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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 04:34

Vertiges mortels est un roman de Neal Baer et Jonathan Greene paru aux éditions Ma dans la collection Pôle noir en septembre 2012 (369 pages, 20 €, ISBN 978-2-822-40168-5). Kill switch (2012) est traduit de l'américain par Pascal Aubin.

 

Je remercie Gilles Paris de m'avoir envoyé ce thriller mortel !

 

Neal Baer, né en 1955, est pédiatre. Il est connu pour les scénarios des séries télévisées Urgences, et Law & Order : Special Victims Unit.

 

Jonathan Greene est scénariste et il est connu pour la série New York, unité spéciale.

 

Claire Waters, psychiatre depuis dix ans, se spécialise en médecine légale. Elle va travailler avec le docteur Paul Curtin et interroger Todd Quimby à la prison de Rikers Island à New York.

Todd Quimby avait neuf ans, en 1985, lorsque sa mère fut arrêtée pour le meurtre du père devant lui.

« Elle avait traité des centaines de patients atteints de dépression, de manies, de schizophrénie, de tout l'éventail des désordres psychiatriques, et avait la conviction que des anomalies chimiques et structurelles du cerveau étaient responsables des pulsions qui poussaient tant de gens à commettre des crimes. » (page 18).

Mais interroger Quimby fait remonter à la surface son passé, le kidnapping de sa meilleure amie, Amy Danforth, en sa présence. Perturbée, elle donne un avis favorable pour la sortie de Quimby.

Nick Lawler est appelé sur une enquête menée par la brigade criminelle de Manhattan avec un cadavre de femme aux yeux brûlés.

« Ce que nous avons, patron, ce sont trois filles mortes en deux jours. […] Nous savons que c'est son patient qui commet ces meurtres. » (page 123).

 

Vertiges mortels est un bon thriller qui tient en haleine même si ce n'est pas un chef-d'œuvre. Cependant, il est réellement intéressant car les auteurs ont voulu montrer qu'il faut affronter les traumatismes du passé (en particulier ceux de l'enfance) pour pouvoir bien avancer dans la vie. Et les personnages, Claire Waters, Nick Lawler et Todd Quimby, sont intrigants. Un bon point : pas de fioritures, on entre dans le vif du sujet et ça s'enchaîne très vite (ben oui, le tueur a des pulsions et il veut sûrement rattraper le retard pris durant son enfermement !).

Parfait pour ceux qui aiment lire du thriller l'été !

 

Une lecture pour les challenges 1 % de la rentrée littéraire 2012 (qui se termine le 31 juillet), Cercle de lecture de Tête de Litote (ronde 11, gros livres), Premier roman, Thrillers et polars.

 

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10 juillet 2013 3 10 /07 /juillet /2013 04:23

Le challenge Thrillers et polars est terminé et Liliba remet le couvert du 5 juillet 2013 au 5 juillet 2014 ! Alors, c'est parti pour un nouveau Challenge Thrillers et polars !

 

Inscription et infos chez Liliba.

 

De nouveaux logos : mes préférés sont celui avec la rose et celui avec le couteau ensanglanté.

 

Les mêmes catégories mais avec un seuil augmenté.

Touriste planqué : 8 thrillers ou polars

Téméraire du dimanche : 15 thrillers ou polars

Même pas peur : 25 thrillers ou polars.

 

Et, comme l'année dernière, je vais commencer en Touriste planqué en espérant augmenter.

 

Les thrillers et polars lus pour ce challenge

1. Vertiges mortels, de Neal Baer et Jonathan Greene (États-Unis)

2. La vengeance de Baudelaire, de Bob van Laerhoven (Belgique)

3. Du sang sur la toile, de Miyuki Miyabe (Japon)

4. Le lutteur de sumo, de Daniel Picouly (France)

5. Les Justes, de Michael Wallace (États-Unis)

6. Kaïken, de Jean-Christophe Grangé (France)

7. Bestseller, de Jesse Kellerman (États-Unis)

8. Au pied du mur, d'Elisabeth Sanxay Holding (États-Unis)

9. Le collectionneur de chair, de C.E. Lawrence (États-Unis)

10. Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, de Jonas Jonasson (Suède)

11. Herbe noire, de Pierre Willi (France)

12. Les impliqués, de Zygmunt Miłoszewski (Pologne)

13. Le secret de Cracovie, de Małgorzata et Michał Kuźmiński (Pologne)

14. Code 1879, de Dan Waddell (Angleterre)

15. La palette de l'ange, de Catherine Bessonart (France)

16. L'Ange sanglant, de Claude Merle (France)

17. Maisie Hitchins – L'affaire des pièces volées, de Holly Webb (Angleterre)

 

5 juillet 2014 : c'est fini ! Dommage, j'en ai lu dont je n'ai pas eu le temps de parler... J'ai donc honoré la catégorie Téméraire du dimanche avec 17 romans policiers présentés et 7 pays représentés (États-Unis, Belgique, Japon, France, Suède, Pologne et Angleterre). Pas mal mais je peux mieux faire.

 

(Vous pouvez cliquer sur les logos pour les voir en taille réelle).

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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 03:54

Stone Island est un thriller d'Alexis Aubenque paru aux éditions Toucan Noir le 3 juin 2013 (424 pages, 9,90 €, ISBN 978-2-81000-535-2).

 

Je remercie Pauline de m'avoir envoyé ce roman. Je ne connaissais ni cet auteur ni cette maison d'éditions !

 

Fiona Taylor, une jeune avocate de 25 ans (elle est tout juste diplômée de l'université de Yale), vit avec ses parents adoptifs dans le Maine (aux États-Unis).

Elle reçoit une lettre lui disant que Harry McGregor, son père biologique qu'elle n'a jamais connu, est mort en tombant de son bateau, et qu'elle hérite de l'immense domaine de Richmond, une des plus vieilles maisons de l'archipel de Stone Island et d'une grosse partie de l'île (sauf la jungle, représentant un quart de l'île, où vivent des tribus autochtones qui se gèrent elles-mêmes).

Fiona laisse tout tomber pour se rendre à Stone Island via l'Australie.

En montant au domaine de Richmond, le taxi qui la conduit croise une voiture qui provoque un accident. Pour le taxi, c'est simplement de la tôle froissée mais pour l'autre véhicule, c'est le précipice... Dans la voiture, il y avait un ami de Harry McGregor, Manuarii Keawe, le roi de la noix de coco et son fils aîné, Temoe, tous deux morts. Mais le père était blessé suite à l'irruption d'un tueur dans leur maison et l'adolescent conduisait son père à l'hôpital.

Au domaine, Fiona rencontre Miss McGregor, sa grand-mère et les vieux domestiques Ma'ohis. Mais cela ne se passe pas très bien avec la vieille femme. « […] le doute la submergea. Que faisait-elle là ? Était-ce raisonnable de réveiller le passé ? » (page 56).

Pour le commandeur Jack Turner, qui depuis la mort de leurs parents il y a 15 ans, élève sa sœur (Joyce a maintenant 18 ans et se comporte en rebelle), « l'accident » en mer de McGregor, la tentative de meurtre sur Keawe et l'assassinat de Melissa Tehiva, une jeune prostituée, sont liés mais... Comment lier tout ça ?

Sans le savoir, Fiona est au cœur de l'enquête !

 

Quelques extraits

« Les Ma'ohis de la ville étaient comme des animaux domestiqués. Ils avaient perdu tout repère, adopté les croyances des colons et rejeté les vraies divinités fondatrices de leurs peuples. » (page 117).

« Quiconque n'a jamais foulé le sol d'une île du Pacifique n'a jamais vraiment vécu. » (page 220).

« Un grand avocat se doit de défendre les causes perdues d'avance, les causes les plus indéfendables. Car pour qui sait y regarder de plus prêt, rien n'est vraiment indéfendable. Chaque crime, aussi terrible soit-il, n'est jamais le simple fruit d'un acte monstrueux, mais bien l'enchaînement de toute une foule de responsabilités individuelles. » (page 349).

 

Quel suspense ! Je me demandais si l'auteur était américain ou australien. Pas du tout ! Alexis Aubenque est Français ! Après des études d'économie, il écrit : entre 2002 et 2008, de la science-fiction (plutôt space opera) et, depuis 2008, du thriller avec la série de River Falls aux éditions Calmann-Levy puis en 2012, Canyon creek (que j'ai bien envie de lire !) aux éditions Toucan.

 

La couverture annonce « certaines familles cachent de terribles secrets... ». De terribles secrets, oui, que Fiona et le lecteur vont découvrir au bout d'un suspense qui va crescendo sur une île exotique qui pourrait ressembler au paradis s'il n'y avait pas... tous ces humains ! Blancs ou Ma'ohis, de toute façon la nature humaine est la même. En fait, il y a pas mal de personnages mais la lecture est très fluide et je ne me suis jamais perdue au milieu de tout ce petit monde. Il y a bien sûr l'enquête avec de l'action et des rebondissements mais aussi des moments de conflits entre Fiona et sa grand-mère, des moments plus calmes où Fiona sort avec ses nouveaux amis, et aussi Jade Lohan une journaliste un peu trop curieuse, Jennifer l'ex de Jack Turner de retour d'Australie, le Cardinal et ses gangsters, et puis Tu Ra'i Po qui se prend pour le fils d'un dieu investi d'une mission de purification du peuple Ma'ohi.

Un thriller que j'ai dévoré, rythmé, bien ficelé, dépaysant à souhait. Et l'épilogue... ah, une suite, superbement annoncée : oui ! Un auteur à suivre assurément !

 

Une excellente lecture que je mets dans le Cercle de lecture de Tête de Litote (la 11e ronde pour juillet-août concerne les gros livres, de plus de 350 pages) et dans les challenges Des îles et des livres et Thrillers et polars.

 

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5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 03:55

Miss Fisher enquête ! est une série télévisée australienne diffusée en ce moment le dimanche soir sur France 3. Il y a 13 épisodes de 55 minutes chacun. Le titre original de la série est Miss Fisher's Murder Mysteries et les épisodes, réalisés en 2011 par Kate Dennis, sont tout droit inspirés des romans de Kerry Greenwood publiés aux éditions 10/18.

 

Phryne Fisher

(l'héroïne)

Dorothy 'Dot' Williams

(l'employée de Phryne)

Dr Elizabeth Macmillan

(la meilleure amie de Phryne)

Tante Prudence

(la tante de Phryne)

Les trois épisodes diffusés le dimanche 2 juin 2013 :

 

1. Cocaïne blues

Phryne Fisher quitte Londres pour retourner à Melbourne, la ville où elle est née, après des années d'absence. Au moment où elle descend du bateau, John Andrews, le mari de sa cousine, meurt empoisonné alors qu'une jeune femme de chambre (Alice) quitte la maison. Phryne va enquêter au grand dam du commissaire Jack Robinson et recueillir Dorothy Williams, la deuxième femme de chambre renvoyée par sa cousine. Elle va aussi à la prison rendre visite au meurtrier de sa jeune sœur : l'homme n'a jamais avoué et se dit innocent.

Une héroïne glamour, originale et un bon rythme. En plus de l'enquête sur le meurtre de John Andrews, il y a Bert et Cec, les chauffeurs de taxi communistes, un beau danseur franco-russe, un trafic de cocaïne, le médecin boucher qui fait des avortements et la maquerelle des bains turcs.

 

2. Le crime du Ballarat Express

Phryne Fisher et Dorothy Williams (surnommée Dot) montent à bord du Ballarat Express. La détective va récupérer la voiture qu'elle vient d'acheter. Mais, en pleine nuit, le train s'est arrêté... Madame Henderson a disparu et sa fille a été chloroformée.

Un gros clin d'œil au crime de l'Orient Express ! Encore une fois, Phryne Fisher va être dans les pattes du commissaire Jack Robinson et de l'inspecteur Hugh Collins. En plus de l'enquête, il y a les jeunes voleuses et l'hypnotiseur malhonnête. La maison de Phryne, qu'est-ce qu'elle est belle ! Et le majordome, Monsieur Butler, est très sympa, très british.

 

3. La musique du diable

Phryne Fisher passe la soirée au Moulin Vert et retrouve Charles Freeman qui souhaite lui vendre son avion. Mais pendant qu'elle danse, Leonard Stevens tombe, mort sur la piste de danse. Or, juste avant, Phryne Fisher avait vu son ami se disputer avec cet homme, et Charles Freeman a disparu.

Ambiance jazz pour cet épisode dans lequel Phryne Fisher retrouve deux amis d'enfance, dont un qui lui avait appris à piloter un avion avant la guerre. L'enquête est complétée par le choix de vie de Charles Freeman et par la vie de la chanteuse de jazz, une Noire américaine mariée avec un Blanc en Australie.

 

Les rôles

Essie Davis est Phryne Fisher.

Nathan Page est le commissaire Jack Robinson.

Hugo Johnstone-Burt est le détective Hugh Collins.

Miriam Margolyes est Tante Prudence, la tante de Phryne.

Tammy McIntosh est le Dr Elizabeth Macmillan, la meilleure amie de Phryne.

Nicholas Bell est Murdoch Foyle, l'homme arrêté pour la mort de Janey, la sœur de Phryne.

Ashleigh Cummings est Dorothy Williams, moitié femme de chambre moitié assistante.

Richard Bligh est Monsieur Butler, le majordome.

Travis McMahon est Bert, le chauffeur de taxi devenu le chauffeur de Phryne.

Anthony Sharpe est Cec, l'assistant de Bert et donc de Phryne.

Ruby Rees Wemyss est l'orpheline recueillie dans Le crime du Ballarat Express.

 

Jack Robinson

(le commissaire)

Hugh Collins

(l'inspecteur amoureux de Dot)

Mr Butler

(le majordome de Phryne)

Je suis sous le charme ! J'ai déjà entendu parler des romans de Kerry Greenwood (plusieurs d'entre eux ont été présentés dans le défi Littérature policière sur les 5 continents pour l'Océanie) mais je n'en ai jamais lu. Du coup, la série est la bienvenue pour faire plus ample connaissance avec Phryne Fisher ! D'autant plus que 10/18 n'a plus l'air d'éditer les romans.

 

Bert

(chauffeur et assistant)

Cec

(chauffeur et assistant)

Jane

(orpheline recueillie)

Murdoch Foyle

(le meurtrier de Janey)

 

Née à Melbourne, dans une famille pauvre, l'enfance de Phryne Fisher a été traumatisée par l'assassinat de sa sœur, Janey. Après la guerre (de 1914-1918) et la mort de membres de sa famille en Angleterre, elle a fait un gros héritage. Elle se retrouve alors avec un titre (elle est affilié à la famille royale anglaise), une immense fortune et une bonne éducation. Ce qui lui permet d'être indépendante mais aussi extravagante et un brin provocatrice. Dès son retour à Melbourne (années 1920), elle est confrontée à un meurtre. Comme elle est curieuse, observatrice, vive d'esprit, énergique et que la veuve est sa cousine, Phryne Fisher se mêle de l'enquête. Elle tient tête au commissaire Jack Robinson, qui n'a pas l'air sensible à son charme, et l'aide, mine de rien, à tout résoudre. Pour cela, elle fréquente aussi bien la bourgeoisie locale que les bas-fonds de la ville. Une belle ambiance à la fois historique (entre-deux-guerres, émancipation de la femme) et à la fois légère (humour, beaux vêtements, chouettes rencontres). Comme cette expérience lui a bien plu, elle décide de devenir détective et elle s'entoure des personnages qu'elle a rencontrés (Dot, Bert, Cec).

À la fin du premier épisode, je me suis dit : « pas mal » ; le deuxième épisode m'a encore plus emballée ; et le troisième tient bien la route, alors vivement la suite !

Plus d'infos sur les sites officiels de la série : http://www.abc.net.au/tv/phrynefisher/ (en anglais) et http://www.france3.fr/emissions/miss-fisher-enquete (en français).

 

L'auteur des romans : Kerry Greenwood

Elle est née le 17 juin 1954 à Footscray dans la banlieue de Melbourne (Australie).

Elle écrit des romans policiers, des romans historiques, de la science fiction, de la littérature jeunesse et a reçu de nombreux prix littéraires.

Plus d'infos sur le site officiel, http://www.phrynefisher.com/.

 

Les romans

1989 : Cocaine Blues, ou Death by Misadventure

1990 : Flying Too High

1991 : Murder on the Ballarat Train

1992 : Death at Victoria Dock

1993 : The Green Mill Murder

1994 : Blood And Circuses

1995 : Ruddy Gore

1996 : Urn Burial

1997 : Raisins and Almonds

1999 : Death Before Wicket

2001 : Away With the Fairies

2002 : Murder in Montparnasse

2003 : The Castlemaine Murders

2004 : Queen of the Flowers

2005 : Death By Water

2006 : Murder in the Dark

2008 : Murder on a Midsummer Night

2010 : Dead Man's Chest

2012 : Unnatural Habits

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 03:23

Les poètes morts n'écrivent pas de romans policiers est un roman policier de Björn Larsson paru aux éditions Grasset en octobre 2012 (491 pages, 22 €, ISBN 978-2-246-78452-4). Döda poeter skriver inte kriminalromaner (2010) est traduit du suédois par Philippe Bouquet en collaboration avec l'auteur.

 

Björn Larsson est né en 1953 à Jönköping en Suède. Il est Maître de conférences en français à l'université de Lund, traducteur (danois, anglais, français), philologue, critique, romancier et navigateur chevronné. En 1995, Le cercle celtique a reçu le prix Corail du meilleur livre maritime et en 1999, Le capitaine et les rêves a reçu le prix Médicis étranger.

 

Karl Petersén, « directeur littéraire de la vénérable maison d'édition Arnefors et Fils », annonce à ses collaborateurs, « les fidèles Sund et Berg », qu'il a réussi à convaincre le célèbre poète, Jan Y Nilsson, à écrire un roman policier. Il a déjà un manuscrit, auquel il ne manque que la fin, « une cinquantaine de pages, tout au plus » et l'engagement définitif. Le contrat doit être signé le lendemain soir sur le bateau de pêche, le Mademoiselle Ti, à Helsingborg, et les droits ont déjà été vendus à une dizaine de confrères étrangers de confiance. « Mais, attention, rien ne doit filtrer avant la publication, qui aura lieu dans plusieurs pays européens simultanément. » (page 13).

En fait, Petersén n'est pas sûr et certain que Jan Y signera le contrat... Il a écrit un excellent roman policier mêlant politique et finances, L'homme qui n'aimait pas les riches, mais il hésite encore... Il a des scrupules, il pense aux critiques, à ses lecteurs... Il faut dire qu'il a décidé de se consacrer à la poésie à l'âge de 16 ans, qu'il a galéré, qu'il a été renié par son père, que sa mère en est morte de chagrin... Mais il reste intransigeant car la poésie est un art qui consiste à « rendre le monde visible » (page 19). Alors « Jan Y Nilsson, auteur de polar ! Cette simple pensée lui donnait des frissons dans le dos. Comment avait-il pu céder aux instances de Petersén ? » (page 23) cependant « Malgré ses réticences envers le roman policier, il avait trouvé son sujet dès le départ, et son cerveau s'était mis bientôt au travail malgré lui. » (page 27). Mais lorsque Petersén arrive le soir du mardi 6 février à bord du bateau, avec une bonne bouteille de Champagne, Jan Y est pendu dans le bureau aménagé, une bouteille de Champagne est entamée sur la table et un verre est brisé sous le corps...

Martin Barck, ancien de la Criminelle, maintenant commissaire de la Police maritime – poète à ses heures perdues : « On ne devenait pas poète parce qu'on avait du succès auprès du public, on l'était de corps, d'esprit et d'âme. » (page 62) – est appelé sur le lieu du crime. Oui, parce qu'il s'agit bien d'un meurtre, et pas d'un suicide comme il l'a pensé au début. « Je ne comprends pas qui a pu avoir l'idée de le tuer. On n'assassine pas les poètes. Ils se suicident. » (page 112).

Les premiers suspectés par le commissaire sont Karl Petersén, Anders Bergsten, le meilleur ami du poète, auteur de romans policiers, Tina Sandell, infirmière de nuit, et « compagne » du poète, et Axel Johnson, docker à la retraite que Jan Y voyait tous les jours près de son bateau.

 

Quelques phrases sur l'édition, la littérature, les écrivains et l'amour

« De toute façon, l'éditeur veillera à ce qu'il rentre dans ses frais. Le danger n'est pas là : c'est plutôt de décevoir les lecteurs ! Publier à grand renfort de publicité des livres qui ne sont pas à la hauteur, c'est saper la confiance du public et, au bout du compte, creuser notre propre tombe. » (Karl Petersén, page 9).

« Le polar ou le fantastique sont aussi respectables que la poésie ou le roman. » (Karl Petersén, page 9).

« […] presque tous les criminels de la littérature policière suédoise avaient connu une enfance difficile, été victimes de mauvais traitement et d'abus sexuels, eu des parents divorcés qui en plus étaient alcooliques ou toxicomanes. Ce n'était sans doute pas un hasard : parfois il semblait que l'écrivain suédois, pour être pris au sérieux, se devait de raconter sa jeunesse malheureuse. Meurtres, traumatismes infantiles, alcoolisme et cuites sous toutes ses formes, le tout pimenté d'une bonne dose d'angoisse, telle était la spécialité de la littérature suédoise. » (Anders Bergsten, pages 39-40).

« La littérature était devenue un produit de consommation, avec date de péremption, comme la viande et les légumes des supermarchés. Même les bibliothèques avaient commencé à faire le ménage sur leurs rayonnages pour privilégier les nouveautés que tout le monde lisait. » (Karl Petersén, page 118).

« Il y avait toujours quelqu'un qui ne faisait pas comme les autres, qui était l'exception à la règle et allait à contre-courant. […] Il fallait entretenir un contact direct avec la réalité, sous un angle nouveau, sans avoir tout rangé selon les clichés habituels. C'était la fidélité absolue à l'expérience personnelle qui était en jeu. » (Jan Y Nilsson, page 157).

« L'amour, se dit-il avant de s'endormir, était un port où on savait qu'on pouvait s'amarrer en toute sécurité, tandis que les déferlantes se ruaient à l'assaut des jetées et que les rafales secouaient le gréement. Ou un alizé, un souffle constant, puissant. Ou un somnifère... sans effets secondaires. » (Martin Barck, page 253).

« […] une maison d'édition sans bons écrivains n'était qu'une coquille vide. » (Karl Petersén, page 385).

 

J'ai craqué sur le titre et la quatrième de couverture m'a convaincue : il me fallait lire ce livre ! Et je n'ai pas été déçue, je l'ai dévoré !

Il y a dans ce roman de nombreuses références sur la littérature, la poésie, la peinture (surtout suédoises et françaises) et même des événements politiques ou historiques mais toutes ces références n'alourdissent pas le récit : je n'ai pas pu lâcher ce roman ! Je l'ai lu d'une traite (une bonne partie de la nuit) et j'ai passé un très agréable – et enrichissant – moment de lecture.

Ce roman, en plus d'être un excellent roman policier un peu atypique, se révèle être une méditation sur la place du poète et du romancier dans la société, une critique du journaliste et une réflexion sur l'utilité du critique littéraire.

J'ai repéré, page 214, un hommage au « commissaire Wallander, de la police d'Ystad » que tous les fans de romans policiers (pas seulement suédois) connaissent.

J'ai aussi repéré, page 364, un clin d'œil à « un manuscrit d'un débutant qu'ils avaient reçu quelques jours plus tôt et qui n'était pas sans qualités, même assez bon. Ce roman, travail de fin d'études à l'école d'écriture de l'université de Lund, se présentait lui aussi comme une sorte de roman policier, mais à caractère historique, et mettait en scène un employé de maison d'édition acceptant à contrecœur, après son départ à la retraite, de corriger un roman d'un écrivain avec lequel il avait collaboré auparavant. Or, le contenu controversé du livre l'entraînait dans toutes sortes de complications et l'exposait à certains dangers. » (page 364). Je l'ai lu ce roman ! Il est excellent ! C'est Le faux ami, de Henrik B. Nilsson (remarquez le nom de l'auteur), un gros coup de cœur de 2010.

Et lorsque le commissaire Barck lit le manuscrit dont il a exigé une photocopie, le lecteur profite du début du roman de Jan Y (pages 225 et suivantes), pas mal le coup du roman dans le roman.

Il y a de très bonnes choses partout dans ce livre et j'aurais pu relever encore d'autres extraits, par exemple le dialogue entre Anders Bergsten (l'auteur de romans policiers) et Martin Barck (le commissaire) page 161. Mais je voudrais que vous connaissiez un peu la poésie qui peuple ce roman.

 

Un poème de Jan Y Nilsson

« Je t'aime

voilà c'est dit.

Mais qu'ai-je dit

en te disant je t'aime ?

J'ai dit je

J'ai dit tu

J'ai dit aime.

Mais le chemin entre les deux

l'ai-je parcouru

avec toi ?

Je t'aime

mais qu'ai-je fait pour ce verbe

trop grand pour moi

comme des habits de fête

qui ne sortent pas le dimanche

des chants

qui raclent au fond de la gorge

des pas qui trébuchent

aux frontières de la danse ?

Je t'aime

et je suis là

le verbe ballant au bout de mes bras

ne sachant plus que faire de mes mains

ni où les mener. »

(pages 176-177).

 

Un autre poème de Jan Y Nilsson (lu à son enterrement)

« Donne-moi des livres

qui finissent bien

à défaut de romans

peut-être des poèmes

à défaut de poèmes

peut-être un quatrain

à défaut d'un quatrain

peut-être un seul vers.

Donne-moi un amour

qui finisse bien

le vôtre s'est échappé

le vôtre a laissé la porte ouverte

à ses fantômes

Tristan et Iseult

Roméo et Juliette

Henri et Yvonne

papa et maman

à jamais réunis

à jamais séparés. »

(pages 268-269, le poème continue sur encore 3 pages).

 

Et je voudrais finir avec « La poésie est capable de tout bouleverser. » (Niklas Schiöler, universitaire à Lund, page 408).

 

Une lecture que je prends un grand plaisir à mettre dans les challenges 1 % de la rentrée littéraire 2012, Thrillers et polars, et surtout Défi scandinave, Tour du monde en 8 ans et Voisins voisines 2013 tous les trois pour la Suède.

 

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29 avril 2013 1 29 /04 /avril /2013 03:27

Les otages du Dieu-Dragon, premier tome de la série Yakusa Gokudo, de Michel Honaker est paru aux éditions Flammarion en février 2013 (266 pages, 13 €, ISBN 978-2-0812-8656-6).

 

Michel Honaker naît en 1958 à Mont de Marsan dans les Landes. Il publie des nouvelles dès la fin des années 70 puis des romans et depuis le début des années 90 également de la littérature jeunesse. Ses genres de prédilection sont : science-fiction, anticipation, fantastique, espionnage, roman policier, aventure.

 

Je remercie Brigitte et les éditions Flammarion pour ce roman (que je regrette d'avoir laissé plus de deux mois dans ma PàL).

 

Quatre jours avant les festivités de Danjiri (*).

La nuit, dans le port de Kishiwada, près d'Osaka, un homme est surpris en train de rôder près des containers remplis de cigarettes de contrebande. Les yakusas font regretter à ce bakayaro (imbécile, abruti) sa curiosité. Saburo, d'abord resté dans la voiture, intervient pour sauver la vie du soi-disant touriste. « Monsieur Wakamatsu a prévenu. Aucun scandale. Pas de vagues avant le Danjiri. » (page 19).

Ensuite Saburo remarque au loin « une jeune femme aux longs cheveux mouillés ». Laissant ses compagnons repartir sans lui, il recueille l'inconnue qui lui fait penser à Otohimé-sama (la princesse des mers, fille du Dieu-Dragon), du conte qu'il aimait tant lorsqu'il était enfant.

Le lendemain matin, il est arrêté par la police pour un interrogatoire. Saburo ne retrouve pas le commissaire Eguchi, parti à la retraite, mais Inoué, un jeune lieutenant ambitieux qui tient le clan Wakamatsu à l'œil et qui en sait beaucoup trop sur le touriste et la jeune femme de la veille.

Saburo a jusqu'à seize heures pour remettre la jeune femme à la police, ordre du lieutenant Inoué, confirmé par Wakamatsu, le chef du clan. « Il n'y avait pas à discuter davantage. » (page 65).

Mais la jeune femme n'est pas une Coréenne entrée illégalement au Japon, elle est Mariko Onaga, enlevée lorsqu'elle avait 10 ans sur la plage où elle jouait au cerf-volant.

 

(*) Danjiri Matsuri だんじり祭 est un festival plus que tricentenaire qui a lieu chaque année en septembre dans la ville de Kishiwada. Grâce à des chars traditionnels en bois (danjiri), les jeunes hommes montrent leur force et leur endurance. Infos et photos sur http://sakai-danjiri.com/ (même si vous ne comprenez pas le japonais, vous pouvez admirer les chars en cliquant sur les vignettes).

 

Ma phrase préférée

« Chaque poisson possède une odeur bien particulière. Chaque mensonge aussi. » (page 29).

 

J'ai été touchée par Madame Tetsuko Shirai, la maman de Saburo, dont les ancêtres étaient samouraïs, son éducation, son mode de vie simple et heureux ; elle apporte un peu de douceur au milieu de la violence de ce monde (pas seulement des yakusas), et puis elle va enquêter pour découvrir qui est Mariko, c'est trop mignon.

 

Les problèmes entre le Japon et la Corée du Nord, et l'actualité japonaise sont abordés.

« Elle suivit d'un œil distrait les informations. La Corée du Nord avait une nouvelle fois lancé un missile en direction du Japon, de portée heureusement trop courte pour atteindre la côte. Ce n'étaient que des manœuvres d'intimidation, destinées à rappeler au voisin l'existence du risque de guerre... À Tokyo, les immeubles tremblaient encore à cause de l'activité sismique. Et quant aux fruits et légumes, certains présentaient toujours des taux de radioactivité au-dessus de la normale après les incidents nucléaires de ces dernières années. Rien que le quotidien habituel, dont tout le monde s'accommodait. » (page 25).

« C'est regrettable car la Corée du Nord est un pays merveilleux, répliqua le colonel sur un ton presque poétique. Tous les habitants vivent dans le bonheur grâce à la clairvoyance et à la générosité de notre « Grand Leader ». Il est notre phare. Il est notre guide. Je ne comprends pas pour quelle raison ma fille a quitté ce paradis sur terre, alors que tout lui était promis. La fortune, le respect, et un mariage honorable. » (page 195).

 

Dans une courte introduction, l'auteur prévient que « ce roman a été inspiré par des événements et des personnages réels » (page 9). Effectivement, depuis les années 1960, de nombreuses Japonaises (des garçons aussi) ont été enlevées par les Nord-Coréens puis adoptées ou mariées de force, comme Megumi Yokota, kidnappée à l'âge de 13 ans en 1977 : des documentaires ont été réalisés à son sujet et Megumi, un manga en deux tomes, est paru en 2004-2005 avec aux commandes Sôichi Moto et ses parents, Sakie et Shigeru Yokota, et a inspiré un film d'animation réalisé par Omori Hidetoshi en 2008.

 

Ce roman d'action haletant (il se déroule sur 4 jours seulement) entre dans les challenges :

Des contes à rendre (conte de la princesse Otohimé, fille du Dragon des mers),

Printemps coréen (relations entre le Japon et la Corée du Nord, enlèvements d'enfants par les Nord-Coréens),

Des livres et des îles (région du Kansai, Honshû, Japon),

Jeunesse & young adults # 2, Le crime n'a pas de frontière, Thrillers et polars.

 

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 03:45

Articles précédents : Auteurs asiatiques aux Quais du polar à Lyon, 813 n° 114 - Boxe et polar, Un samedi aux Quais du polar - Le Palais du Commerce.

Merci de ne pas utiliser mes photos sans mon autorisation ! Si vous mettez une de ces photos dans un de vos articles, merci de citer le nom de mon blog et de faire un lien vers cet article.

Les auteurs asiatiques

Qiu Xiaolong au milieu

Ira Ishida à droite

 

Je n'ai pas vu

Tran-Nhut Than-Van.

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Les auteurs en vrac !

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Tobie Nathan Jeffery Deaver Diniz Galhos
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Donna Leon Françoise Guérin Harlan Coben
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Petros Markaris Jean-Christophe Grangé Pat Milesi
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Jean-Louis Pietri et François Médéline Kent Anderson Frédéric Lenormand
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Peter May Daniel Picouly Mallock et Fabio M. Mitchelli
 QuaisPolar2013-40.JPG  QuaisPolar2013-62.JPG

Je n'ai pas pris tous les auteurs en photos...

Il manque Brigitte Aubert, Caryl Férey, Marcus Malte, Bernard Werber entre autres.

Vous trouverez Claude Mesplède et Olivier Truc dans un autre article.

Marin Ledun Franck Thilliez Et ci-dessous, le bonus !
 

Les plus beaux sourires du salon

Sourire n° 1 : Joël Dicker QuaisPolar2013-33.JPG QuaisPolar2013-34.JPG
Sourire n° 2 : Michel Bussi QuaisPolar2013-60.JPG QuaisPolar2013-61.JPG

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 13:54

Mieux vaut tard que jamais, voici un petit compte-rendu de ma journée du samedi 30 mars 2013 aux Quais du polar à Lyon.

Pluie et grisaille, c'est triste Lyon sous la pluie...

Heureusement, la bonne humeur des auteurs et des blogueuses (Martine, Sylvie et Alex dans l'ordre des rencontres) était bien là !

Des blogueuses charmantes, toujours prêtes à papoter et à rire comme si on se connaissait depuis toujours. Je sais c'est le même discours que pour les rencontres d'autres blogueuses mais c'est bien comme ça, je confirme !

J'en profite pour dire :

- que les sandwiches et les salades sont très bons et à des prix raisonnables,

- que les toilettes sont propres et que l'ont peut y faire des rencontres (lire ici).

Que dire de plus ? Il aurait peut-être fallu que j'écrive cet article plus tôt, à chaud...

Ah oui, j'ai revu un ami, L., que je n'avais pas vu depuis longtemps et ça m'a fait très plaisir (c'est marrant, l'année dernière, au Salon du livre de Paris, en fait à la gare, j'avais aussi revu un ami, un autre L., que je n'avais pas vu depuis longtemps).

Trêve de blablas, voici les photos du Palais du Commerce (CCI de Lyon), parce qu'il faut avoir vue cette salle au moins une fois !

Dans un deuxième article, il y aura tout plein de photos des auteurs. Des auteurs abordables, agréables, avec qui il est possible de parler et d'avoir des livres dédicacés. Enfin, surtout le matin et en début d'après-midi, parce qu'au fur et à mesure de la journée, les files d'attente s'allongent, s'allongent... Et certains auteurs sont impossibles à voir (comme Harlan Coben que je n'ai pu voir que parce qu'il s'est levé ou Henning Mankell que je n'ai pas vu du tout).

Et dans un troisième article, il y aura les photos du Grand Salon de l'Hôtel de ville, car l'après-midi, nous avons assisté à la cérémonie de remises des prix (roman et bande dessinée).

Voilà, c'était une très agréable journée, il faudra remettre ça ! Et je remercie Martine, Sylvie et Alex pour leur compagnie et leur bonne humeur.

Extérieur

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Intérieur

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Le nez en l'air !

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QuaisPolar2013-31.JPG QuaisPolar2013-26.JPG QuaisPolar2013-21.JPG

 

Une des salles 

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  de conférence

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La salle se remplit

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au fur et à mesure

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de la journée.

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Jeux de lumière

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Une dernière vue

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Et le mot de la fin

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 04:41

813numero114.jpgLa revue 813, j'en avais entendu parler depuis mon défi Littérature policière sur les 5 continents (en 2009, comme le temps passe !), je connaissais le site et le blog mais je ne l'avais encore jamais lue.

 

Le dernier numéro, le 114, est consacré à la boxe : pas un sport qui me plaît mais le thème peut être intéressant quand même au niveau littéraire. 60 pages (8,50 €) à découvrir donc !

 

Effectivement, il est toujours intéressant de découvrir de nouvelles choses. Tout d'abord que 813 est la première revue sur la littérature policière en langue française et que le comité de rédaction est constitué non seulement de spécialistes mais aussi de lecteurs-chroniqueurs.

 

Je reviens au n° 114, sur la boxe.

Depuis la fin du XIXe siècle, de nombreux auteurs ont inclus la boxe dans leurs romans ou leurs nouvelles. Des exemples ? Jack London ou Arthur Conan Doyle avec Sherlock Holmes (c'est vrai, j'avais oublié ce détail).

Un des derniers en date est Joseph Incardona (je ne connaissais pas) et une de ses nouvelles est à lire, Adrénaline.

Même les femmes parlent de la boxe (par exemple Joyce Carol Oates).

Après un beau portfolio de 6 pages, il y a une bibliographie de 10 romans indispensables (je n'en ai lu aucun) et une discographie de 13 morceaux (bon, là, je connais une grande partie des artistes !).

Les pages BD sont intéressantes mais ce genre de bandes dessinées ne me fait pas envie...

Quant au cinéma, j'ai vu Raging bull, de Martin Scorcèse.

Les dernières pages sur l'actualité polar sont idéales pour se tenir au courant des parutions et j'ai repéré des romans d'auteurs présents aux Quais du polar comme Marin Ledun (Le ventre des mères) ou William Gay (La demeure éternelle).

 

Mon avis

813 est une bonne revue mais je la trouve un peu chère (même si je comprends qu'il faut vivre !) et elle n'est pas ciblée grand public : elle est vraiment destinée aux fans purs et durs de polar. Par contre, j'aime le fait que les articles concernent non seulement la littérature sous toutes ses formes (romans, nouvelles, essais, bandes dessinées) mais aussi le cinéma, la musique voire la photographie. À découvrir bien sûr, en lisant au moins un numéro, et à lire encore si un thème intéresse particulièrement.


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28 mars 2013 4 28 /03 /mars /2013 04:46

Après la Fête du livre à Bron mi-février, j'avais envie d'aller aux Quais du polar qui se déroulent à Lyon du 29 mars au 1er avril. La bonne raison était que les auteurs asiatiques y sont cette année à l'honneur. Mais en fait d'auteurs asiatiques, il n'y en a que trois...

QIU Xiaolong est un Chinois qui vit aux États-Unis et j'aimerais lire ses romans policiers (j'en ai deux sur mes étagères). Mais il sera présent le dimanche et j'avais prévu d'aller le samedi... Si ses romans vous intéressent, ils sont publiés aux éditions Liana Levi.

IRA Ishida est un Japonais qui a à son actif la trilogie Ikebukuro West Gate Park mais, si le manga m'a plu, le roman ne m'intéresse pas... Par contre, il sera bien présent le samedi, mais à 17 heures. Si ses romans vous intéressent, ils sont publiés aux éditions Philippe Picquier.

TRAN-NHUT Than-Van est Vietnamienne, d'abord exilée aux États-Unis avec ses parents puis en France. Elle sera présente le dimanche à 17 heures. Elle est célèbre pour les enquêtes du mandarin Tân (les premiers tomes ont été écrits avec sa sœur Kim) qui sont publiées aux éditions Philippe Picquier.

Bien sûr il y a d'autres auteurs : français (Brigitte Aubert, Caryl Férey, Jean-Christophe Grangé, Daniel Picouly, Franck Thilliez, Bernard Werber... et Claude Mesplède le célèbre blogueur) et internationaux (Harlan Coben, Patricia Cornwell, Jeffery Deaver, Joël Dicker, P.D. James, Donna Leon, Henning Mankell, Tobie Nathan...) et des conférences, des rencontres, des ateliers... Mais je n'arrive pas à me décider à y aller, d'autant plus que l'ami que je devais rejoindre à Lyon ne peut pas y aller.

Quelqu'un y va ? Pour plus d'infos, cliquez sur la bannière.

PS : J'y vais ! Avec Martine de Les lectures de Martine. Et je vous souhaite un bon week-end de Pâques.

PS 2 : Les liens de mes articles. 813 n° 114 - Boxe et polar, Un samedi aux Quais du polar - Le Palais du Commerce, Un samedi aux Quais du polar - Les auteurs, Un samedi aux Quais du polar - Le Grand Salon de l'Hôtel de ville.

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