« On ne doit jamais manquer de répéter à tout le monde les belles choses qu'on a lues » Sei Shônagon in « Notes de Chevet ». Lues, mais aussi aimées, vues, entendues, etc.
The bride comes to Yellow Sky / La mariée arrive à Yellow Sky est une nouvelle de Stephen Crane présente dans Nouvelles américaines classiques (Presses Pocket bilingue, septembre 1987, ISBN 2-266-03540-1 ; la couverture ci-contre est celle de la réédition de décembre 2004).
Cette nouvelle est parue en 1896 après un voyage de l'auteur dans le sud-ouest des États-Unis et au Mexique.
Stephen Crane est né le 1er novembre 1871 dans le New Jersey. Son père, qu'il a perdu à l'âge de huit ans, était un révérend méthodiste. À New York, il est devenu journaliste et a écrit deux romans : Maggie, a girl of the street (l'histoire d'une jeune fille dans les quartiers misérables de New York) en 1893 et The red badge of courage (sur la Guerre de Sécession) en 1895. Puis il a été correspondant de guerre à Cuba et a écrit The open boat and other tales (suite à un naufrage) en 1898. Malade, il s'est installé en Angleterre avec son épouse et il est devenu ami avec Henri James et Robert Conrad. Il est mort de la tuberculose le 5 juin 1900 à Badenweiler, dans la Forêt Noire, où il était soigné : il n'avait que 29 ans... Il a laissé aussi des poèmes et des nouvelles.
Vous pouvez avoir plus d'informations sur le site de la Stephen Crane Society et il est possible de lire en ligne ou de télécharger les textes de Stephen Crane sur Project Gutenberg par exemple.
The bride comes to Yellow Sky comporte 3 chapitres.
1er chapitre : Jack Potter, shérif de Yellow Sky vient de se marier à San Antonio. Il est un peu inquiet car il n'a prévenu personne, ni ses administrés ni ses amis. En attendant, le voyage en wagon Pullman à travers le Texas et la Californie en compagnie de son épouse se passe vraiment bien.
2ème chapitre : Potter et sa femme viennent d'arriver à Yellow Sky et se hâtent de rentrer chez eux mais au saloon du Gentleman Las, le patron et les clients se sont barricadés. En effet, Scratchy Wilson est un brave gars mais quand il est saoul, comme c'est le cas maintenant, il tire !
3ème chapitre : Wilson n'a trouvé personne avec qui se battre, à part le chien du saloon qui a fui au galop, et il est très en colère. Il se rappelle alors son vieux copain Potter et se dirige vers sa maison pour provoquer un combat. C'est à ce moment qu'arrivent le shérif et son épouse...
Ce n'est pas un exploit de lire une nouvelle en anglais, ou plutôt en américain, mais j'ai toujours du mal à le faire (mots et expressions inconnus ou oubliés, fainéantise...). Avec cette version bilingue, les notes explicatives en bas de page ont été les bienvenues, d'autant plus que l'écriture date du XIXe siècle ! De même, lire la page de gauche en américain puis vérifier sur la page de droite en français que j'avais bien tout compris a été également profitable. Évidemment, la lecture est moins fluide mais finalement, je devrais renouveler cette expérience enrichissante plus souvent ! Au fait, la nouvelle était intéressante, je pense que pour un gentleman de New York, même habitué aux quartiers pauvres, la violence de l'Ouest américain devait être un excellent mobile pour écrire !
Article n° 400.