez lui.

Non seulement Tongjun et les jumelles sont intelligents et bons élèves, mais Tongsu est doué pour la mécanique et Myŏnghwan pour la cuisine.

Ils vont former une nouvelle famille, recomposée, avec ses soucis mais aussi ses joies, l'affection et le partage.

 

Pas la peine de s'appitoyer sur la pauvreté, L'île aux chats est un livre optimiste qui a le parfum de la mer, des poubelles de Kwaengiburi et du kimch'i !

 

Partager cet article

Repost0
19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 10:27

Comme mes 4 autres livres pour le défi Littérature policière sur les 5 continents sont des romans parus chez 10/18, j'hésitais pour l'Asie entre ce roman coréen et d'autres parus chez 10/18. Et puis je me suis dit que je n'allais pas faire une thématique « éditeur unique » et je suis restée sur mon premier choix coréen.


La mort à demi-mots est un court roman de Kim Young-ha paru en 1996 en Corée et en 1998 chez Philippe Picquier puis réédité en 2002 chez Picquier Poche (n° 185, 139 pages, 6 €, ISBN 2-87730-606-2) et traduit du coréen par Choi Kyungran et Isabelle Boudon.

Il est amusant de constater que le titre coréen de ce livre « Naneun nareul pakwihal kwoulika ita » qui signifie « J'ai le droit de me détruire » est une citation de Françoise Sagan (lire l'avant-propos à ce sujet).


L'auteur

Kim Young-ha est né en 1968 en Corée du Sud mais il aurait passé une partie de son enfance dans la zone démilitarisée entre la Corée du Sud et la Corée du Nord. Après deux recueils de nouvelles, La mort à demi-mots est le premier roman de cet auteur qui reçoit en 1996 le prix du meilleur jeune écrivain de l'année, prix décerné par l'éditeur Munhakdongne basé dans la ville de Paju dans la province de Gyeonggi. Kim Young-ha est considéré comme un des chefs de file de la nouvelle génération d'auteurs coréens.


Mon résumé

Séoul, années 90, le narrateur est le tueur. Un tueur qui en fait ne tue pas : il rend service à des clients qu'il juge dignes de mourir ! Des personnes au bord de la mort (maladie, dépression) qu'il fait parler durant leurs rendez-vous et qu'il convainc de mourir, sous-entendu se suicider... C'est un esthète, un amoureux de peinture, de livres d'histoire et de guides touristiques (avec les honoraires versés par ses clients, il part en voyage). Il se souvient de sa première « cliente », c'était il y a deux ans, en hiver, elle s'appelait Seyoun.

Puis le lecteur fait connaissance des frères K et C : l'un est chauffeur de taxi, l'autre est cinéaste. Lorsque C est revenu de l'enterrement de leur mère, il a trouvé son frère K dans sa maison, sur son canapé avec une femme : elle s'appelait Judith puis elle aussi fut une victime du « tueur ».


Mon avis

Classé en roman policier, ce roman n'en est pas véritablement un dans le sens où n'y a pas d'enquête. En fait c'est le lecteur confronté aux personnages et à sa propre perception des choses qui « mène l'enquête » pour savoir qui est le tueur. Un des deux frères ? Quelqu'un d'autre ? Court mais intense, froid et cruel, ce petit livre met tellement le lecteur à l'épreuve que j'ai pensé à la cruauté de certains films coréens, comme Old boy de Park Chan-wook par exemple. De quoi vous donner des frissons et vous faire sentir coupable !

Je voulais aussi remercier l'ami qui m'a offert ce roman : B, merci (tu te reconnaîtras) !


 

Du même auteur chez Philippe Picquier

 

Fleur noire, ou l'histoire de plus de 1000 Coréens, au début du XXème siècle, fuyant leur pays occupé par les Japonais et vendus comme esclaves au Mexique pour récolter le sisal ou henequén. Roman de 394 pages traduit par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel, paru en janvier 2007 et dont la version poche (496 pages) est annoncée pour janvier 2009.

L'empire des lumières, racontant la vie de Kim Kieyong, un espion nord-coréen « qui a 24 heures pour prendre une décision et faire basculer sa vie, mais de quel côté ? » Roman de 384 pages traduit par Lim Yeong-hee et Françoise Nagel, annoncé pour janvier 2009 : j'ai lu les deux premiers chapitres disponibles sur le site des éditions Philippe Picquier et ça commençait vraiment bien !

 

J'espère qu'après avoir lu ce post, vous aurez envie de lire un des romans de cet auteur et de découvrir la littérature coréenne !


Dans le cadre du défi Littérature policière sur les 5 continents, cet article est également publié sur le blog consacré au défi.

Partager cet article

Repost0

Coccinelle Présente...

  • : La culture se partage
  • La culture se partage
  • : « On ne doit jamais manquer de répéter à tout le monde les belles choses qu'on a lues » Sei Shônagon in « Notes de Chevet ». Lues, mais aussi aimées, vues, entendues, etc.
  • Contact

Mes challenges

 

 

 

height="188"

 

height="200"

 

Recherche

Blog+

     

 

     

 

     

 

  bonial – catalogues, promos en ligne sans papier

 

 

TBACorange.gif

 

 

SpiralGraphics.jpg

Archives

Présente sur

Edwyn, Faiel & Cie

EdwynAV1 FaielAV1bis

 

Les défis et challenges

La page du challenge Des contes à rendre

Les partenaires
Mon profil sur Babelio.com
LivraddictLogo2.png
Matagot.jpeg
ClubLibfly.jpg
EntreeLivreLogo.png
VendrediLecture.

Où êtes-vous ?

Locations of visitors to this page

 


Tops blogs ebuzzing

Ebuzzing - Top des blogs
Ebuzzing - Top des blogs - Culture
Ebuzzing - Top des blogs - Littérature
PageRank Actuel
.
Créer un blog gratuit sur overblog.com - Contact - CGU -