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« On ne doit jamais manquer de répéter à tout le monde les belles choses qu'on a lues » Sei Shônagon in « Notes de Chevet ». Lues, mais aussi aimées, vues, entendues, etc.

L'école emportée, d'Umezu Kazuo

L'école emportée est une série en 6 tomes d'Umezu Kazuo publiée aux éditions Glénat dans la collection Vintage (anciennement dans la collection Bunko).

Tome 1 : 320 pages, 7,60 €, novembre 2004, lien Glénat.

Tome 2 : 350 pages, 7,60 €, février 2005, lien Glénat.

Tome 3 : 320 pages, 7,60 €, avril 2005, lien Glénat.

Tome 4 : 380 pages, 7,60 €, juin 2005, lien Glénat.

Tome 5 : 350 pages, 7,60€, août 2005, lien Glénat.

Tome 6 : 330 pages, 7,60 €, octobre 2005, lien Glénat.

Au Japon, L'école emportée 漂流教室 (Hyôryû kyôshitsu) a été publié dans Weekly Shônen Sunday de 1972 à 1974 avant de paraître en 11 tomes, et a reçu le Shôgakukan Manga Prize en 1975.

 

 

Umezu Kazuo 楳図かずお est né le 3 septembre 1936 dans la préfecture de Wakayama et a grandi à Gojô près de Nara. Le « père du manga d'horreur » a commencé à dessiner à l'âge de 10 ans et ses premières histoires sont parues en 1955. Après l'obtention de son diplôme, il a choisi la carrière de mangaka et s'est installé en 1962 à Tôkyô. Il y a une page officielle, http://umezz.com/jp/, mais elle n'a pas été mise à jour depuis décembre 2011.

 

Un matin, à Tôkyô.

Shô arrive à l'école primaire Yamato où il est élève mais il est contrarié car il s'est disputé avec sa maman et a oublié l'argent de la cantine.

Soudain l'école disparaît !

Les enfants et les adultes (quelques professeurs et employés de l'école) se retrouvent dans un monde désertique, sombre et peuplé de créatures terrifiantes.

 

 

Le graphisme de ce manga kowai (horreur, destiné aux adultes) est réaliste et, pour dire qu'il a 40 ans, il n'a pas vieilli !

Kazuo Umezu dénonce les comportements des adultes et des enfants, et il emmène ses lecteurs de surprises en cauchemars.

La lecture de ce manga est intense et angoissante. Je me suis sentie confrontée, en même temps que les personnages, à la nature humaine (violence, folie, morts violentes dont suicides, torture, vol, peur, désespoir) et je pense que les lecteurs, bouleversés, ne peuvent que continuer leur lecture palpitante en se demandant ce qu'ils auraient fait en pareille situation !

Du même auteur, Baptism 洗礼, publié au Japon entre 1974 et 1976, est paru aux éditions Glénat mais je n'ai pas encore lu cette série en 4 tomes.

 

Une lecture pour Un samedi par moi, c'est manga que je mets aussi dans les challenges Cartable et tableau noir, Classic'BD, Geek et Petit Bac 2014 (catégorie Bâtiment).

 

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S
Je note, le thème me plait bien ....
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C
Tu fais bien, Sofynet, très bonne série !
M
Ca pour de l'horreur, c'est de l'horreur ! :)<br /> Je ne connaissais pas du tout, je note son titre :)
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C
Oui, déjà les couvertures, elles foutent les jetons ! Dis, une série comme celle-ci, ça compte pour 1 ou pour 6 ?