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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 22:20
Vapeur et feuilles de thé, challenge automnal de Sia

Grâce aux Pipelettes, j'ai découvert le challenge Vapeur et feuilles de thé créé par Sia – du blog Encres & calames – pour un automne steampunk.

 

Le titre du challenge est tellement original et le logo est tellement beau que je n'ai pas pu m'empêcher de m'inscrire à ce challenge !!!

 

L'objectif est de lire – du 21 septembre au 20 décembre 2014 – des œuvres de steampunk : c'est un genre que j'aime beaucoup mais que je ne lis pas assez alors ce challenge arrive à point ! Et puis, j'en ai profité pour m'abonner à French steampunk : le site, la page FB.

 

Infos sur le challenge et sur le steampunk, logo et inscription chez Sia.

 

Mes articles pour ce challenge

1. Le château des étoiles – 1 : 1869 la conquête de l'espace, d'Alex Alice (bande dessinée française)

2. ...

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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 04:10

Contamination est le premier tome de la trilogie LZR-1143 de Bryan James. Il est paru aux éditions Panini dans la collection Éclipse en mars 2014 (398 pages, 14 €, ISBN ). LZR-1143 : Infection (2010) est traduit de l'américain par Julien Bétan.

 

Je remercie Panini et Babelio car j'ai reçu ce roman dans le cadre d'une opération Masse critique.

 

Bryan James est Américain. Contamination est son premier roman. Les deux autres tomes de LZR-1143 sont Évolution (2011) et Rédemption (2013).

 

Mickael McKnight (Mike), célèbre acteur de cinéma d'action, est interné depuis six mois à King's Park, un hôpital psychiatrique construit en 1890. Il est accusé d'avoir tué son épouse qui travaillait sur « la prochaine grande avancée médicale » (page 14) : Maria était chercheuse en biologie au laboratoire Starling Mountain.

Mais ce jour-là, il se réveille dans l'après-midi, sans qu'aucun infirmier ne l'ait réveillé et ne lui ait donné ses médicaments : il découvre un hôpital vide et apprend aux infos télévisées que « des morts récents [...] revenaient à la vie et attaquaient les vivants ; ceux qui étaient mordus mouraient, avant de se réveiller à leur tour. » (page 18).

Est-il fou ? Drogué ? Est-il victime d'hallucinations ? Ou est-ce l'horrible réalité ? Mike doute de tout, y compris de lui-même.

Après avoir vu de ses propres yeux les créatures, il va rencontrer Katherine Whitmore, une psychiatre, réfugiée avec trois détenus, mais ils vont devoir quitter l'hôpital et faire face aux hordes de morts-vivants.

« Que diable avait-il bien pu se passer ? » (page 48).

 

Vous l'avez compris, LZR-1143 est une série avec des zombies ! Ou quand des scientifiques se prennent pour Dieu ! D'ailleurs, le nom de code, LZR, ressemble un peu à Lazare, n'est-ce pas ?

 

Peu à peu, Mike se souvient de phrases de Maria qu'il n'avait pas bien comprises...

« Quand tu animes quelque chose, tu le fais bouger, tu lui donnes vie. Quand tu réanimes quelque chose, tu le fais passer d'un état inerte ou mort, à la vie ; tu le ressuscites, littéralement. » (page 93).

« C'est un processus très compliqué. Nous rencontrons des difficultés, mais le fait que ce soit possible nous indique que rien n'est au-delà de nos capacités. » (page 94).

« Pour l'instant, non, ce n'est pas bon, […]. Mais nous finirons par résoudre ça : nous faisons chaque jour d'immenses progrès. Les sujets sont de plus en plus actifs, et les cellules sont... Je veux dire, on a franchi l'étape la plus importante. […] La réanimation des cellules mortes est une avancée fulgurante dans le domaine. Personne n'est allé aussi loin. On doit s'attendre à quelques couacs, mais […]. Nous avons travaillé sur les problèmes et nous pensons avoir trouvé une solution. » (pages 95-96).

 

Évidemment Mike et Katherine (les autres personnage sont des figurants) vont avoir, comment dire... chaud aux miches ! Parce que partout, c'est le chaos ! C'est même l'enfer sur Terre !

« Tout indique que la mutation elle-même est douloureuse et nous n'avons aucune idée de ce qu'il reste de la conscience des individus une fois qu'ils se sont transformés. S'ils se rendent compte de ce qui leur arrive, de ce qu'ils sont devenus, sans pouvoir intervenir, muets et impuissants, prisonniers de la geôle en décomposition de leurs propres chairs alors qu'ils se transforment en goules et se nourrissent de la chair des vivants... » (page 176).

J'ai bien peur qu'ils ne ressentent plus rien, qu'il ne comprennent rien, parce qu'ils ne sont plus rien... Ni humains ni animaux... Des créatures... Des zombies quoi ! Des « Zeds » comme les ont surnommés les militaires.

« Quelle cruelle ironie s'était abattue sur l'humanité : il fallait qu'une maladie nous ôte toute capacité à penser et à réfléchir, capacité que certains considéraient comme les traits caractéristiques de l'espèce humaine, distinguant l'homme de l'animal, pour que notre véritable nature soit révélée. » (page 262).

 

Dans la postface, l'auteur explique pourquoi il a choisi d'écrire son premier roman avec des zombies, c'est très intéressant et il y a même, en bonus, les sept premières pages du deuxième tome, Évolution, annoncé pour juillet 2014 (et le tome 3, Rédemption, pour novembre 2014). Comme j'ai hâte de les lire ! Parce que, si LZR-1143 n'est pas de la « grande littérature », et même si certaines choses ressemblent à d'autres œuvres (par exemple se réveiller dans un hôpital vide, comme Rick dans The walking dead), c'est de la bonne littérature de genre et j'ai passé un excellent moment de lecture : j'ai frissonné et par cette chaleur, ça fait du bien ! Finalement Mike est assez philosophe, il a de l'humour et il s'interroge sur tout ça, les travaux de son épouse, ce qui s'est passé, ce qu'il est possible (ou pas) de faire. Et puis, j'aime bien les histoires post-apocalyptiques et les récits de zombies en font partie d'une certaine façon.

Lorsqu'on voit un film de zombies ou qu'on lit un livre avec des zombies, on se plonge dedans avec délice pour se faire peur mais on est bien content que tout ça ne soit pas vrai et on espère que ça n'arrivera jamais !

 

Une lecture pour les challenges ABC critiques 2013-2014 (lettre J), Anticipation, Geek, Lire sous la contrainte (trilogie de l'été), Le mélange des genres (SF / fantasy / imaginaire), Mois américain – Challenge US, Premier roman et bien sûr Zombie attack.

 

 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 11:23

Cryozone est une bande dessinée de Thierry Cailleteau et Denis Bajram parue aux éditions Delcourt dans la collection Néopolis en mai 2005 (64 pages, 22,50 €, ISBN 978-2-84789-648-0).

 

Thierry Cailleteau, le scénariste, est né le 6 septembre 1959 à Rouen. Il a aussi été directeur éditorial aux éditions Vents d'Ouest et a travaillé sur des jeux vidéo. Il est connu pour les séries Aquablue et Wayne Shelton entre autres.

 

Denis Bajram, le dessinateur, est né le 1er février 1970 à Paris (son père est d'origine albanaise). Il a étudié aux Beaux-Arts et aux Arts-Déco à Paris. Il est cofondateur et directeur éditorial des éditions Quadrant solaire. Il travaille aussi sur des jeux vidéo. Plus d'infos sur http://www.bajram.com/.

 

31 décembre 2059, l'UNSS Neil Alden Armstrong est le premier vaisseau à quitter la Terre pour coloniser une autre planète à l'extérieur du système solaire, Sulus dans le système 51 Pegasi. À son bord, 9 600 humains en cryosommeil dans des caissons Cryotek et 400 membres d'équipage de permanence pour six mois à tour de rôle.

Après dix ans de voyage sur vingt prévus, tout semble bien se passer à bord et les personnes actives célèbrent le nouvel an avant de réveiller 400 autres personnes et de repartir en cryosommeil. Erika Bjornsen, mise enceinte par le professeur Langenthal, psychologue de la mission, refuse de se faire avorter et provoque une explosion. Dans une alcôve de la partie du vaisseau en feu, Lise Caron, médecin en chef, découvre des caissons individuels différents et non répertoriés, des modèles militaires ; elle libère un homme.

« Cet homme est la propriété de Cryotek ! Secret industriel ! » (page 19).

Le survivant dit s'appeler Slobodan Kopp et avoir testé la nouvelle molécule CM-666 au lieu de la CM-661 habituelle.

Dans le vaisseau, les humains réveillés trop vite, en procédure d'urgence de dix heures au lieu de seize, meurent ou se transforment en zombies avides de chair fraîche.

 

Cette intégrale contient les deux tomes de la bande dessinée :

Tome 1 – Sueurs froides (mars 1996, ISBN 978-2-84055-058-7),

Tome 2 – Syndrome Z (avril 1998, ISBN 978-2-84055-174-4),

et un cahier de 16 pages intitulé Le making-of avec des croquis, des planches, des illustrations...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette intégrale SF horreur en me disant que ça faisait longtemps que je n'avais pas nourri le challenge Zombie attack !

Ce qui m'a plu, c'est le fait que tout est plausible, on a une explication sur le pourquoi du comment les humains se transforment en zombies. Encore un exemple de la folie humaine...

Les dessins sont beaux, réalistes, le récit et la peur sont bien dosés.

L'histoire se déroule en huis-clos dans un vaisseau spatial, brrr..., j'en frissonne encore !

Et la fin est spectaculaire et donne à réfléchir.

 

Une lecture pour le challenge Zombie attack donc mais aussi Anticipation, Geek et Le mélange des genres (catégorie BD).

 

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25 janvier 2014 6 25 /01 /janvier /2014 23:39

Le challenge Geek, cette année, est vraiment convivial : il y a des rendez-vous réguliers comme Samedi, c'est série (Game of Thrones) et Jeu vidéo (Pearl's peril). Aujourd'hui, c'est le premier rendez-vous pour le Thème du mois et c'est moi qui ai été tirée au sort pour proposer un thème (contente !) : j'ai proposé les séries des années 60 et 70.

 

J'ai hésité jusqu'au dernier moment quant à la (aux) série(s) dont j'allais parler car il y en a tellement de bien ! Finalement j'ai choisi de présenter deux séries des années 60 que j'ai vues dans les années 70.

 

La série anglaise : Le prisonnier / The prisoner

C'est une série mi espionnage mi science-fiction en 17 épisodes (de 52 minutes chacun) créée par George Markstein et Patrick McGoohan (interprète principal) avec un générique de Ron Grainer.

Georges Markstein (1929-1987), Anglais d'origine allemande, était romancier (espionnage) et scénariste (cinéma et télévision).

Patrick McGoohan (1928-2009), Américain, était acteur (films, séries), réalisateur et scénariste.

Ron Grainer (1922-1981), Australien, était compositeur et il est célèbre pour ses génériques de Le prisonnier et de Docteur Who.

Londres. Après avoir donné sa démission, un agent secret britannique se dépêche de rentrer chez lui au volant de sa superbe Lotus Seven et prépare rapidement sa valise mais un gaz lui fait perdre connaissance. Il se réveille sur une île appelée Le Village : ici, tout le monde est habillé de la même façon un peu futuriste (qui est prisonnier ? qui est geôlier ?) et chacun porte un numéro. L'agent porte le numéro 6. Mais ce village n'est pas si idyllique qu'il n'y paraît et un énorme ballon blanc empêche les gens de fuir.

« I am not a number, I am a free man ! ».

« Je ne suis pas un numéro, je suis un homme libre ! ».

La série fut diffusée : en Grande-Bretagne entre octobre 1967 et février 1968 ; en France à partir de février 1968 puis rediffusée. Elle est disponible en coffret de 6 DVD.

 

La série américaine : Les envahisseurs / The invaders

C'est une série de science-fiction en 43 épisodes (de 50 minutes chacun) créée par Larry Cohen avec Roy Thinnes dans le rôle principal, celui de David Vincent. Il y a deux saisons : une de 17 épisodes et une de 26 épisodes.

Larry Cohen (1941-...), Américain, est réalisateur (Le monstre est vivant...), scénariste (quelques épisodes de Columbo, Phone game...) et producteur (Maniac cop...) de cinéma et de télévision.

Roy Thinnes (1938-...), Américain, est particulièrement célèbre pour son rôle dans Les envahisseurs mais il a joué dans de nombreux films, téléfilms et séries.

Une nuit, David Vincent, un architecte californien d'une trentaine d'année, s'assoupit au volant de sa voiture ; il est alors témoin de l'atterrissage d'une soucoupe volante et, bien que considéré comme fou par les humains, il va tenter de prouver au monde la présence des extraterrestres colonisateurs sur Terre.

« The invaders : alien beings from a dying planet. Their destination : the Earth. Their purpose : to make it their world. David Vincent has seen them. For him it began one lost night on a lonely country road, looking for a short-cut that he never found. It began with a closed deserted diner and a man too long without sleep to continue his journey. It began with the landing of a craft from another galaxy. Now, David Vincent knows that the Invaders are here, that they have taken human form. Somehow he must convince a disbelieving world that the nightmare has already begun... »

« Les envahisseurs : ces êtres étranges venus d'une autre planète. Leur destination : la Terre. Leur but : en faire leur univers. David Vincent les a vus. Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva. Cela a commencé par une auberge abandonnée et par un homme devenu trop las pour continuer sa route. Cela a commencé par l'atterrissage d'un vaisseau venu d'une autre galaxie. Maintenant, David Vincent sait que les envahisseurs sont là, qu'ils ont pris forme humaine et qu'il lui faut convaincre un monde incrédule que le cauchemar a déjà commencé... »

La série fut diffusée : aux États-Unis entre janvier 1967 et mars 1968 ; en France à partir de septembre 1969 puis rediffusée. Elle est disponible en coffret de 12 DVD.

 

Ces deux séries de science-fiction ont en commun le fait que j'étais vraiment accro (j'avais beau être jeune, je ne voulais pas rater d'épisodes !) et qu'elles m'ont totalement subjuguée même si, à l'époque, je ne comprenais pas tout au message politique. Elles étaient inquiétantes, angoissantes et je me souviens avoir fait des cauchemars. Plus tard, je les ai revues avec grand plaisir (les deux acteurs principaux sont beaux, talentueux et charismatiques), en VO bien sûr, et j'ai pu réaliser toutes les subtilités de leurs messages. Bien sûr, il y a d'autres séries des années 60 que j'ai beaucoup aimées (Chapeau melon et bottes de cuir, Le Saint, Les sentinelles de l'air par exemple pour les séries anglaises ; Au cœur du temps, Au-delà du réel, Les mystères de l'Ouest, Star Trek entre autres pour les séries américaines) mais je vous conseille particulièrement Le prisonnier et Les envahisseurs.

 

Ci-dessous, les vidéos des génériques et le petit plus de Monsieur : la pub Hitachi avec David Vincent (fin des années 90).

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 23:40

En ce moment, j'ai envie de lire de la SF : j'ai repéré Silo, de Hugh Howey et d'autres romans comme Les monades urbaines, de Robert Silverberg dont quelques blogueuses ont parlé.

 

Ça tombe bien car Lire sous le magnolia a créé le challenge Anticipation en octobre.

 

Ni contrainte ni limite de temps, c'est parfait !

 

Par contre en collaboration avec Noctenbule et son challenge US, il y aura un mois thématique sur les auteurs américains d'anticipation en février 2014.

 

 

Les infos sur le challenge et le mois thématique, les inscriptions et les logos sur Lire sous le magnolia et sur le groupe Facebook Anticipation.

 

Mes lectures pour ce challenge

1. Barbares !, de Southeast Jones (Belgique, nouvelle)

2. Cryozone, de Cailleteau et Bajram (France, BD)

...

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 03:35

Horlemonde – 1 : Les voies d'Almagiel est une bande dessinée de Patrick Galliano et Cédric Peyravernay parue aux éditions Les Humanoïdes Associés en août 2008 (56 pages, 13,10 €, ISBN 978-2-73161-760-3).

 

Patrick Galliano est l'auteur. Il est né en 1953 et il a travaillé pour la jeunesse (télévision, presse, animation).

Du même auteur aux Humanoïdes : les séries Roxalane et Touna Mara.

 

Cédric Peyravernay est le dessinateur. Il est né en 1977 dans la Loire et il a étudié à l'École Émile Cohl à Lyon dans laquelle il enseigne. Il a plusieurs cordes à son arc, peinture, sculpture, design de jeux vidéo.

 

Après une mission sur Dragonne, les agents de la Confrérie, Marcé et Irina, retournent sur Terra-5.

Marcé se voit confier une autre mission, sur Almagiel, un monde rétro de catégorie A dans la constellation du Cygne, « en passe d'être affranchi ».

Sur Almagiel, la montbassie, « une plante aquatique céréalière » nourrit toute la planète mais 20 % de la population vit dans l'esclavage et le protocole veut que les mastres abolissent l'esclavage.

Mais le général Cornélius confie « un supplément top secret » à Marcé. « Quelque chose d'énorme... Qui pourrait bien bouleverser l'évolution de l'humanité » (page 14).

Pendant ce temps-là, sur Almagiel, Irché de l'équipe de récolte de montbassie est tué dans le marais par une gouze blafarde. Son équipier et ami, Jatred, ramène son corps et se retrouve responsable de la surveillance d'un loco-silo.

Les gagés, comme Jatred et Lil, rêvent de monter dans les vaisseaux « des hommes des étoiles » et de visiter les mondes habités par des humains libres.

Vieux et fatigué, le grand mastre des Hornes envoie son fils, Orval, au Parlement. Il devra parler en son nom pour l'affranchissement d'Almagiel. Mais Orval est fougueux, ambitieux et n'a pas le même avis que son père.

 

L'univers, dans le futur. Les humains de la Terre ont essaimé sur des milliers de planètes et d'étoiles, et ont évolué différemment. Pourquoi et comment l'ont-il fait, nous ne le savons pas et nous commençons le récit sans aucune information ce qui est à la fois inquiétant et excitant.

Les personnages ont les gueules de l'emploi (surtout au bagne d'Argolide) et les décors sont superbes, que ce soient les zones arides ou les marécages. Il y a en prime quelques horribles bestioles tout droit sorties d'un imaginaire torturé.

Pas de temps morts, ni sur Dragonne ni sur Almagiel.

Des mastres tout puissants qui font régner la loi ancestrale mais séparés en deux groupes (les Libéraux sont pour l'abolition à contrario des Conservateurs), des gagés qui rêvent de liberté, des rebelles et un ambassadeur piégé dont la Confrérie aimerait avoir des nouvelles.

Les deux personnages principaux, Marcé, le meilleur agent de la Confrérie, et Jatred, l'esclave qui rêve de liberté et de voyages, sont tous les deux jeunes, forts et intelligents. Ils vivent dans un monde hostile et vont devoir faire équipe pour survivre et pour s'enfuir.

Il y a aussi deux éléments féminins, Irina simplement présente au début avec Marcé qui lui sauve la vie, et Lil proche de Jatred et qui doit fuir (elle rejoint sûrement les rebelles).

J'ai hâte de lire le tome 2 de ce diptyque de science-fiction, Les hydres d'Argolide, qui est paru le 28 août 2013. Par contre, le dessinateur a changé, c'est Bazal pour ce deuxième tome.

 

Cette bande dessinée est inspirée de l'œuvre de Julia Verlanger.

Héliane Taïeb est née Grimaître le 7 décembre 1929. Elle est connue sous ses deux pseudonymes, Gilles Thomas et Julia Verlanger.

D'abord une vingtaine de nouvelles dans la revue Fiction entre 1956 et 1963. Puis, dès 1976 jusqu'à 1982, plusieurs romans de science-fiction galactique et post-apocalyptique dans la collection Anticipation de Fleuve Noir. Dont les romans qui ont inspiré la bande dessinée que je viens de lire.

Elle est morte le 3 septembre 1985.

L'année d'après, son époux, Jean-Pierre Taïeb, a créé un prix littéraire : le Prix Julia Verlanger. Il est attribué par la fondation Julia Verlanger et récompense des romans de science-fiction ou de fantasy. Monsieur Taïeb étant décédé en 1991, le prix est décerné, depuis 1992, par un jury, et il est depuis dix ans remis durant les Utopiales.

Grâce à ce prix littéraire, et à la réédition de ses œuvres, Julia Verlanger/Gilles Thomas n'est pas tombée dans l'oubli.

 

Une lecture que je peux placer dans le challenge Geek.

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 03:58

Grandville mon amour est une bande dessinée de Bryan Talbot parue aux éditions Milady en mai 2011 (122 pages, 17 €, ISBN 978-2-8112-0531-7). Grandville mon amour (2010) est traduit de l'anglais par Philippe Touboul.

 

Bryan Talbot est né le 24 février 1952 à Wigan dans le Lancashire (nord-ouest de l'Angleterre). Il est écrivain et dessinateur de bandes dessinées. Ses premières illustrations sont parues en 1969 dans Mallorn (le magazine de la Tolkien Society). Il a reçu plusieurs prix (Eagle Awards, Haxtur Award). Plus d'infos sur http://www.bryan-talbot.com/.

 

Un matin, de bonne heure, un prisonnier conduit à la guillotine s'échappe et tue les gardes et le directeur de la prison.

Depuis le meurtre de Sarah, l'inspecteur Archibald LeBrock, qui n'a pas pu la protéger, se laisse aller. Son assistant, Roderick Ratzi vient lui apprendre une mauvaise nouvelle : Edouard Mastock surnommé L'Enragé s'est échappé.

Mais ne supportant pas d'être mis à pied pour insubordination par le brigadier Bélier, LeBrock quitte Scotland Yard en donnant sa démission.

Il va continuer l'enquête seul ! En fait Ratzi le soutient et le suit à Grandville en France.

 

Ce monde n'est pas tout à fait le nôtre car cette bande dessinée est une uchronie : « il y a deux cents ans, l'Angleterre a perdu la guerre contre Napoléon, comme le reste de l'Europe, elle a été envahie par la France et les membres de la famille royale ont été guillotinés. Il y a vingt-trois ans, l'Empire français lui a, à contrecœur, accordé son indépendance à la suite d'une longue campagne de désobéissance civile et d'attentats anarchistes » (page 9). Ainsi Grandville est le nouveau nom de Paris.

L'originalité de Grandville mon amour, en plus d'être une uchronie, est que les personnages sont des animaux. Par exemple, L'Enragé est un rat et LeBrock un chien. Cette bande dessinée est un hommage à J.J. Grandville, un caricaturiste français du XIXe siècle et à Albert Robida, un célèbre illustrateur de science-fiction.

En fin de volume, le travail de Bryan Talbot est expliqué.

J'apprends que Grandville (2009) précède Grandville mon amour. Cette bande dessinée est parue aux éditions Milady en février 2010. Le tome 3, Grandville Bête Noire (2012), n'est pas encore paru en français.

 

Une lecture pour les challenges Animaux du monde et Petit Bac 2013 (catégorie Sentiment).

 

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2 juillet 2013 2 02 /07 /juillet /2013 04:37

Rats est un roman de David Fermer paru aux éditions Pocket Jeunesse en août 2011 (315 pages, 17,90 €, ISBN 978-2-266-20384-5). Rats (2008) est traduit de l'allemand par Jean-Claude Mourlevat.

 

David Fermer est né en 1973 à Lucerne (Suisse) de parents anglais et à l'âge de 4 ans il est parti vivre en Angleterre. Il y a grandi et étudié, d'abord les Beaux-Arts puis le cinéma à Londres et à Berlin. Du coup, bien qu'étant un auteur anglais, il vit en Allemagne et écrit en allemand. Il est connu pour sa série bilingue, Nonstop. Plus d'infos sur http://www.david-fermer.de/.

 

Une île au large du Devon. Peu d'habitants mais la pêcherie Andermann qui rapporte et un orphelinat où vit Daniel, 15 ans. Depuis le départ de son meilleur ami, Mike, pour un apprentissage sur le continent, Daniel est le plus âgé des enfants.

« L'île était longue et étroite, et le foyer se situait dans l'unique ville, entre les montagnes du Nord et les plages du Sud. » (pages 18-19).

Daniel est réveillé par des chatouillis puis par des petits coups désagréables : il a un rat sur lui et l'animal l'attaque au visage... Ce n'était qu'un rêve !

Mais le cauchemar devient réalité : l'île est peu à peu envahie par des rats géants qui se reproduisent plus vite que des rats normaux. L'évacuation est ordonnée mais Daniel, Pascal, Roman et Nina prisonniers dans la pêcherie restent seuls.

« L'aube se levait lentement sur l'île. Plus ils attendaient l'équipe de sauvetage, et plus Daniel se persuadait que son impression de la veille était juste, même s'il refusait encore de se l'avouer : l'homme du téléphone lui avait menti. Il n'y avait pas d'équipe de sauvetage. Quelqu'un là-bas voulait empêcher que Daniel et ses amis ne quittent l'île. Andermann n'était pas la seule personne à cacher un secret. » (page 195).

 

Rats se passe dans le futur, mais un futur dans lequel la démocratie a été sacrifiée à la sécurité. Ceux qui vivent en ville ont le confort (enfin, plus ou moins, car il y a du monde qui vit dans la rue quand même) mais dans les villages, il n'y a plus d'eau, de gaz, d'électricité. La planète est saturée, polluée, et des expériences sont menées pour augmenter la production de nourriture. Les rats sont de plus en plus gros et nombreux et prennent de plus en plus de place dans le récit. Ce roman dystopique n'est pas un chef-d'œuvre mais sa lecture est agréable et donne à réfléchir. Et je me demande si l'auteur ne s'est pas inspiré de la trilogie Rats de l'auteur anglais James Herbert (1943-2013) dont le premier tome est paru en 1974 et les deux suivants en 1979 et 1984 (et que j'ai bien envie de lire).

 

Lu pour le Totem mais il entre aussi dans Animaux du mondeDes livres et des îlesGod save the livreJeunesse & young adults # 2Petit Bac 2013 (animal), Voisins Voisines 2013.

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 03:50

Le projet Abraxa est un roman uchronique de Frédéric Delmeulle paru aux éditions Flammarion le 3 avril 2013 (313 pages, 15 €, ISBN 978-2-0812-7186-9).

 

Je remercie Brigitte et les éditions Flammarion pour ce roman au thème original.

 

Frédéric Delmeulle est né à Lille en 1966. Il est professeur d'histoire dans un lycée en Normandie. Il a rédigé une thèse de doctorat sur le cinéma documentaire et a participé à des livres sur l'histoire du cinéma. Le projet Abraxa n'est pas son premier roman : en 2007 est déjà paru Nec deleatur, et en 2010 sont parus La parallèle Vertov, et Les manuscrits de Kinnereth, sur le même thème.

 

Quatre lycéens, Emma, la tête pensante et ses amis, Thiméo alias Tim ou Tim Services, Nohra alias Mademoiselle No ou tout simplement No, et Zackarie alias Zack ou Mr Z, s'introduisent de nuit dans un hangar où est conservé un immense sous-marin, le Vertov, « un ancien bâtiment de la marine soviétique. […] un sous-marin d'attaque de la classe « Victor » construit au début des années 1980. » (page 26). Le grand-oncle du père d'Emma, le professeur José-Luis de Almédia, l'a acheté pour trente millions de dollars en 1993.

Emma écrit dans son journal : « Cette aventure a désormais un nom : Abraxa. Elle a commencé avec ce dossier sur l'uchronie qu'on avait proposé à Mme Bengharbi, notre prof d'histoire. Ce dossier qui prétendait réécrire toute l'histoire de l'humanité en imaginant la modification d'un seul événement... […] le choix de ce nom pour notre sujet était un peu abraxadabrant. […] Abraxa est le nom donné par Érasme à la capitale des fous dans son essai Éloge de la folie, en 1509. Ce nom a ensuite été repris par Thomas More (un pote d'Érasme, humaniste comme lui), quand il a écrit son célèbre ouvrage Utopia, en 1516. […] Abraxa n'est pas qu'un sujet. Abraxa est un projet. » (pages 23-24).

Les aventures des adolescents sont entrecoupées par le journal d'Alvaro Nino Gonçalves d'Alemquer, cadet d'une riche famille d'Algarve devenu page et secrétaire du capitaine Dom Henrique de Santarem sur la Vitória, une caravelle investie d'une « mission secrète et urgente ordonnée par le Roi » (page 39) au XVe siècle.

Le Vertov est un sous-marin spécial : « le professeur a consacré sa vie et l'ensemble de sa fortune à mettre au point une machine à voyager dans le temps » (page 43).

L'objectif d'Emma, ce pourquoi elle a embarqué ses amis : « Abraxa disparaîtra. La barbarie reculera. Et peut-être Utopia pourra-t-elle enfin éclore. » (page 65).

Mais jusqu'où faut-il remonter pour éviter « les inégalités Nord-Sud, la famine, les pandémies, l'exploitation de l'homme par l'homme, etc. » (page 105) et peut-on éradiquer l'injustice ?

 

L'auteur n'est pas tendre avec les humains, en particulier les conquérants du Nord. Il dénonce les mafias, la vente d'armes et de matériels militaires et nucléaires au plus offrant dans les années 1990. Il dénonce aussi les inégalités entre pays riches au Nord et pays pauvres au Sud (en fait, il y a aussi des pauvres au Nord et des riches au Sud, hein !), et tout ce qui engendre malnutrition, maladies, exil et pauvreté. « la fin est proche : des armées de robots travailleront bientôt à gaver de conneries plusieurs milliards de chômeurs déprimés. Quoi ? Des clichés, des poncifs ? Mais moi, j'y peux rien, si la réalité est banale, même quand elle est atroce. » (pages 63-64). Oui, ces inégalités existent mais c'est un peu cliché quand même car si on change l'Histoire, je suis sûre que les colonisateurs, les esclaves, les privilégiés et les pauvres existeront quand même, simplement ils vivront en d'autres lieux.

Avec Alvaro qui tient aussi un journal, on apprend la vie à bord d'un bateau à voile (une caravelle) et on fait le pari fou que la Terre n'est pas plate mais ronde : cap sur l'Ouest ! Mais « écrire est tout ce qui me reste pour ne pas sombrer à mon tour dans la folie. » (page 173).

Bref, Le projet Abraxa est un roman de science-fiction intelligent, qui fait réfléchir le lecteur, et s'il ne faut pas tout prendre pour argent comptant, on passe un très bon moment de lecture et on vit une super aventure.

 

Ma phrase préférée

« l'imagination du fol n'est jamais en reste quand il s'agit de terroriser les sots ! » (page 123).

 

Une lecture pour les challenges Des livres et des îles (on fait escale aux îles Fortunées, à Ténérife, aux Canaries et surtout naufrage aux Bermudes), Geek (SF), Petit Bac 2013 (catégorie Lieu – imaginaire – avec Abraxa).

 

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19 avril 2013 5 19 /04 /avril /2013 03:49

SyndromeUGALe syndrome U.G.A. (l'œil du calamar) est un roman de Gilles Warembourg paru aux éditions Les mondes d'Atria dans la collection Science-fiction en avril 2012 (299 pages, 18 €, ISBN 978-2-918078-26-5).

 

Gilles Warembourg est né le 14 juillet 1953 à Arras (Pas de Calais). Il fut chef d'entreprise pendant près de trente ans et se consacre à l'écriture depuis 2007. Du même auteur chez le même éditeur : L'ellipse (mars 2011). Plus d'infos sur www.gilles-warembourg.com.

 

30 juillet 2075 à Townsville en Australie. Mada Kupka met au monde un enfant (un des derniers à naître sur Terre) mais c'est l'IPN (Institution pour la Préservation des Naissances) qui va l'élever car, depuis le début de la Régression, il y a de moins en moins de naissances à cause du syndrome U.G.A.

« Ici comme ailleurs, en un demi-siècle, l'humanité avait perdu les deux tiers de ses effectifs et déjà s'érigeaient les vestiges d'un passé révolu. » (page 25).

31 décembre 2109 à Sydney en Australie. Stone, identifiant SK-30072075AU, né en 1975, est moitié Aborigène moitié Blanc. Il est un brillant généticien passionné d'Histoire et de musique (il joue du didgeridoo).

« Quand l'humanité aura disparu de cette terre, elle ne subsistera plus que par les vibrations de sa musique. » (page 29).

Le soir du Nouvel an, il voit par hasard une vidéo d'un vieil homme qui joue du didgeridoo et meurt en direct. Puis suite à des dysfonctionnements dans le réseau de protection, il accède à des informations classées : il archive tout et passe des années à faire des recherches. C'est son journal et le résultat de ses recherches que le lecteur lit.

« Si elle est jamais lue, cette chronique semblera bien singulière. En premier lieu, parce qu'elle se veut à la fois conclusion, épilogue et aboutissement. […] À l'heure où j'écris ces lignes, je m'interroge : pourquoi donc m'entêter à conter cette histoire ? La certitude qu'il n'y ait personne pour me lire n'ôte-t-elle pas son sens à ma démarche ? La réponse réside dans le geste même : l'écriture n'est-elle pas avant tout la quête d'un ersatz d'immortalité ? » (page 26).

Luke Edwards de l'Union internationale pour la conservation de la nature le 6 janvier 2024 à Brisbane : « Par notre faute, nous vivons aujourd'hui la septième extinction de masse depuis l'aube des temps. La septième extinction de masse et probablement la plus fulgurante. » (page 58).

Quelques jours après ce colloque, le 15 février 2024, les hommes d'un bateau de pêche australien, le Big Fish, hissèrent à bord un calamar géant (vingt mètres de long) qui, avant de mourir, cracha « un jet de liquide laiteux » sur le capitaine et deux jours après, l'équipage souffrit d'une étrange fièvre qui dura si peu de temps qu'elle ne fut pas mentionnée dans le livre de bord. Le 1er mars, le corps du calamar fut déchargé à Cairns et envoyé à l'Institut océanographique de Melbourne. Puis il y eut une pandémie planétaire qui se propagea en trois semaines et que l'on appela « Australian flu » mais personne n'en fit grand cas car les malades n'avaient qu'une petite poussée de fièvre et cette grippe ne fit pas de victimes. Voici ce que raconta plus tard à Luke Edwards, le jeune Aborigène Fongus Jangala qui était à bord du Big Fish.

Luke Edwards entra en contact avec Stanley Finlay. « À l'OMS, nous avons découvert par hasard qu'après avoir contracté la grippe australienne, les patients étaient devenus très légèrement phosphorescents. […] Les patients hébergent une bactérie luminescente. Et, s'agissant d'une pandémie, voyez-vous... nous sommes tous devenus un peu...euh... lumineux. » (page 120).

 

Quelques extraits

« L'amour ? ricana Edwards. Une chimère métaphysique pour oublier que nous sommes semblables aux angiospermes et aux lagomorphes : des biomachines programmées pour la survie et la reproduction... » (page 143).

« Fêtarde dessaoulée, l'humanité ne pouvait que contempler le chaos de ses excès. L'extinction humaine. » (page 186).

« Voilà ce que nous pouvons en dire aujourd'hui. Depuis février 2024, l'information chromosomique, à l'intérieur des cellules reproductrices humaines, a été gravement altérée. Elle a conduit, depuis quinze ans, à la naissance de bébés mulets, parfaitement sains, mais pourtant incapables de se reproduire. » (page 214).

 

Pourquoi le choix du calamar ?

« [...] Il va falloir choisir : accepter l'hominisation véritable, c'est-à-dire la sympathie et la pitié pour tous les êtres, le respect de la vie, le refus de la violence, qu'elle soit institutionnelle ou physique, la pratique d'une justice véritable, la désacralisation de la chose militaire, ou, en payant enfin le juste prix de nos folies et de nos cruautés, laisser la place aux calamars. Choisissons l'homme. Mais faisons vite ! Le temps presse terriblement. »

Théodore Monod (1902-2000) dans Et si l'aventure humaine devait échouer (Grasset et Fasquelle).

 

Envie d'un roman sombre pour vivre la fin de l'espèce humaine ? Ce roman de science-fiction est parfait !

Je me suis attachée à Stone et ses recherches m'ont passionnée. En dehors de l'extinction des humains, les relations entre les humains et les animaux, la pollution et le pillage de la planète sont parmi les thèmes de cette fiction qui pourrait bien devenir réalité un jour. En effet, rien de farfelu dans ce roman et, durant la lecture, je me disais que c'était de l'anticipation et que tout ça pouvait réellement arriver.

 

Une lecture pour les challenges Animaux du monde (calamar), Geek (SF) et Des livres et des îles (îles Isabelle entre autres). J'ai lu ce roman en mars mais ma note de lecture est publiée trop tard pour le bleu des Bookineurs en couleurs, tant pis...

AnimauxChallenge GeekChallenge DesLivresEtIles

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