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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 18:46

John Cody Kim vit en Californie aux États-Unis et il travaille dans l'animation. Plus d'infos sur :

http://johncodykim.blogspot.fr/ ; http://johncodykimportfolio.blogspot.fr/; http://paperpenguinpic.blogspot.fr/.

 

C'est la fin du monde, ou plutôt les humains sont devenus des zombies, et Stanley le chien valeureux va tout faire pour retrouver son maître, un petit garçon d'environ 8 ans.

C'est très bien fait et émouvant.

Steadfast Stanley est son troisième film d'animation et, pour le chien Stanley, il s'est inspiré de son Welsh Corgi Pembroke.

 

Je mets ce court-métrage d'animation dans le challenge Zombie attack.

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26 mars 2014 3 26 /03 /mars /2014 00:04

ISHIDA Hiroyasu 石田 祐康, surnommé Tete, est né en 1988 et a étudié à l'Université Seika de Kyoto.

Il a déjà réalisé des courts métrages d'animation que vous pouvez voir sur http://www.youtube.com/user/ishidahiroyasu.

 

Voici son nouveau film sorti en mars 2014 : La chaise de Paulette ポレットのイス, réalisé avec le studio Colorido pour les 10 ans du programme noitaminA (Animation à l'envers !) de Fuji TV.

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 03:39

Le Magasin des suicides est un film d'animation de 75 minutes réalisé par Patrice Leconte.

 

Patrice Leconte est né le 12 novembre 1947 à Paris. Il est réalisateur et scénariste. J'ai vu bon nombre de ses films en particulier ceux des années 70, 80 et 90.

 

Projeté dans les festivals dès mai 2012 (Festival de Cannes, Festival d'Annecy), Le Magasin des suicides est sorti dans les salles fin septembre 2012.

 

Je n'ai pas été le voir au cinéma, j'ai emprunté le DVD. Eh bien, je peux vous dire que ce film ne m'a pas plu !

 

Pourquoi ?

- 1 h 15

- histoire allégée au maximum

- happy end

- chansons...

- volonté de faire « grand public ».

 

J'ai eu l'impression de voir un mauvais Disney...

 

Dommage, les dessins en 2D étaient pas mal.

 

Mais j'ai préféré lire le roman de Jean Teulé, au moins il va au bout de son idée !

 

Si vous avez l'occasion de le voir, dites-moi ce que vous en avez pensé.

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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 05:10

VilainCanard1.jpgCoeurCinemaLe vilain petit canard (Гадкий утёнок = Gadkij utënok) est un film d'animation de 1 h 14 réalisé par Garri Bardine en 2010. Il est adapté du conte d'Andersen, sur la musique de Tchaïkovski interprétée par l'Orchestre philharmonique national de Russie. Il est sorti en DVD chez Arte éditions en 2012.

 

Tout le monde connaît l'histoire du Vilain petit canard (conte de Hans Christian Andersen, 1842). Ici, elle est poussée à son paroxysme et arrache des larmes !

 

Il était une fois une basse-cour où vivaient joyeusement des poules et coqs, des canards et canes, des oies, des dindons et dindes... Cette basse-cour était très vivante, très productive et les réveils se faisaient en fanfare, façon Chœurs de l'Armée rouge.

Un matin, un coq découvrit un énorme œuf et le poussa jusqu'au tas que couvait une poule. Mais l'oiseau qui en sortit ne ressemblait à aucun autre... Il était grand et tout le monde le trouva laid ; de plus, il se dandinait et chantait très mal.

Évidemment il fut moqué, humilié, et malgré tous ses efforts pour se faire aimer et les dangers de l'extérieur, il fut violemment chassé de la basse-cour.

 

Comme il est poignant le moment où, rejeté pour la nuit, le vilain petit canard se retrouve seul, dans le noir, tremblant et apeuré, et qu'il chante sa peine, lui qui ne demande qu'à aimer ses frères oiseaux et à en être aimer. Il va découvrir la liberté et ses dangers car la liberté s'acquiert et se garde précieusement.

 

VilainCanard2.jpgLe vilain petit canard est un film très émouvant, réalisé en pâte à modeler, image par image, mais le résultat est différent des autres studios (américains et anglais en particulier) car il y a comme des imperfections ce qui donne tout son cachet et sa poésie au film ! De plus le ver de terre apporte de l'humour tout au long du récit.

 

Garri Bardine  naîtle 11 septembre 1941 à Orenbourg en Russie. Diplômé de l'École du théâtre d'Art de Moscou Nemirovitch-Dantchenko, il débute sa carrière en tant qu'acteur puis réalisateur (théâtre de marionnettes, courts-métrages). Il crée son propre studio, Stayer, en 1991. Le vilain petit canard est son premier long métrage et il a nécessité 6 ans de travail. Plus d'infos sur http://www.bardin.ru/ en russe et en anglais.

 

Piotr Ilitch Tchaïkovski naît le 7 mai 1840 à Votkinsk. C'est un célèbre compositeur russe de la période romantique. Il est éclectique : symphonies, concertos, suites, ballets, opéras, musique de chambre, avec un mélange de musique classique occidentale et de musique folklorique russe. Il meurt le 6 novembre 1893 à Saint-Pétersbourg, chez son frère, Modeste, qui est écrivain.

Pour Le vilain petit canard, les musiques sont issues du Lac des cygnes et de Casse-Noisette  et elles se fondent à merveille dans le film et dans l'histoire.

 

HiverRusse2

Un article que je mets

dans les challenges

Un hiver en Russie

et Des contes à rendre !.

ContesLogo2


 

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 04:51

HiverRusse2Lavatory lovestory (Уборная история — любовная история) est un court métrage d'animation de 9'39 réalisé en 2006 par Konstantin Bronzit.

 

Si vous avez visionné la vidéo ci-dessus (et j'espère que oui), vous avez compris pourquoi je place cet article le jour de la Saint-Valentin : un peu d'amour, ça ne fait pas de mal !

 

Konstantin Bronzit (Константин Эдуардович Бронзит) naît le 12 avril 1965 à Léningrad (Saint-Pétersbourg) en Russie. Après son diplôme de l'Institut des Beaux-Arts de Saint-Pétersbourg en 1983, il devient animateur puis réalisateur de films d'animation : une dizaine de films et une cinquantaine de prix !ContesChallenge

 

En mars 2007, Lavatory lovestory a gagné le Prix du meilleur scénario du 12e Open Russian Festival of Animated Film.

 

La musique est du compositeur Valentin Vassenkov né le 26 avril 1953.

 

Pour Un hiver en Russie et Des contes à rendre ! parce que c'est un joli conte moderne !

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10 janvier 2013 4 10 /01 /janvier /2013 05:23

TimbreAffiche.jpg

Timbré est une comédie fantastique de 185 minutes réalisée par Jon Jones en 2010 avec dans les rôles principaux : Richard Coyle en Moite von Lipwig (Moist von Lipwig), David Suchet en Jeanlon Sylvère (Reacher Gilt), Claire Foy en Adora Belle Chercœur (Adora Belle Dearheart) et Charles Dance en Lord Havelock Vétérini. Sortie en DVD en février 2012.

La Royal Television Society (association de critiques britanniques) a récompensé Timbré en 2010 : Meilleure musique et Meilleure photographie (mais il était aussi nominé pour Meilleure décoration et Meilleurs effets spéciaux).

 

L'histoire

Orphelin, Moite von Lipwig devient un escroc très doué. Il est arrêté et condamné à la pendaison. Lord Havelock Vétérini lui propose, en échange de la vie sauve, d'être le nouveau postier en chef d'Ankh-Morpork (la plus grande ville du Disque-Monde). Moite n'y va pas de gaieté de cœur... Le bureau de poste, un bâtiment qui fut magnifique, est en ruines et des bruits courent qu'il serait hanté (les précédents postiers en chef sont morts dans d'étranges circonstances... non élucidées), des centaines de milliers de lettres n'ont pas été distribuées depuis bien trois ou quatre ans, et Jeanlon Sylvère, propriétaire des Clacks, est un concurrent dangereux prêt à tout pour garder son monopole de communication.

 

La bande annonce en VF

 

La ville d'Ankh-Morpork

 

L'originalité de Timbré

Parler d'un bureau de poste, je trouve ça original, et même rare, non ? La concurrence entre la poste (lettres papier) et les Clacks (signaux envoyés et répercutés de tour en tour, équivalents du télégramme en fait) est intéressante (y a-t-il la place pour les deux, le moyen de communication classique et le moderne ?), concurrence déloyale bien sûr, et donc dénonciation du profit à tout prix, au détriment du service (mais service qui laisse aussi parfois à désirer).

Et puis il y a les Golems, humanoïdes faits d'argile, gentils et travailleurs, et le simplet Stanley Howler, collectionneur d'épingles, qui crée sans faire exprès les timbres postes, et en plus détachables.

 

Le petit plus

Surprenant David Suchet (connu pour son rôle dans les épisodes de  Hercule Poirot) dans le rôle du méchant !

 

J'aimerais bien voir les deux précédentes adaptations :

Terry Pratchett's Hogfather, série en 4 parties adaptée des Annales du Disque-monde : Le père Porcher (tome 20).

Terry Pratchett's The colour of magic, film en 2 parties adapté des Annales du Disque-monde : La huitième couleur (tome 1) et Le huitième sortilège (tome 2).

 

Le roman

Timbré est l'adaptation de Going postal, un roman de fantasy de Terry Pratchett, exactement le trentième tome des Annales du Disque-Monde.  Quand je pense que je n'ai jamais lu cet auteur... Mais pour ce genre d'histoires, visuelles, le film me convient très bien, film d'ailleurs vraiment beau qui a été tourné à Budapest (Hongrie).

 

GeekChallengeL'auteur

Terry Pratchett (son nom complet est Terence David John Pratchett, OBE) est né le 28 avril 1948 à Beaconsfield (Buckinghamshire, Angleterre). Il est romancier et nouvelliste (il a commencé à écrire à l'âge de 13 ans). Le premier tome de ses Annales du Disque-Monde (Discworld en anglais) paraît en 1983. En moins de 30 ans, les Annales comptent 34 tomes, 4 recueils (3 de romans et 1 de nouvelles inédites), 5 romans indépendants (un peu des romans hors-série), 3 ouvrages sur La science du Disque-Monde, et quelques journaux, bandes dessinées, livres de quiz, etc. ! Il a été anobli en 2008. À noter qu'il apparaît en caméo dans Timbré (dans le rôle d'un postier). Plus d'infos sur http://www.terrypratchett.co.uk/.

 

Timbré, roman et film, tous deux raviront les geeks, fans de SF, fantasy et humour ! Et donc, voici un premier article pour le challenge Geek de  Hilde.

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 04:16

TatsumiCoeurCinemaTatsumi est un film d'animation de 96 minutes réalisé par Eric Khoo en 2011 et sorti dans les salles en septembre 2011 (Singapour) et février 2012 (France).

Vous pouvez cliquer sur l'affiche ci-contre et sur les illustrations ci-dessous.

 

Eric Khoo est né le 27 mars 1965 à Singapour et a étudié le cinéma à Sydney (Australie). Il est réalisateur, scénariste et producteur depuis son retour à Singapour, en 1990, mais il me semble que je n'avais encore jamais vu de films de lui : lacune réparée !

 

 

9 février 1995, c'est le 7e anniversaire de la mort d'Osamu Tezuka, le père du manga. Yoshihiro Tatsumi qui l'a connu lorsqu'il avait 15 ans et le Maître 22 ans (c'était l'ère Shôwa) est trop ému et quitte la cérémonie. Mais c'est l'occasion pour lui de se remémorer ses années de jeunesse, sa vie et ses mangas.

Ainsi le film raconte la vie du mangaka Yoshihiro Tatsumi, créateur du gekiga, en même temps que l'histoire du Japon au XXe siècle et les œuvres de l'auteur.

 

Yoshihiro Tatsumi ヨシヒロ 辰巳 est né à Ôsaka le 10 juin 1935 ; il se souvient qu'à la fin de la guerre, il avait 10 ans.

 

Histoire en noir et blanc : Enfer

Août 1945, Koyanagi, un photographe prend des photos des ruines et des survivants de Hiroshima. Il voit l'horreur.

Plus tard, en 1971, période de révolte des étudiants, l'homme fait encore des cauchemars et, au chômage, il peine à faire vivre sa femme et son fils. Il décide de vendre une photo prise en 1945 qu'il n'avait jamais montrée à personne. On y voit les ombres de deux corps imprimées sur le mur de leur maison pendant l'explosion : un fils dévoué massant les épaules de sa mère. Koyanagi devient célèbre, est promu ambassadeur de l'organisation No more Hiroshima et une statue est faite par un grand artiste.

Mais le mythe n'est pas aussi beau qu'il n'y paraît...

« J'ai vu l'enfer, enfermé dans mon propre cœur ».

Tatsumi1

 

Retour à l'auteur (et à la couleur).

Yoshihiro Tatsumi commence à dessiner des mangas à l'âge de 12 ans.

Il n'a pas une vie facile et on a l'impression que rien ne lui est épargné : guerre, privations, père très absent, famille de quatre enfants pas riche. Son frère aîné est malade des poumons mais il n'y a pas assez d'argent pour hôpital alors il reste à la maison et s'aigrit. Parfois le frère bat Tatsumi qui doit marcher 40 minutes chaque jour pour aller au collège. Il dessine toutes les nuits et envoie ces mangas un peu partout. Heureusement de nouveaux magazines voient le jour et son premier manga est publié !

En 1950, c'est la guerre de Corée, et un journaliste du journal Mainichi lui rend visite pour l'interviewer car il rédige un article sur les jeunes génies du manga. Il lui donne l'occasion de rencontrer Osamu Tezuka, son idole, dans sa maison d'Ôsaka : « Je réalisai que je n'avais jusqu'ici dessiné que dans le but de rencontrer le Maître Tezuka ».

Tatsumi2

 

Histoire en noir et blanc : Cher Monkey

Un pauvre ouvrier, forçat de l'usine, vit seul avec un petit singe.

Un matin, il est expulsé du train qui l'emmène au travail par la foule qui descend. Il se rend alors au parc de Ueno qu'il n'a pas vu depuis des années. « Il y a cinq ans, j'étais arrivé à Ueno la poitrine gonflée d'espoir ».

Devant l'enclos aux singes troublés par sa présence, il rencontre une jeune femme, Reiko.

Il retrouve enfin le sourire et décide de demander sa démission mais son bras gauche est arraché par une machine. L'entreprise lui donne 300 000 yens d'indemnités et sa démission est acceptée.

La fin est horrible...

 

Nouveau retour à l'auteur (et à la couleur).

En 1951, Yoshihiro Tatsumi fait vivre la famille avec l'argent que les mangas lui rapportent : il reçoit un billet de 500 yens qui vient juste d'être émis. Mais il découvre avec horreur que son frère malade, jaloux, a déchiré ses planches !

En 1954, son premier album, L'île aux enfants, paraît.

À l'été 1956, il prend son indépendance et emménage dans un petit appartement avec trois illustrateurs des éditions Hinomaru : ils vont travailler sur la revue Ombres.

Tatsumi3

 

Il y a encore trois histoires de Yoshihiro Tatsumi (Juste un homme, Occupé, Goodbye) sur les thèmes de la vieillesse et de la retraite, la sexualité, la prostitution, la dure réalité de la vie, je ne vous les raconte pas, je vous laisse les découvrir.

 

Mais l'auteur est confronté à un problème : les mangas racontant des histoires pour adultes sont sur les mêmes étagères que les mangas pour enfants et les parents sont mécontents. Yoshihiro invente alors le terme de Gekiga et quitte Ôsaka pour Tokyo. « Nous, soussignés, avons décidé de créer l'Atelier Gekiga. Nous visons un nouveau genre de manga destiné à des lecteurs adultes, caractérisé par un dessin réaliste et des descriptions psychologiques nuancées. » (extrait du Manifeste de l'Atelier Gekiga).

 

À travers ce film excellent (la narration et l'esthétique sont superbes), on découvre un auteur talentueux, lucide, émouvant, inventif et transporté par son imagination et sa volonté de créer.

« Je ne savais rien faire d'autre que dessiner, et je vivais tout juste de mes illustrations. Faire face à une feuille blanche, un crayon à la main, pour dessiner sans relâche est un travail difficile et solitaire ».

À la fin du film, l'auteur a 75 ans et dit que, même s'il n'a plus la force de donner naissance à de nombreuses œuvres, il voudrait encore dessiner de nouveaux mondes. Espérons que tel sera le cas !

L'illustration se transforme en l'auteur et pendant le générique de fin, défilent des photos de Yoshihiro Tatsumi, de l'enfance jusqu'à l'âge adulte. C'est bouleversant de voir l'auteur en vrai, et de « vadrouiller » pendant tout le film entre sa vie et les histoires qu'il a inventées mais qui sont tellement réelles, tellement dramatiques.

Tatsumi4

 

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ce film n'est pas japonais mais singapourien (et c'est le premier film d'animation de Singapour que je vois !). Il s'inspire du manga autobiographique Gekiga hyôryû (Une vie dans les marges) et de cinq œuvres de l'auteur.

 

L'œuvre majeure de Yoshihiro Tatsumi

1954 : こどもじま Kodomojima (L'île aux enfants), Tsuru shobô

1956 : 黒い吹雪 Kuroi fubuki (Blizzard noir), Hi-no-maru bunko

1970 : 人喰魚 Hitokuigyo (Poisson cannibale), Hiro shobô

2002 : 大発見 Daihakken (Grande découverte), Seirinkôgeisha et en France : Coups d'éclat, Les larmes de la bête et Goodbye, Vertige Graphic, 2003, 2004 et 2005

ChallengeDragonFeu2008 : 大発掘 Daihakketsu (Grandes fouilles), Seirinkôgeisha et en France : L'Enfer, Cornélius, 2008

2008 : 劇画漂流 Gekiga hyôryû (Un rescapé du gekiga), Seirinkôgeisha et en France : Une vie dans les marges, Cornélius, 2011

Ànoter que j'ai lu Coups d'éclat (2003),Les larmes de la bête (2004)et Goodbye (2005) à leurparution aux éditions Vertige Graphic et que ce sont pour moi des chefs-d'œuvres.

Par contre je n'ai pas lu Une vie dans les marges mais je le ferai dès que l'occasion se présentera !

 

Je mets cet article dans le challenge Dragon 2012.

 

La bande annonce française en VOST

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2 juillet 2012 1 02 /07 /juillet /2012 04:01

CollineCoquelicots.jpgCoeurCinemaLa colline aux coquelicots  (コクリコ坂から Kokuriko zaka kara) est un film d'animation du studio Ghibli réalisé par Gorô Miyazaki en 2011 (91 minutes, couleur).

 

Ce film est l'adaptation du manga de Tetsurô Sayama (scénariste) et Chizuru Takahashi (illustrateur) que je n'ai pas encore lu.

 

Printemps 1963, à Yokohama (au sud de Tokyo).

Matsuzaki Umi a 16 ans, elle est lycéenne au lycée Konan.

Elle vit dans une ancienne clinique transformée en pensionnat au sommet de la « colline aux coquelicots » avec sa grand-mère, sa mère (actuellement aux États-Unis), sa jeune sœur, Sora, et son petit frère, Riku, ainsi que quelques pensionnaires.

Son père, capitaine, est mort sur son bateau, coulé lors de la guerre de Corée, mais chaque matin, Umi continue de monter les pavillons maritimes sur le mât que le grand-père avait construit devant la maison.

Ce qu'elle ne voit pas, à cause de la végétation luxuriante, c'est qu'en bas, Shun Kazama fait de même sur le bateau de son père avant de rejoindre le lycée à bicyclette pour retrouver son meilleur ami, Shirô, délégué des élèves.

Mais ce n'est pas le seul rituel qu'Umi accomplit quotidiennement : elle prépare les repas pour tous, nettoie, range... Et va encore s'investir au lycée, pour le journal du lycée et pour le Quartier Latin.

 

À part le petit frère, les habitants de la maison sont des filles, représentatives de plusieurs générations de Japonaises : la grand-mère Matsuzaki Hana (la tradition), la mère Matsuzaki Ryoko (la modernité), les trois pensionnaires (Yoshiko la secrétaire, Miki l'interne qui veut devenir médecin et Sachiko l'artiste peintre), Umi et Sora (l'avenir).

Par contre, au lycée, les deux sœurs sont au contact des garçons. En fait, peu au début, et l'évolution va suivre son cours.

Quant au Quartier Latin, qui doit être détruit à cause de sa vétusté, les clubs qui y sont installés n'attirent que les garçons mais grâce à Umi, les filles vont se battre aussi pour qu'il soit conservé.

Umi et Shin vont tomber amoureux l'un de l'autre mais leur amour n'est pas possible : Shin dit à Umi qu'ils ont le même père ! Comment cela est-il possible ? Umi veux découvrir la vérité !

Après la guerre, de nombreuses femmes se sont retrouvées veuves et de nombreux enfants orphelins, les femmes ont donc dû être fortes et subvenir au besoin de leur famille. Du coup, elles ont acquis liberté, indépendance et autonomie.

Il faut dire que dans les années 60, ce n'est plus le Japon d'après-guerre, c'est reconstruit et l'économie fonctionne bien, très bien même, mais il y a des contestations sociales malvenues car le pays s'apprête à accueillir les Jeux Olympiques de 1964.

Le film montre d'ailleurs une jeunesse travailleuse et enthousiaste, comme pour encourager la jeunesse actuelle désœuvrée et sans espoir...

ChallengeDragonFeuLa phrase à méditer : « Détruire l'ancien, c'est faire disparaître la mémoire du passé, c'est ignorer le souvenir de ceux qui ont vécu avant nous. Vous n'aurez pas d'avenir (de futur) si vous prônez la nouveauté et reniez le passé. ».

La bande son composée par Satoshi Takebe est agréable et correspond bien au film quelque peu nostalgique.

Le film a remporté le prix du Meilleur film d'animation 2011 de l' Académie japonaise (Nippon Akademî-shô).

La colline aux coquelicots est un beau film qui peut plaire à tout public mais ceux qui ne connaissent pas un minimum le Japon, sa culture et son histoire passeront à côté de pas mal de détails, d'anecdotes et de clins d'œil ce qui est dommage.

Un article pour le challenge Dragon 2012.

 

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22 mars 2012 4 22 /03 /mars /2012 04:09

VoieChat.jpgLa voie du chat est un film de 90 minutes réalisé par Myriam Tonelotto en 2009. Je remercie F. de nous avoir fortement conseillé ce film dont nous n'avions jamais entendu parler.

 

Une jeune femme rentre chez elle. Elle est inquiète car son chat noir a disparu depuis dix jours. Tout à coup, le chat noir apparaît dans la psyché et l'autre chat de la maison traverse le miroir ! La jeune femme est surprise, d'autant plus que son double apparaît de l'autre côté du miroir : c'est son salon mais pas à la même époque ! Elle traverse à la suite du chat.

Dans « son » salon, intellectuels et artistes de la fin du XIXe siècle boivent le thé et chacun donnent son avis sur le chat et sa relation avec les humains : Chateaubriand, Théophile Gautier, Victor Hugo, le peintre Steinlen (affiche du chat noir)...

Philippe Kaenel va nous apprendre que le chat est « un animal post-révolutionnaire » qui représente la liberté et c'est pourquoi les contemporains de la Belle Époque ont encensé ce félin. Il va apparaître dans l'Art, avec des peintres influencés par le japonisme. Nombreux écrivains vivent alors avec un chat, symbole d'indépendance.

 

Un extrait

« Veuillez m'excuser, auriez-vous aperçu mon stylo ?

Mais vous êtes Natsume Soseki ? J'ai adoré votre roman, Je suis un chat ! Le point de vue de votre chaton noir sur la société japonaise de l'ère Meiji est d'une ironie féroce.

Ah ?... Non, je n'ai rien écrit de tel ! Mais c'est une bonne idée, je vais y réfléchir. »

 

VoieChatTama.jpgPuis la jeune femme, poursuivant ses deux chats, se retrouve en kimono, sur une plage du sud du Japon. On est au XXe siècle. Ikoma Hideo explique que les chats et les humains sont victimes de la maladie de Minamata apparue en 1953, à cause du mercure rejeté par l'usine Chisso depuis les années 20. Les images de chats bavant et devenus fous sont... insupportables !

Ensuite, on va à Kishigawa, dans l'ouest du Japon, où Tama officie comme chef de gare : Tama est une chatte de 9 ans !

 

Vous l'aurez compris, le Japon tient une grande place dans ce film. Mais nous suivons aussi la jeune femme et ses deux chats en Angleterre, au poste d'aiguillage de Hebden Bridge où il y a des chats « cheminots contre les souris et les rats » ; puis aux États-Unis où Jürgen, un ingénieur allemand a inventé une Catcam qui permet aux gens de savoir ce que leur chat fait la journée.

Un bref passage dans le salon, au XIXe siècle. Dans la rue, des suffragettes défilent. Malheureusement, les intellectuels prêts à défendre la liberté et l'indépendance du chat, pensent différemment pour la femme...

De retour aux États-Unis : à Wabasha, dans le Minnesota, un hôtel centenaire, l'Hotel Anderson Historic House, est devenu un « cathouse » et propose aux clients de louer un chat pour la nuit !

 

Et de nouveau au Japon, où le chat est devenu un des symboles de la consommation, une évolution due au fait que les amoureux des chats (on dit ailurophile, j'ai appris un mot !) ont transformé la notion de liberté en affirmation de soi et le chat en quelque chose de kawaii (mignon). À Tokyo, des boutiques spécialisées félines, des chats déguisés et customisés (sans commentaire...), de l'acupuncture pour les chats avec le célèbre docteur Ishino (pourquoi pas si ça soigne les chats qui ont des problèmes de transit intestinal ou urinaires), le « meowlingual » (un gadget), un cat-café... Dans les rues, des maneki-neko faisant signe aux passants, des chats errants... Dans le parc d'Ueno, des chats et des chatons qui tiennent compagnie aux sans-abri (et je peux vous dire que ces sans-abri qui prennent soin des chats sont très émouvants, je les ai vus, en vrai).

Encore un passage aux États-Unis, à Providence, à la clinique Steer House qui accueillent les malades d'Alzeimher, et où le chat Oscar fait partie de l'équipe de soins ! Ainsi ce documentaire montre que les chats accompagnent les humains à tous les moments de leur vie et jusqu'à la fin de leur vie...

 

Une partie animation (pour la fiction) et une partie filmée (pour le documentaire).

Au début, j'ai été surprise par les dessins : ils bougent tout le temps, comme s'ils clignotaient. Mais le film est tellement intéressant que je me suis vite habituée ! Je l'ai même regardé une deuxième fois.

Myriam Tonelotto, la réalisatrice, a travaillé en collaboration avec Jérôme Jouvray (directeur de l'animation), Marc Hansmann (musique et son, montage), Sandra Denis (voix) et Lionel Dersot (coordination avec le Japon) entre autres.

Ce film met à l'honneur les chats, les relations qu'ils entretiennent avec les humains, leur liberté, leur place au XIXe et XXe siècles et dans la société moderne.

Il met très en avant la Belle Époque (alors challenge Belle Époque) et le Japon (alors challenge Dragon 2012 et les 10 jours japonais de Choco).

ChallengeBelleEpoque ChallengeDragonFeu 10JoursJaponais

 

Le site officiel du film (cliquez sur la bannière ci-dessous).

VoieChatBandeau.jpg

La bande annonce sur YouTube.

 

Plus de vidéos sur la chaîne de La voie du Chat

http://www.youtube.com/user/laVoieDuChat

PS du 7 avril 2012

Je vous invite à consulter les commentaires car Myriam Tonelotto, la réalisatrice, a laissé un commentaire long et intéressant avec des infos inédites et deux liens.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 18:20

Cheeta.jpgC'est avec tristesse que j'apprends le décès de Cheeta à l'âge honorable de 80 ans (c'était le doyen des chimpanzés).


Cheeta est le célèbre chimpanzé né en 1931 et qui a joué dans les films de Tarzan dès 1932.


Il a eu une longue carrière puis qu'il a tourné jusqu'en 1968.


Ensuite au sanctuaire (le C.H.E.E.T.A. Primate Sanctuary) où il vivait, il a passé une belle retraite (peinture, balades, piano, lecture !).

 

Voici un mini-documentaire pour (re)découvrir Tarzan, Jane et Cheeta.

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