Des mots, une histoire – 83

Pour la 83e édition de Des mots, une histoire, voici la liste des mots récoltés par Olivia : goût – oser – malheur – comprendre – provincial – verre – soutenir – avoir – bras – poser – surveiller – corail – partout – composé – emprise. Ils sont en couleur dans mon texte.

Pour mon plus grand malheur, je suis sous l'emprise de ce provincial jaloux qui me surveille comme le lait sur le feu. Je ne comprends pas comment j'en suis arrivée là... J'ai l'impression d'être enfermée sous verre et personne pour me soutenir, me réconforter, m'aider à le fuir. Moi qui ai le goût de l'aventure et qui rêve de voyager partout dans le monde. Mon rêve est de voir la grande barrière de corail. Un jour peut-être, avant que je ne sois trop vieille...

Ah... Si un soir, lorsque je suis au bras de mon époux, un homme osait poser les yeux sur moi ! Je pourrais me sentir encouragée, j'arrêterais de penser au passé (dé)composé. Je pourrais...

Comments

[patchcath]

Tu as tous mes encouragements........... pour retrouver ton passé composé, c'est bien ça! et le décomposé , c'est plus que parfait, non?

[Catherine]

Je laisse le passé à mon « héroïne » et me contente du présent .

[Mimi des Plaisirs]

Ah! la tentation si romanesque de la fuite et de l'adultère... Pauvre petite!
Mais les provinciaux seraient-ils plus jaloux que les autres?

[Catherine]

Je n'en sais rien, mais ce que je sais c'est que, si on n'habite pas Paris, on est tous des provinciaux .

[Oncle Dan]

L'exercice est bien mené... et le provincial en prend pour son grade 

[Catherine]

Eh bien, je suis une provinciale aussi .

[Thaddée]

De là, la possibilté pour elle d'entrer dans des questionnements de cent cinquante pages avec quelques tentatives de fuite à la clé ;-)

[Catherine]

Tu l'as dit : pour elle, pas à moi d'écrire ça .

[Thaddée]

Ce pourrait être ici les premières lignes d'un roman sur la rupture et l'évasion. Bon dimanche Catherine avec tes félins.

[Catherine]

Oh non, pas un roman ! Je n'aurais pas le courage ! Je veux dire de développer sur la longueur. Elle est servile, mais elle ne sait pas quoi faire
d'autre de sa vie non plus (c'est triste), d'où le "Je pourrais...", je pourrais oui mais quoi...