Empreintes criminelles est une nouvelle série policière française de 6 épisodes (de 52 minutes chacun) tournés en 2009 et diffusés ce printemps sur France 2. Les épisodes 1 à 3 ont été diffusés le vendredi 26 mars 2011 et les épisodes 4 à 6 seront diffusés le vendredi 1er avril 2011.
Le topo
Années 20, à Paris : les débuts de la police scientifique française.
Julien Valour, moqué par ses collègues de la PJ et relégué aux archives, refait surface et montre son efficacité dans la résolution de l'affaire Lefranc.
Il monte une équipe qui va résoudre les affaires criminelles d'une façon révolutionnaire.
Épisode n° 1 : L'affaire Lefranc
Mars 1924, Marie Lafont est retrouvée morte dans un bac de l'usine Lefranc. C'est la cinquième victime d'un tueur surnommé L'Étrangleur.
L'inspecteur Gilardi mène l'enquête avec son adjoint, Pierre Cassini mais les policiers ont saccagé la scène de crime...
« Les meurtriers laissent toujours des traces, des indices sur les lieux du crime, vous saviez, ça ? ».
Julien Valour et son assistant, Marius Delcourt observent ce qu'il est encore possible d'observer : ils ont moins de 15 minutes pour apporter la preuve qu'ils pourront résoudre l'affaire avec leurs méthodes.
Léa Perlova, une réfugiée russe, scientifique qui travaille à l'institut Pasteur et qui milite pour le droit de vote des femmes, va les rejoindre (la première femme policière en France ?).
Mais les deux hommes sont appelés sur une autre scène de crime : au théâtre où Charlotte Sinclair a disparu.
À noter que la BO est bien (plutôt trip hop) mais pas adaptée à l'époque.
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Épisode n° 2 : L'affaire de l'Orient Express
À bord de l'Orient Express, et après une soirée où elle a gagné au jeu, la princesse Helena Rosowski trouve son mari le prince Andreï Rosowski poignardé dans leur compartiment.
Lorsque la police arrive sur le quai, on entend un journaliste dire : « Joseph Kessel, du Figaro ».
Le commissaire Blanchard ordonne aux deux équipes, celle de Gilardi et celle de Valour, d'enquêter ensemble et de respecter « l'union sacrée ».
Cassini a rejoint l'équipe de Valour, ainsi que le jeune Vincent Martello surnommé « Mortadelle » par Cassini. Plus tard, Pauline Kernel, une jeune femme qui a étudié la médecine et qui devait travailler dans le cabinet de son mari, se joint aussi à l'équipe et devient médecin légiste (la première femme médecin légiste en France ?).
En même temps que l'affaire de l'Orient Express, Marius et Léa enquêtent sur un groupe de quatre joueurs assassinés dans la cave du Café de la Poste.
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Épisode n° 3 : L'affaire de la maison close
Au Mistigri, une maison close fréquentée par la haute société, un homme tombe à terre. C'est un physicien, le professeur Andrieu, qui travaille pour l'industrie de l'armement. Il a reçu une balle en même temps que des feux d'artifice explosaient dans le ciel de Paris.
Alors que son équipe enquête sur ce meurtre, Valour est contacté par Félicien Rapin, un ami gendarme qui lui demande de résoudre une autre affaire : Victor Varel, le maréchal-ferrant, aurait été tué par une ruade de cheval mais il pense qu'il a été assassiné.
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Un petit retour sur le topo officiel de la série : « En plein dans les années 1920, un groupe de policiers et de scientifiques forment un laboratoire de police unique au monde, et marque les débuts de la police technique et scientifique. » La police scientifique commençait à exister en Angleterre et aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. En France, Alphonse Bertillon avait créé l'anthropométrie (ou bertillonnage) dès 1879 et un premier suspect a pu être arrêté grâce aux empreintes digitales en 1902. Donc la police scientifique existait déjà avant cette équipe et le laboratoire créés en 1924.
À noter que Les brigades du Tigre, série télévisée des années 70 (voire 80), se déroulent au tout début du XXe siècle : le premier épisode commence en 1907 et les années passent au fur et à mesure de la série qui raconte les enquêtes de la première unité de police motorisée (appelée à l'époque Brigade Mobile) dans un contexte historique et social fort (Belle-Époque, première guerre mondiale, Années Folles...). Des indices scientifiques y étaient déjà utilisés mais c'est vrai que ce n'était pas encore généralisé.
À part ça, cette série est vraiment une réussite, tant au niveau historique qu'au niveau de l'ambiance. Le générique est sobre. Les acteurs sont bons et les personnages font vraiment « époque ». Le contexte historique et social des années 20 (industrie, enfants chapardeurs, théâtre, maison close, Russes, Italiens...) est abordé. Les enquêtes sont toutes différentes (remarquez qu'il y en a deux menées de front à chaque épisode). Les nouvelles méthodes scientifiques (empreintes, traces de pas, médecine légiste, angle de tir, hygrométrie...) sont montrées peu à peu selon les besoins des enquêtes.
Je verrai donc avec plaisir les 3 prochains épisodes (diffusés vendredi 1er avril). Et si vous n'avez pas vu les 3 premiers épisodes, je vous conseille de les visionner sur Pluzz.fr avant qu'ils ne disparaissent ! Sinon il vous faudra attendre la sortie en DVD.