La palette de l'ange est un polar de Catherine Bessonart paru aux éditions de L'aube en mars 2014 (253 pages, 18,20 €, ISBN 978-2-8159-0924-2).
Catherine Bessonart est comédienne, scénariste et depuis peu auteur de polars. Son premier roman, Et si Notre-Dame la nuit..., a reçu en octobre 2013 le Prix Polar du meilleur roman francophone à Cognac.
Chrétien Bompard, 46 ans, commissaire à la P.J. de Paris, vient d'arrêter un meurtrier.
« Après chaque enquête, il était vidé ; il avait juste besoin d'un peu de temps pour se remettre en route. » (pages 12-13).
C'est en se baladant en soirée dans la forêt d'Orléans pour trouver un peu de calme qu'il découvre le corps d'un adolescent pendu à un arbre. Mais ce n'est pas un suicide, car non seulement le jeune Léonard a été poignardé mais Bompard est assommé et son téléphone portable est volé.
Bompard et son équipe (Fabbiani et Machnel) enquêtent sur d'autres meurtres avec des poignards de couleurs différentes (un propriétaire d'un sex shop, un prêtre, un clochard), et sur la disparition d'une femme enlevée par le tueur.
« Il se pencha sur la boîte d'ébène qu'il ouvrit avec précaution. Il caressa de ses doigts effilés le velours noir avant d'effleurer la palette de couteaux désormais incomplète. » (page 53).
De plus, Bombard doit soutenir son ex-femme, Mathilde, qui a un cancer du sein.
Heureusement qu'il peut se détendre auprès de Luigi, son meilleur ami, un nain illustrateur de livres pour enfants qui aime jouer au baby-foot.
« Un serial killer est d'une manière générale très attaché au rituel, à la répétition ; soit il y a quelque chose de récurrent dans le physique des victimes, soit dans les lieux, souvent dans le mode opératoire. » (page 103).
Alors, un serial killer, un assassin qui tient sa vengeance ou « un barje qui fait ça à l'instinct » (page 107) ?
Hum, ça aurait pu être bien, le topo était accrocheur, mais je me suis ennuyée dès le début et j'ai mis une plombe pour lire ce polar... Oui, je l'ai lu en entier car je voulais connaître le dénouement mais ça m'a pris plus de deux semaines !
Il y a des passages dont je n'ai pas bien saisi l'utilité – comme la mouche sur le pare-brise – et des digressions que j'ai trouvé tellement longues – comme le passage de la page 189 chapitre 40 : les policiers ne comprennent pas pourquoi cette page a été arrachée de la Bible du prêtre mais ça blablate quand même de la page 183 à la page 190 – qu'à partir de là, j'ai lu en diagonale.
Je ne me suis attachée ni aux personnages ni à l'intrigue... Je ne lirai pas le précédent roman ni les suivants. Finalement, la seule chose que j'ai apprécié dans ce livre est la couverture noire et jaune qui représente la collection Aube noire.
Décevant pour moi donc mais sûrement que d'autres lecteurs aimeront !
Je remercie quand même Virginie de m'avoir envoyé ce roman.
Une lecture que je mets dans les challenges Le mélange des genres (roman noir/policier/thriller), Paris, je t'aime (ça bouge bien dans Paris) et Thrillers et polars.
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