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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 23:11

Ils sont nés avant 1900 et ils ont créé et/ou popularisé le roman policier !

 

Les Français

ArseneLupinIntegrale.jpgFrançois Gaillot de Pitaval (1673-1743) - Causes célèbres et intéressantes, avec les jugemens qui les ont décidées : 18 tomes ! (1734-1741)

Eugène-François Vidocq (1775-1857) – Mémoires de Vidocq, chef de la police de Sûreté jusqu'en 1827 : 4 tomes (1828-1829) ; Les voleurs (1836) ; Les vrais mystères de Paris (1844)

Honoré de Balzac (1799-1850) – Les Chouans (1829) ; Une ténébreuse affaire (1841)

Victor Hugo (1802-1885) – Han d'Islande (1823) ; Les misérables (1862)

Alexandre Dumas (1802-1970) – Le comte de Monte-Cristo (1844) ; Les Mohicans de Paris (1854)

Eugène Sue (1804-1857) – Mystères de Paris (1842-1843)

Paul Féval (1816-1887) – Les mystères de Londres (1843) ; Le Bossu (1857)

Charles Barbara (1817-1866) – L'assassinat du Pont Rouge (1855)

Alfred Assolant (1827-1886) – Les aventures du capitaine Corcoran (1867)

Jules Verne (1828-1905) – Un drame en Livonie (1904) ; L'étonnante aventure de la mission Barsac (1919) : roman terminé par son fils, Michel Verne (1861-1925)

Pierre Alexis de Ponson du Terrail (1829-1871) – La baronne trépassée (1852) ; Les exploits de Rocambole ou les drames de Paris (1859-1884)

Adolphe Belot (1829-1890) et Ernest Daudet (1837-1921) – La Vénus de Gordes (1875)

Émile Gaboriau (1832-1873) – L'affaire Lerouge (1863-1866) ; Le crime d'Orcival (1866) ; Le dossier 113 (1867) ; La corde au cou (1873)...

Émile Zola (1840-1902) – Thérèse Raquin (1867) ; La bête humaine (1890)

Henry Cauvain (1847-1899) – Maximilien Heller (1871) ; La main sanglante (1885)

Maurice Leblanc (1864-1941) – Arsène Lupin, gentleman cambrioleur (1907) ; Arsène Lupin contre Sherlock Holmes (1908) ; L'aiguille creuse (1909) ; 813 (1910)...

Gaston Leroux (1868-1927) – Le mystère de la chambre jaune (1907) ; Le parfum de la dame en noir (1908) ; Le fauteuil hanté (1909) ; Le fantôme de l'opéra (1910) ; Chéri-Bibi (1913-1925) ; Rouletabille...

Pierre Souvestre (1874-1914) et Marcel Allain (1885-1969) – Le Rour (1909) ; Fantomas (1911-1913) ; Naz-en-l'air (1912-1914)

Jacques-Napoléon Faure-Biguet, ou Jacques Decrest (1893-1954) – Enquêtes du commissaire Gilles : Hasard (1933) ; Les rendez-vous du dimanche soir (1935) ; La petite fille de Bois-Colombe (1936) ; L'oiseau poignard (1936) ; La vérité du septième jour (1939) ; Le bal de la montagne noire (1941) ; Les trois jeunes filles de Vienne (1948) ; Les chambres sans serrure (1949)...

Noël Vindry (1896-1954) – La maison qui tue (1932) ; La fuite des morts (1933) ; Le fantôme de midi (1934)...

Retrouvez cette liste de lecture sur Libfly (du moins pour les auteurs/titres que j'ai pu y trouver).

 

Les Britanniques

FuManchu1Horace Walpole (1717-1797) – Le château d'Otrante, histoire gothique (1764)

Jane Austen (1775-1817) – Emma (1815, considéré comme un roman policier sans policier ou un roman policier sans meurtre)

Mary Shelley, née Mary Wollstonecraft Godwin (1797-1851) – Frankeinstein (1818)

William Wilkie Collins (1824-1889) – La dame en blanc (1860) ; Pierre de lune (1868)...

Grant Allen (1848-1899) - Enquêtes du colonel Clay (merci à Pierre Faverolle)

Robert Louis Stevenson (1850-1894) – Le club du suicide (1882) ; L'île au trésor (1883) ; Le voleur de cadavres (1884) ; L'étrange cas du Docteur Jekyll et Mister Hyde (1886) ; Enlevé ! (1886) ; Un mort encombrant (1889)...

Arthur Conan Doyle (1859-1930) - Une étude en rouge (1887) ; Le signe des quatre, ou La marque des Q (1890) ; Le chien des Baskerville (1902) ; La vallée de la peur (1915) ; Les aventures de Sherlock Holmes (1891-1892) ; Les mémoires de Sherlock Holmes (1892-1893)...

Richard Austin Freeman (1862-1943) – L'empreinte sanglante (1907) ; L'œil d'Osiris (1911)... Romans et nouvelles avec le Dr John Thorndyke (publiés entre 1907 et 1942)

William (Tufnell) Le Queux (1864-1927) – romans d'espionnage (publiés entre 1891 et 1931)

Gilbert Keith Chesterton (1874-1936) – Les enquêtes du Père Brown (nouvelles parues entre 1910 et 1936)

John Buchan dit Lord Tweedsmuir (1875-1940) – Prêtre John (1910)... (romans d'espionnage)

Patricia Wenthworth, née Dora Amy Elles en Inde (1878-1961) – Le masque gris (1928) ; L'affaire est close (1937) ; Le chemin de la falaise (1939) ; Le rocher de la Tête-Noire (1941) ; Le châle chinois (1943)... Romans avec Miss Silver (publiés entre 1928 et 1961), l'inspecteur Lamb (1939 , 1940, 1942)...

Sax Rohmer (1883-1959) – Le mystérieux Docteur Fu Manchu (1913) ; Le crime de minuit (1915) ; Le diabolique Fu Manchu (1916) ; Les mystères du Si-Fan (1917)...

Roy Vickers (1889-1965) – Service des affaires classées (1960)

Arthur Upfield (1890-1964) L'os est pointé (1938)... Enquêtes de l'inspecteur Napoléon Bonaparte (Bony) en Australie (publiées entre 1928 et 1966)

Agatha Christie, née Agatha Mary Clarissa Miller (1890-1976) – Hercule Poirot, Miss Marple, Tommy et Tuppence... Romans et nouvelles (publiés entre 1920 et 1979)

Dorothy Leigh Sayers (1893-1957) – Lord Peter et l'inconnu (1923) ; Trop de témoins pour Lord Peter (1926) ; Le duc est un assassin (1926) ; L'autopsie n'a rien donné (1927) ; […] ; Noces de crime (1934)...

Francis Iles, pseudonyme d'Anthony Berkeley Cox (1893-1971) – Préméditation (1931) ; Complicité (1932) ; Quant à la femme (1933) ainsi que des romans sous son vrai nom avec le détective amateur Roger Sherringham (publiés entre 1925 et 2004)

Retrouvez cette liste de lecture sur Libfly (du moins pour les auteurs/titres que j'ai pu y trouver).

 

Les Américains

RaymondChandler.jpgEdgar Allan Poe (1809-1849) – Trilogie du Chevalier Auguste Dupin : Double assassinat dans la rue Morgue (1841) ; Le mystère de Marie Roget (1842-1843) ; La lettre volée (1844)

Charles Dickens (1812-1870) – Barnaby Rudge (1861) ; Le mystère d'Edwin Drood (1870)

Anna Katharine Green (1846-1935) – L'affaire Leavenworth, ou Le crime de la 5e Avenue (1878)...

Mary Roberts Rinehart (1876-1958) – L'escalier en colimaçon (1907)...

Earl Dear Biggers (1884-1933) – La maison sans clef (1925) ; Le perroquet chinois (1926) ; Derrière le rideau (1928) ; Le chameau noir (1929) ; À la rescousse (1930) ; Le gardien des clefs (1932)

Rex Stout (1886-1975) – Fer-de-lance (1934) ; La cassette rouge (1937)... Romans et nouvelles avec le détective Nero Wolfe (publiés entre 1934 et 1985)

Donald Henderson Clarke (1887-1958) – Un nommé Louis Beretti (1929)

Raymond Chandler (1888-1959) – Le grand sommeil (1939) ; Adieu ma jolie (1940) ; La grande fenêtre (1942) ; La dame du lac (1943) ; Fais pas ta rosière (1949)... Romans et nouvelles avec le détective privé Philip Marlowe (publiés entre 1934 et 1959)

Willard Huntington Wright, ou S. S. Van Dine (1888-1939) – La mystérieuse affaire Benson (1926) ; L'assassinat du canari (1927) ; Crime dans la neige (1928) ; La mort au jardin (1935) ; Un enlèvement (1936)

Erle Stanley Gardner (1889-1970) – Romans et nouvelles avec le détective Perry Mason (publiés entre 1933 et 1973)

James Mallahan Cain (1892-1977) – Le facteur sonne toujours deux fois (1934) ; Le bluffeur (1942) ; Assurance sur la mort (1944) ; Dans la peau (1947)...

Dashiell Hammett (1894-1961) – Dollars de sang, ou Le grand braquage (1924) ; La moisson rouge (1929) ; Sang maudit (1929) ; Le faucon maltais (1930) ; La clé de verre (1931)...

Raoul Whitfield (1896-1945) – Vivement mes pantoufles (1930) ; La vierge fatale (1932)

Horace McCoy (1897-1955) – On achève bien les chevaux (1935) ; Un linceul n'a pas de poches (1937) ; J'aurais dû rester chez nous (1937) ; Adieu la vie, adieu l'amour (1949) ; Le scalpel (1952)...

William Riley Burnett (1899-1982) – Le petit César (1929) ; Quand la ville dort (1949) ; Rien dans les manches (1951) ; Donnant donnant (1952)...

Retrouvez cette liste de lecture sur Libfly (du moins pour les auteurs/titres que j'ai pu y trouver).

 

Les Italiens

LinceulLaineMartina Vergani – Au fond du lac (1897)

Gaspard Invrea ou Remigio Zena (1850-1917) – Dernière cartouche (1895)

Emilio de Marchi (1851-1901) – Le chapeau du prêtre (1888)

Augusto de Angelis (1888-1944) – (commissaire Carlo de Vincenzi)

Ezio d'Errico (1892-1972) – (commissaire Émile Richard)

 

Les Allemands

Ernst Theodor Amadeus Hoffmann (1776-1822) - Das Fräulein von Scuderi. Eine Erzählung aus dem Zeitalter Ludwigs des Vierzehnten (1819-1820)

Sophie Wörishöffer, née Andresen (1838-1890) – Robert le mousse (1877)

Karl Friedrich May (1842-1912) – Le trésor du Lac d'Argent (1890)

Frank Arnaü (1894-1976) – La chaîne fermée (1929)

Erich Kästner (1899-1974) – Émile et les détectives (1928)

 

Quelques autres

Les Néo-Zélandais : Fergus Hume (1859-1932) – The mystery of a handom cab (1886) et plus de 130 romans jusqu'en 1932 ; Ngaio Marsh (1895-1982) - Un linceul de laine (1945)... Enquêtes de l'inspecteur Roderick Alleyn de Scotland Yard (32 romans publiés entre 1934 et 1982)

Le Russe : Fiodor Dostoïevski (1821-1881) – Crime et châtiment (1866)

L'Argentin : Jorge Luis Borges (1899-1986) – La mort et la boussole (1942) ; Six problèmes pour Don Isidro Parodi (1942)

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 23:41

MemoiresAne.jpgMémoires d'un âne est un roman de la Comtesse de Ségur publié en 1860. Je l'ai lu en Folio junior (220 pages) illustré par Henri Castelli (illustrations d'origine) et Danièle Bour (illustration de couverture).

 

Sofia Fiodorovna Rostopchina, comtesse de Ségur est née à Saint-Pétersbourg (Russie) le 1er août 1799. Elle passe son enfance dans le domaine familial de Voronovo près de Moscou. Son père, le Comte Fedor Vassilievitch Rostopchine était gouverneur de Moscou au moment où Napoléon est entré avec ses troupes en Russie (1812). Lorsque sa famille s'est installée en France, Sophie avait 18 ans (1817). Elle a rencontré le Comte Eugène de Ségur et l'a épousé en 1819. Il la trompait mais ils ont eu huit enfants. Elle a vécu dans leur propriété des Nouettes dans l'Orne, écrivant pour ses petits-enfants. Elle est morte à Paris le 9 février 1874.

 

L'âne Cadichon, qui se considère comme un âne savant, écrit ses mémoires pour son petit maître, Henri de Ségur. De ses premiers maîtres (de méchants rustauds qui le battaient) aux enfants dont il est le héros, il aura vécu des tas d'événements, rencontré de nombreuses personnes (méchantes ou gentilles), fait arrêté des voleurs avec de charmants gendarmes, remporté une course, remplacé un âne de cirque (Mirliflore), perdu son meilleur ami dans un accident de chasse (le chien Médor), sauvé un enfant du feu (Pauline) et un autre de la noyade (Auguste), etc. et aura surtout accompli un travail sur lui-même.

 

C'est un peu difficile de parler de ce roman... Je l'ai choisi parce que je trouvais le titre amusant (j'aime bien les ânes). Désuet, moralisateur, ce roman est sauvé par l'humour de Cadichon et par sa quête d'être meilleur pour vivre bien et en bonne entente avec les autres. Car après avoir compris qu'il n'était pas bien de se venger, l'âne Cadichon devient une bonne bête, aimante et aimée, et pourra profiter honnêtement de la vie de château.

SegurPimprenelleVoilà, je ne sais pas si j'aurai envie de relire d'autres récits de la Comtesse de Ségur... Je les avais tous lus lorsque j'étais enfant, et comme je ne suis pas une nostalgique, il vaut peut-être mieux ne pas les relire....

 

Defi2010RussieVous avez envie de lire les Mémoires de l'âne Cadichon ? Elles sont disponibles librement sur http://fr.wikisource.org/wiki/Mémoires_d'un_âne.

 

J'ai lu ce roman dans le cadre de Découvrons un auteur de Pimprenelle mais comme la Comtesse de Ségur est Russe, je pense aussi au challenge Une année en Russie.

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29 septembre 2010 3 29 /09 /septembre /2010 22:13

NouvellesGogol.jpgCoupCoeurXIXe.pngLa perspective Nevski est une nouvelle de Nicolas Gogol parue en 1835 dans le recueil Arabesques.

Le titre russe est Невский проспект.

On trouve cette nouvelle dans les Nouvelles pétersbourgeoises avec Le nez, Le portrait, Le manteau, La calèche et Le journal d'un fou.

 

Nicolaï Vassilievitch Gogol (Николай Васильевич Гоголь) ou Mykola Vassyliovytch Hohol (Микола Васильович Гоголь) en ukrainien est né le 20 mars 1809 dans la région de Poltava (centre de l'Ukraine).

Après ses études, il a quitté son pays et a travaillé dans un ministère à Saint-Pétersbourg. Il a commencé à écrire dès 1829 (poèmes, nouvelles), est devenu professeur (un de ses élèves sera Ivan Tourgueniev), a rencontré Alexandre Pouchkine, a publié des contes, des nouvelles, du théâtre. Puis il a voyagé pendant 12 ans en Europe (Allemagne, Suisse, France, Autriche, Pologne) avant de retourner en Russie, à Moscou, où il est mort le 4 mars 1852.

Vous pouvez lire une bibliographie et une chronologie des œuvres dans l'intégrale Quarto.

 

« Il n'y a rien de plus beau que la perspective Nevski […]. » (page 575, première phrase de la nouvelle).

Vraiment ?

Après une description enjouée de la perspective Nevski et de ses passants du matin au soir, l'auteur s'attache plus particulièrement à deux personnages, deux jeunes hommes : le peintre Piskariov et le lieutenant Pirogov.

L'un d'eux aura un destin tragique...

« Comme le destin se joue mystérieusement de nous ! » (page 607).

 

 L'humour de Gogol rejoint la pauvreté d'esprit et la noirceur de la vie dans ce récit parfait.

 J'aurais voulu lire plus d'une nouvelle mais avec la rentrée littéraire, je suis très occupée.  Ce n'est que partie remise car, avec les Nouvelles complètes parues en janvier 2010 aux éditions Quarto Gallimard (1008 pages, 24,90 €, ISBN 978-2-07-012494-7) dans ma bibliothèque, je reprendrai assurément ma lecture de Gogol que j'aime beaucoup.

 

C'était ma lecture pour J'aime les classiques de septembre et je la présente aussi dans le cadre de Une année en Russie, pour le défi Nouvelles sur les 5 continents (Europe) et pour le challenge Europe centrale et orientale (en tant qu'auteur ukrainien).

JaimelesClassiques Defi2010Russie.jpg

Nouvelles.jpg

ChallengeEurope

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 22:46

DaudetOmnibus.jpgPour J'aime les classiques de juin, j'ai eu envie de relire Tartarin de Tarascon, d'Alphonse Daudet (je l'avais lu enfant ). Je l'ai maintenant dans une intégrale Romans, contes, récits parue aux éditions Omnibus en avril 2006 (1111 pages, 24 €, ISBN 978-2-286-02103-0).

 

Né à Nîmes (Gard), le 13 mai 1840, Alphonse Daudet est un auteur de nouvelles, romans et théâtre. Il est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris où il est mort le 16 décembre 1897. Ses amis étaient Frédéric Mistral, le duc de Morny (dont il fut le secrétaire), Ernest Lépine, Paul Arène, Edmond de Goncourt, Léon Hennique, Marcel Proust... Parmi ses œuvres les plus connues : Le Petit Chose (1868), Les lettres de mon moulin (1869) avec La chèvre de Monsieur Seguin, L'Arlésienne, Le curé de Cucugnan, entre autres. Il existe une Association des Amis d'Alphonse Daudet fondée en 1923 par Lucien Daudet (fils de l'écrivain) et qui est située à Fontvieille (Bouches du Rhône) : http://www.alphonsedaudet.org/.

 

Après que le narrateur ait visité la maison de Tartarin de Tarascon près d'Avignon, il décide de raconter « les aventures prodigieuses » de ce héros... hors-norme.

 

« Du dehors, la maison n'avait l'air de rien. » (page 225) mais le jardin ! Des plantes exotiques de tous pays. Et le cabinet ! (Bureau-bibliothèque). Des armes de tous pays également, et des récits de chasse. C'est qu'il en a vécu des aventures, le Tartarin de Tarascon !

 

Mi Don-Quichotte mi Sancho Panza, il passe la première partie du récit tranquillement chez lui, à Tarascon, sans connaître Avignon ou même Beaucaire qui est juste de l'autre côté du pont... Et puis, un peu par obligation, le voilà parti pour Marseille et l'Algérie où il va chasser le lion ! Plutôt où il va risquer sa vie et se faire plumer !

 

Alphonse Daudet fit un voyage en Algérie en 1861-62 et commença à écrire le récit de Tartarin de Tarascon en 1869. Ce feuilleton parut d'abord dans le Petit Moniteur Universel, illustré par Émile Benassit, mais le récit était trop ironique pour ce journal populaire. Il continua donc dans le Figaro mais ni la ville de Tarascon ni la famille Barbarin de Tarascon (nom d'abord donné à Tartarin) ne pardonnèrent à l'auteur ses fantaisies. Puis le roman parut en 1872.

 

JaimelesClassiquesEn remettant ce récit dans le contexte de l'époque (deuxième moitié du XIXe siècle, Algérie française) et en le prenant comme un récit burlesque, une galéjade explique Alphonse Daudet dans la postface Histoire de mes livres, on passe un bon moment et on a envie de lire les deux suites, Tartarin sur les Alpes : nouveaux exploits du héros tarasconnais (1885) et Port-Tarascon : dernières aventures de l'illustre Tartarin (1890).

 

Clin d'œil aux Tarasconnais « car à Tarascon toutes les phrases commencent par et autrement, qu'on prononce autremain, et finissent par au moins, qu'on prononce au mouain. » (page 241).

Et autrement j'aimerais bien qu'on m'explique ce que signifie « yataganerie » au moins . Ce mystérieux substantif est utilisé au début du roman lorsque l'auteur visite le cabinet de Tartarin de Tarascon.

 

Vous avez envie de lire Tartarin de Tarascon ? Le roman est disponible en ligne sur http://fr.wikisource.org/wiki/Tartarin_de_Tarascon.

Pour ceux qui n'ont pas le temps de le lire mais qui veulent l'écouter en étant devant leur ordinateur, la version audio (libre) sur http://www.audiocite.net/livres-audio-gratuits-romans/alphonse-daudet-tartarin-de-tarascon.html.

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 23:31

CyranoBergerac1.jpgCoupCoeurXIXe.pngCyrano de Bergerac est une comédie héroïque en cinq actes d'Edmond Rostand créée en 1897.

Il existe plusieurs éditions (de 300 à 400 pages selon la taille du texte), brochée, poche, scolaire, anthologie, recueil et même en bande dessinée. J'illustre mon article avec deux de mes couvertures préférées.


Edmond Rostand (son nom complet est Edmond Eugène Alexis Rostand) est né à Marseille le 1er avril 1868 dans une famille aisée (son père est économiste). Il passe ses étés à Bagnères de Luchon (une station thermale de Haute-Garonne, en Midi-Pyrénées). Il étudie le Droit à Paris et il est publié dès 1887. Il est élu à l'Académie française en 1901. Il est mort à Paris le 2 décembre 1918 (de la grippe espagnole) mais il est enterré dans sa ville natale.

Parmi ses œuvres : un vaudeville (Le gant rouge, 1888), des comédies (dont Cyrano de Bergerac, 1897), des drames (comme L'Aiglon, 1900), de la poésie.

Les fils qu'il a eus avec son épouse Rosemonde Gérard (1866-1953, poétesse) sont les célèbres Maurice Rostand (1891-1964, romancier, poète et dramaturge) et Jean Rostand (1894-1977, écrivain et biologiste, académicien).

Un site sur Edmond Rostand et un autre dédié à Cyrano de Bergerac.


Attention histoire dévoilée en partie !!!


Premier acte : Une représentation à l'hôtel de Bourgogne

1640, Paris, salle de l'hôtel de Bourgogne où va jouer Clorise.

Parmi la foule qui s'installe au parterre, des cavaliers, des bourgeois, des pages, des marquis gascons dont le jeune Christian de Neuvillette qui va entrer dans les Gardes en tant que Cadet.

Christian est amoureux d'une belle jeune fille (il ne connaît pas encore son nom) et il a toutes ses chances car il est très beau mais... : « Je n'ose lui parler car je n'ai pas d'esprit. » prouve qu'il est lucide sur sa condition de « bon soldat timide ». Puis Christian apprend que sa bien-aimée se nomme Magdeleine Robin, surnommée Roxane, et qu'elle est promise au Comte de Guiche...

Mais Clorise va commencer. Alors que Montfleury commence sa tirade, Cyrano intervient, l'oblige à se taire et fait le spectacle ! Ensuite il part à la porte de Nesle (les comédiens et la foule lui font un cortège) se battre seul contre cent hommes qui veulent tendre un piège à son ami Lignière, un poète.


Répliques cultes !

« Un ivrogne doit boire son bourgogne... (Il boit.) à l'hôtel de Bourgogne ! ».

Et évidemment celles sur le nez de Cyrano : « Un nez !... Ah ! Messeigneurs, quel nez que ce nez-là !... », « Apprenez que je m'enorgueillis d'un pareil appendice, […]. », « C'est un roc !... c'est un pic !... c'est un cap ! Que dis-je, c'est un cap ?... C'est une péninsule ! », etc.


CyranoBergerac2.jpgDeuxième acte : La rôtisserie des poètes

Rue Saint-Honoré, dans la boutique de Ragueneau, rôtissier-pâtissier.

Ami de Cyrano et des poètes, Ragueneau n'hésite pas à les laisser manger contre leurs écrits, ce qui ne convient pas du tout à son épouse, Lise, qui a fait fabriquer des sacs en papier avec prose et poèmes ! « Fourmi !... n'insulte pas ces divines cigales » ! » lui répond-il.

Cyrano y rencontre Roxane qui est sa cousine. « Je me suis donc battu, madame, et c'est tant mieux, Non pour mon vilain nez , mais bien pour vos beaux yeux. » mais celle-ci lui avoue qu'elle est amoureuse d'un beau jeune homme qu'elle a vu à la Comédie. « Il a sur son front de l'esprit, du génie, Il est fier, noble, jeune, intrépide, beau... » : la pauvre, elle se fait des idées !

Cyrano me plaît beaucoup, il veut être libre, indépendant, et ne pas être obligé d'écrire pour les puissants.

Alors qu'il raconte à la demande générale ses exploits, Christian l'interrompt continuellement en faisant des allusions à son nez mais Cyrano n'ose rien dire au bien-aimé de Roxane et lui propose finalement : « Dis, veux-tu qu'à nous deux nous la séduisions ? ».


Troisième acte : Le baiser de Roxane

Roxane connaît les lettres de Christian (Cyrano) par cœur mais elle est toujours courtisée – et promise – à Monsieur de Guiche... Heureusement ce dernier doit partir pour le siège d'Arras où il est nommé mestre de camp ! Roxane use d'un subterfuge pour que le régiment des Cadets dont fait partie Christian (et Cyrano) reste à Paris. Christian parle seul avec Roxane mais il se montre tellement sot qu'elle le renvoie. Cyrano rattrape le coup avec la scène du balcon (clin d'œil à Roméo et Juliette ?). Cyrano s'emporte un peu : « Ah ! que pour ton bonheur je donnerais le mien […]. » mais l'affaire est faite pour Christian !


Quatrième acte : Les Cadets de Gascogne

Monsieur de Guiche ayant compris la ruse de Roxane a bien sûr envoyé le régiment des Cadets à Arras. Mais le siège se prolonge, il y a de nombreux morts, les survivants meurent de faim... « Qu'est-ce qu'on pourrait bien dévorer ? (Cyrano, lui jetant le livre qu'il tient à la main.) L 'Iliade. » : éclat de rire ! Enfin Cyrano écrit deux fois par jour des lettres à Roxane au nom de Christian et risque à chaque fois sa vie pour les envoyer. Mais Roxane arrive dans un carrosse conduit par Ragueneau et rempli de bonnes nourritures et boissons : de quoi remonter le moral des troupes ! Mais Christian...


Cinquième acte : La gazette de Cyrano

Automne 1655, Paris, couvent des Dames de la Croix où Roxane s'est retirée après la mort de Christian. De temps en temps, Monsieur de Guiche lui rend visite, elle lui a pardonné et ils sont devenus amis. Chaque semaine, Cyrano vient également la voir et lui raconte ce qui se passe à Paris. Mais ce jour-là...


JaimelesClassiquesJ'ai essayé de ne pas trop en dire à la fin car il faut que vous puissiez le lire et garder le plaisir de la découverte et du suspense.

Je l'avais déjà lu, deux fois, peut-être même trois, mais le charme était encore au rendez-vous pour cette nouvelle lecture ! J'en déduis que cette histoire est intemporelle et apporte quelque chose à chaque lecture.

En plus, c'est vraiment drôle.


Note : Edmond Rostand cite Théophraste Renaudot (1586-1653) et parle de sa Gazette. Effectivement, Renaudot est un des fondateurs de la presse avec sa Gazette qu'il a lancé le 30 mai 1631 avec le soutien de Richelieu (1585-1642). Ce journal – le plus ancien en France – paraîtra jusqu'en 1915. Cent-vingt numéros de la Gazette sont consultables librement sur Gallica.

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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 08:42

Balzac1.jpgCoupCoeurXIXe.pngAvec tous ces nouveaux défis et challenges, j'ai failli oublier ma lecture de février pour J'aime les classiques !.

 

La maison du Chat-qui-pelote est un roman qu'Honoré de Balzac a écrit en 1829 et qui est paru en 1830.

 

JaimelesClassiquesJe l'ai lu dans une intégrale mais vous avez le choix entre plusieurs éditions.

Folio Classique, février 1983

Garnier-Flammarion, Littérature française, janvier 1993

Garnier-Flammarion, Étonnants classiques, novembre 1998

Le Livre de Poche, Classiques, avril 1999

La Bibliothèque Gallimard, mai 2004

in La Pléiade : La comédie humaine, tome 1, Études de mœurs : scènes de la vie privée, janvier 2001

in Omnibus : La comédie humaine, tome 1, décembre 2006

Entre 100 et 120 pages selon les éditions.

CD Audio : Livraphone, février 2003

 

Vous souhaitez lire cette nouvelle en ligne ? Elle est disponible sur http://fr.wikisource.org/wiki/La_Maison_du_chat-qui-pelote.

 

Rue Saint-Denis, la maison du Chat-qui pelote : au rez-de-chaussée, le commerce et à l'étage, la maison où habite Monsieur Guillaume le marchand-drapier, son épouse née Chevrel, leurs deux filles et les apprentis.

MaisonChatPelote.jpgLe mode de vie : austère malgré l'aisance financière et... religieux, le dimanche matin.

Les deux filles : l'aînée Virginie aime en secret Joseph Lebas, le premier apprenti de son père, et la cadette Augustine est tombée amoureuse de Théodore de Sommervieux, un jeune peintre rencontré au musée, la seule fois où elle est sortie avec sa tante.

Le père ne voudrait pas que sa fille épouse un artiste, genre d'hommes qu'il juge instable et dépensier, mais il se laisse quelque peu attendrir par sa fille, et voit aussi le fait que le jeune peintre né aristocrate possède de la fortune.

Évidemment l'histoire va mal se finir...

 

Cette étude de mœurs, à la fois roman (court), nouvelle (longue) et fable moralisatrice, qui ouvre La comédie humaine, est idéale pour découvrir le quartier de Saint-Denis et la vie des commerçants du début du XIXe siècle.

Balzac décrit tout de façon minutieuse, le quartier, l'enseigne et la maison de l'extérieur, puis l'intérieur, ensuite les personnages, le père, la mère, les filles, le jeune homme qui observe depuis le trottoir d'en face. Ces longues descriptions déplaisent aux lecteurs qui n'apprécient pas cet auteur, mais j'aime beaucoup justement la beauté et le détail de ces descriptions.

Balzac se moque aussi de ses personnages, gentiment et habilement, leurs disgrâces physiques, leur façon étriquée de voir les choses, le fait de ne pas profiter de leur argent pour vivre bien, leur manque de culture, d'esprit et de conversation.

 

Un autre qui dépeint son époque et les gens qui la vivent, c'est Maupassant que j'aime aussi beaucoup (peut-être une prochaine lecture pour le challenge).

 

Une excellente adaptation cinématographique a été réalisée en 2009 par Jean-Claude Verhaeghe dans le cadre de la collection Au siècle de Maupassant : Contes et nouvelles du XIXe siècle, et diffusée en mars sur France 2.

 

Je vais vous dire une chose, je n'avais pas lu Balzac depuis... une quinzaine d'années ! Ça fait du bien de relire les classiques !

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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 06:14
Vous rappelez-vous Le Suédois, de Christophe Gaultier ? Cette bande dessinée était adaptée d'un roman de Stephen Crane et, intéressée par cet auteur américain du XIXe siècle, j'avais émis l'hypothèse de lire une de ses œuvres.

 

The bride comes to Yellow Sky / La mariée arrive à Yellow Sky est une nouvelle de Stephen Crane présente dans Nouvelles américaines classiques (Presses Pocket bilingue, septembre 1987, ISBN 2-266-03540-1 ; la couverture ci-contre est celle de la réédition de décembre 2004).

Cette nouvelle est parue en 1896 après un voyage de l'auteur dans le sud-ouest des États-Unis et au Mexique.

 

Stephen Crane est né le 1er novembre 1871 dans le New Jersey. Son père, qu'il a perdu à l'âge de huit ans, était un révérend méthodiste. À New York, il est devenu journaliste et a écrit deux romans : Maggie, a girl of the street (l'histoire d'une jeune fille dans les quartiers misérables de New York) en 1893 et The red badge of courage (sur la Guerre de Sécession) en 1895. Puis il a été correspondant de guerre à Cuba et a écrit The open boat and other tales (suite à un naufrage) en 1898. Malade, il s'est installé en Angleterre avec son épouse et il est devenu ami avec Henri James et Robert Conrad. Il est mort de la tuberculose le 5 juin 1900 à Badenweiler, dans la Forêt Noire, où il était soigné : il n'avait que 29 ans... Il a laissé aussi des poèmes et des nouvelles.

Vous pouvez avoir plus d'informations sur le site de la Stephen Crane Society et il est possible de lire en ligne ou de télécharger les textes de Stephen Crane sur Project Gutenberg par exemple.

 

StephenCraneThe bride comes to Yellow Sky comporte 3 chapitres.

1er chapitre : Jack Potter, shérif de Yellow Sky vient de se marier à San Antonio. Il est un peu inquiet car il n'a prévenu personne, ni ses administrés ni ses amis. En attendant, le voyage en wagon Pullman à travers le Texas et la Californie en compagnie de son épouse se passe vraiment bien.

2ème chapitre : Potter et sa femme viennent d'arriver à Yellow Sky et se hâtent de rentrer chez eux mais au saloon du Gentleman Las, le patron et les clients se sont barricadés. En effet, Scratchy Wilson est un brave gars mais quand il est saoul, comme c'est le cas maintenant, il tire !

3ème chapitre : Wilson n'a trouvé personne avec qui se battre, à part le chien du saloon qui a fui au galop, et il est très en colère. Il se rappelle alors son vieux copain Potter et se dirige vers sa maison pour provoquer un combat. C'est à ce moment qu'arrivent le shérif et son épouse...

 

Ce n'est pas un exploit de lire une nouvelle en anglais, ou plutôt en américain, mais j'ai toujours du mal à le faire (mots et expressions inconnus ou oubliés, fainéantise...). Avec cette version bilingue, les notes explicatives en bas de page ont été les bienvenues, d'autant plus que l'écriture date du XIXe siècle ! De même, lire la page de gauche en américain puis vérifier sur la page de droite en français que j'avais bien tout compris a été également profitable. Évidemment, la lecture est moins fluide mais finalement, je devrais renouveler cette expérience enrichissante plus souvent ! Au fait, la nouvelle était intéressante, je pense que pour un gentleman de New York, même habitué aux quartiers pauvres, la violence de l'Ouest américain devait être un excellent mobile pour écrire !

 

Article n° 400.

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28 mars 2007 3 28 /03 /mars /2007 15:17
Hier soir, les deux derniers films consacrés à Maupassant ont été diffusés sur France 2.

Miss Harriet réalisé par Jacques Rouffio avec Jérémie Rénier et Laure Killing
Lors d'un repas avec des amis, Léon Chenal répond à une invitée qui a remarqué une toile étrange. Le maître de maison se plonge alors dans son passé pour raconter ses débuts de jeune peintre quand il vagabondait d'auberge en auberge. Un jour de mai, à Bénouville, un village normand, il rencontre une anglaise, Miss Harriet, qui vit seule à l'auberge. La dame est très mystérieuse, ne parle à personne, ne pense qu'à Dieu et à la création divine. Voyant les peintures du jeune homme, elle va peu à peu se dérider. Mais Chenal entretient une petite liaison avec Céleste, la bonne de l'auberge.

Toine réalisé par Jacques Santamaria avec Joël Demarty et Anne Plumet
Toine est un aubergiste qui pense plus à boire et à rire avec les clients que d'aider son épouse. Il fait aussi la meilleure Fine de la région. Mais après une attaque qui lui paralyse les jambes, Toine est cloué au lit. Sa femme, toujours mécontente, le trouve encore plus inutile que lorsqu'il servait à boire ! La demande de poulets étant de plus en plus élevée, elle l'oblige à couver des oeufs au chaud, sous ses bras, car elle n'a qu'une seule poule-couveuse. Cet événement attire tous les gens du village qui veulent voir la naissance des poussins !

J'avoue que Miss Harriet (1883) m'a un peu ennuyée pourtant les images étaient belles, colorées et lumineuses, peut-être est-ce du à la lenteur du récit, à la voix off, je ne sais pas. Quant à Toine (1885), c'était vraiment drôle malgré le drame que subit Toine.

Comme ces soirées Maupassant sont terminées, je vous invite à nouveau à lire cet auteur dans le texte chez Les Amis de Maupassant.

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22 mars 2007 4 22 /03 /mars /2007 10:05
Mardi soir, c'était la troisième soirée de Chez Maupassant, contes & nouvelles sur France 2.

Le père Amable réalisé par Olivier Schatzky avec Fred Ulysse et Céline Sallette

Le père Amable est un veuf bourru et entêté qui vit dans sa petite ferme normande avec son fils unique Césaire. Il refuse que ce dernier marie la jolie Céleste Lévesque parce qu'elle élève seule un fils qu'elle a eu avec Victor Lecoq, le domestique du propriétaire voisin. Grâce au curé, Césaire épouse Céleste. Elle et son enfant deviennent des Houlbrèque et s'installent à la ferme mais le vieux les rejette. Pour ne pas être redevable à son père, Césaire travaille de plus en plus et se tue à la tâche laissant le vieil homme avec une belle-fille qu'il déteste malgré son dévouement.

Hautot, père & fils réalisé par Marc Rivière avec Jean Rochefort et son fils Julien Rochefort
Baptiste Hautot a invité quelques amis dans sa maison d'Ainville pour une partie de chasse mais ayant trébuché et lâché son fusil, une rafale de plomb lui a déchiré le ventre. Sur son lit de mort, il révèle a son fils unique que depuis son veuvage, il a fréquenté une autre femme à Rouen et lui fait jurer qu'il prendra soin d'elle car c'est une brave fille, fidèle et travailleuse. Deux jours après, le père Hautot est enterré et le lendemain, César Hautot se rend au 18 rue de l'Eperlan à Rouen où il rencontre Caroline Donet, une très belle femme, jeune, couturière de son métier, qui lui présente son jeune fils Emile.

Décidément, encore deux drames, assez cruels puisqu'il y a mort d'homme, mais la vie continue et aussi bien Céleste (dans le Père Amable - 1886) que César et Caroline (dans Hautot, père & fils - 1889) reprennent le dessus et vont de l'avant en faisant le meilleur choix possible.

Mardi prochain, 27 mars, les deux derniers films : Miss Harriet (1883) et Toine (1885) et n'oubliez pas que vous pouvez lire Maupassant en ligne sur Les Amis de Maupassant.

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14 mars 2007 3 14 /03 /mars /2007 08:53
Je n'ai pas voulu rater la deuxième soirée Maupassant sur France 2 mardi soir.

L'héritage réalisé par Laurent Heynemann avec Eddy Mitchell et Chloé Lambert
Au Ministère de la Marine, César Cachelin, ancien sous-officier d'infanterie de marine, devenu commis principal partage son bureau avec le vieux Père Savon, Messieurs Maze, Pitolet, Lesable et Boissel. En dehors de Lesable, tout ce beau monde travaille mais n'en fait pas trop et ne pense qu'aux avancements et gratifications annuelles. Cachelin lui pense à autre chose : marier sa fille, Coralie à un homme travailleur et raisonnable car la jeune femme doit hériter de sa vieille sœur millionnaire, Charlotte. Son dévolu tombe sur Lesable : invitation à dîner, suivi sérieux et mariage un mois plus tard. L'affaire est dans la poche et le jeune couple s'installe dans l'appartement d'à côté, se devant de donner un petit-fils à Cachelin et un neveu à la vieille millionnaire. Mais quinze mois après, Cora (pour les intimes) n'est toujours pas enceinte et la vieille meurt en laissant un testament chez le notaire, Maître Belhomme : si Coralie n'a pas d'enfant avant une date butoir, le million ira aux œuvres de bienfaisance... Malheureusement toutes les tentatives du couple s'avèrent vaines et Cachelin cherche la solution miracle. Maupassant montre bien le train-train quotidien des fonctionnaires, la petitesse et la mesquinerie des gens.

Deux amis réalisé par Gérard Jourd'hui avec Philippe Torreton et Bruno Putzulu
Bien que se retrouvant tous les dimanches à la pêche, le mercier Sauvage et l'horloger Morissot ne sont pas véritablement amis et ne parlent que peu, ayant chacun une vie médiocre. Mais lorsqu'ils se revoient pas hasard dans Paris assiégée par les Prussiens, ils vont boire une absinthe et dissertent sur leurs souvenirs du bord de l'eau. Ils décident alors de retourner une journée à la pêche à l'île Marante mais les Prussiens leur tombent dessus et pensent qu'ils sont des espions. Amis à la vie à la mort ?! Maupassant montre en fait l'amitié qui aurait pu se développer entre les deux hommes et l'absurdité de la guerre.

Tout comme les films de mardi dernier, ces deux œuvres sont des drames, familial pour L'héritage (1884), humain pour Deux amis (1883) et Maupassant décrit si bien la vie de son époque que je vous conseille de le lire : ses textes sont disponibles en ligne sur le site des Amis de Maupassant.

Mardi prochain : Le père Amable (1886) et Hautot, père & fils (1889).
Mardi 27 mars : Miss Harriet (1883) et Toine (1885).

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