« On ne doit jamais manquer de répéter à tout le monde les belles choses qu'on a lues » Sei Shônagon in « Notes de Chevet ». Lues, mais aussi aimées, vues, entendues, etc.
J'ai découvert une nouvelle revue de bande dessinée : c'est L'Immanquable « la BD en avant-première ».
Le numéro 1 est arrivé en kiosque le 21 janvier avec 148 pages dont 100 de BD inédites et il coûte 6,50 €.
C'est un mensuel lancé par l'équipe de dBD et le rédacteur en chef est Frédéric Bosser. En fait, après l'édito et les parutions BD de janvier, il n'y a pas d'articles de fond (ça reste l'apanage de dBD). Par contre il y a sept bandes dessinées en prépublication, chacune précédée d'un article de présentation ou d'une interview de l'auteur.
Aventure avec la parodie de Blake et Mortimer : Philip et Francis (tome 2) Le piège machiavélique de Pierre Veys et Nicolas Barral. Ça ne se prend pas au sérieux et c'est drôle.
Des pirates avec Pavillon noir (tome 1) de Corbeyran et Bingono. Aventure, action, ça démarre pas mal. Par contre je n'ai pas pu lire le dossier À l'abordage : des pirates dans la BD parce que blanc tout fin tout pâle sur pages noires, bonjour les yeux...
La Rome antique avec Les boucliers de Mars (tome 1) de Chaillet et Gine. Il ne se passe pas grand chose dans ces premières pages mais la suite peut être plus intéressante.
Humour avec Magasin sexuel (tome 1) de Turf. L'histoire d'Amandine qui installe son camion sex-shop sur la place de Bombinettes, un village de 234 habitants, avec un maire un peu beauf. Ça peut être amusant (ce sera sur deux tomes).
Témoignage historique avec l'adaptation en bande dessinée de Un sac de billes de Joseph Joffo par Kris et Vincent Bailly. Bon sang, j'ai lu le roman lorsque j'avais 12 ou 13 ans, et le début – prometteur – de cette BD m'a rappelé un bon souvenir de lecture.
L'Italie au début du XVIe siècle avec La légende d'Horacio Alba (tome 1) de Jérôme Le Gris et Nicolas Siner. Historique, avec peut-être un petit côté fantastique (?), ce début m'a bien plu.
Drame avec Les innocents coupables (tome 1) de Laurent Galandon et Anior, « sorte de Prison break à la française », en fait l'histoire d'enfants et adolescents emprisonnés (en 1912) avec un brin de mystère.
J'ai lu un jour que les lecteurs qui aimaient la bande dessinée lisaient des bandes dessinées et pas des magazines. Eh bien, moi, j'aime lire les deux. Et je fais le calcul : avec trois magazines à 6,50 € soit un total de 19,50 €, j'aurai lu sept bandes dessinées complètes !
Sur le site de dBD, il est possible de charger 9 pages de ce premier numéro de L'Immanquable au format pdf.