« On ne doit jamais manquer de répéter à tout le monde les belles choses qu'on a lues » Sei Shônagon in « Notes de Chevet ». Lues, mais aussi aimées, vues, entendues, etc.
L'homme qui se laissait pousser la barbe est une bande dessinée d'Olivier Schrauwen parue aux éditions
Actes Sud - L'an 2 en novembre 2010 (112 pages, 22 €, ISBN 978-2-7427-9443-0).
Bande dessinée traduite du néerlandais par Thierry Groensteen. Sélectionnée à Angoulême 2011.
Olivier Schrauwen, né en 1977 à Bruges, est l'un des jeunes talents de la bande dessinée flamande. Mais il vit et travaille à Neukölnn-Berlin. Du même auteur : Mon fiston (L'An 2, 2006).
Plus d'infos sur http://ollieschrauwen.blogspot.com/.
Un dangereux voyage au Congo belge (des clins d'œil à Tintin).
Une sérieuse étude sur les cheveux (je découvre que j'ai les cheveux sages).
Un cours de dessin un peu spécial.
L'histoire de l'homme qui se laissait pousser la barbe.
Ne ratez pas l'Express Royal Belge, le train le plus long du monde !
La vie de château.
La Création revisitée.
Une vision du handicap totalement revisitée par le pouvoir de l'imagination.
Couleurs, formes, personnages, tout est original dans cette bande dessinée surréaliste, je dirais même loufoque.
Il y a aussi des récits oniriques (avec le cheval Bucéphale, le harem, la création) et les récits sont presque muets (il y a très peu de textes).
Au final, je dirais que j'ai aimé mais que je n'ai pas tout compris de la démarche de cet auteur fascinant.