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3 octobre 2014 5 03 /10 /octobre /2014 04:08
Marathon BD à bord du Vaisseau fantôme avec Marjorie et Hilde

Chouette ! Marjorie et Hilde organisent un Marathon BD à bord du Vaisseau fantôme en prévision d'Halloween.

 

J'espère réussir ce marathon BD plus que le précédent de septembre !

 

Quand lire ?

Du vendredi 3 octobre à partir de 19 heures au dimanche 5 octobre minuit.

 

Que lire ?

Des bandes dessinées dans les genres fantastique et horreur.

 

Mais il y a deux formules spéciales :

Grimoire de protection autorise les BD « classiques » (sous-entendu pas fantastique et horreur),

Anti-malédiction autorise les romans.

 

Infos, logo et inscription chez Marjorie ou chez Hilde, et toujours le groupe FB.

 

Mes lectures pour ce marathon

La BD : Le mystère de la chair, de Junji Itô (manga kowaï)

Les romans : Le maître bonsaï, d'Antoine Buéno (un poil fantastique), Agatha Doyle au service de sa majesté, de Caroline Triaureau et Poubelle's girls, de Jeanne Desaubry (plutôt romans policiers).

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 02:04

Comme le dit Marjorie – du blog Chroniques littéraires –, « les romans n'ont pas le monopole des marathons et les BD ont réclamé le leur » ! Elle a donc créé le premier Marathon BD qui a lieu du vendredi 5 au dimanche 7 septembre 2014.

 

Chouette ! Car je me désole de lire moins de BD ces derniers temps malgré les challenges Classic'BD (que je continue même si Yaneck l'a abandonné, d'ailleurs ce serait bien que quelqu'un le reprenne, non ?), Un samedi par mois, c'est manga (que j'ai oublié en juillet-août...) et le plus récent BD (de Marjorie !).

 

Bon, alors c'est parti pour un week-end de folies bédéesques ! BD et mangas, tenez-vous bien, j'arrive !

 

Infos, logo et inscription chez Marjorie et/ou sur le groupe FB des marathons lecture.

 

Les BD lues pour ce marathon

 

Aïe aïe aïe… Vendredi, je travaillais. Samedi, je ne travaillais pas mais j'ai dû faire des commissions et préparer pas mal de choses parce que nous recevions des amis. Donc je n'ai rien pu lire, ni bande dessinée ni autre chose… Heureusement qu'il reste le dimanche !

 

1. Carnaval rouge, de Jans (Mosquito, 2002)

2. Les Japonais ne savent pas parler le japonais – 1, de Hebizo & Umino Nagiko (Media Factory, 2014)

 

J'espère qu'il y aura un prochain marathon BD pour faire mieux !

La BD fait son marathon avec Marjorie

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 14:23

L'école emportée est une série en 6 tomes d'Umezu Kazuo publiée aux éditions Glénat dans la collection Vintage (anciennement dans la collection Bunko).

Tome 1 : 320 pages, 7,60 €, novembre 2004, lien Glénat.

Tome 2 : 350 pages, 7,60 €, février 2005, lien Glénat.

Tome 3 : 320 pages, 7,60 €, avril 2005, lien Glénat.

Tome 4 : 380 pages, 7,60 €, juin 2005, lien Glénat.

Tome 5 : 350 pages, 7,60€, août 2005, lien Glénat.

Tome 6 : 330 pages, 7,60 €, octobre 2005, lien Glénat.

Au Japon, L'école emportée 漂流教室 (Hyôryû kyôshitsu) a été publié dans Weekly Shônen Sunday de 1972 à 1974 avant de paraître en 11 tomes, et a reçu le Shôgakukan Manga Prize en 1975.

 

 

Umezu Kazuo 楳図かずお est né le 3 septembre 1936 dans la préfecture de Wakayama et a grandi à Gojô près de Nara. Le « père du manga d'horreur » a commencé à dessiner à l'âge de 10 ans et ses premières histoires sont parues en 1955. Après l'obtention de son diplôme, il a choisi la carrière de mangaka et s'est installé en 1962 à Tôkyô. Il y a une page officielle, http://umezz.com/jp/, mais elle n'a pas été mise à jour depuis décembre 2011.

 

Un matin, à Tôkyô.

Shô arrive à l'école primaire Yamato où il est élève mais il est contrarié car il s'est disputé avec sa maman et a oublié l'argent de la cantine.

Soudain l'école disparaît !

Les enfants et les adultes (quelques professeurs et employés de l'école) se retrouvent dans un monde désertique, sombre et peuplé de créatures terrifiantes.

 

 

Le graphisme de ce manga kowai (horreur, destiné aux adultes) est réaliste et, pour dire qu'il a 40 ans, il n'a pas vieilli !

Kazuo Umezu dénonce les comportements des adultes et des enfants, et il emmène ses lecteurs de surprises en cauchemars.

La lecture de ce manga est intense et angoissante. Je me suis sentie confrontée, en même temps que les personnages, à la nature humaine (violence, folie, morts violentes dont suicides, torture, vol, peur, désespoir) et je pense que les lecteurs, bouleversés, ne peuvent que continuer leur lecture palpitante en se demandant ce qu'ils auraient fait en pareille situation !

Du même auteur, Baptism 洗礼, publié au Japon entre 1974 et 1976, est paru aux éditions Glénat mais je n'ai pas encore lu cette série en 4 tomes.

 

Une lecture pour Un samedi par moi, c'est manga que je mets aussi dans les challenges Cartable et tableau noir, Classic'BD, Geek et Petit Bac 2014 (catégorie Bâtiment).

 

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4 juillet 2014 5 04 /07 /juillet /2014 22:31

Ces derniers mois, j'ai un peu décroché de la bande dessinée... Ça me désole, j'aimerais en lire plus... Et voilà Marjorie avec un nouveau Challenge BD : parfait, merci Marjorie !

 

Le challenge court du 5 juillet 2014 au 5 juillet 2015. Toutes les infos, logo, inscription et dépôt des liens chez Marjorie. Il existe aussi un groupe Facebook dont je fais déjà partie.

 

Pour memo : lire des BD de tous genres et de tous formats.


 

Les catégories

1. Catégorie Cédric : 1 à 4 BD

2. Catégorie Astérix : 5 à 10 BD

3. Catégorie Blake & Mortimer : 11 à 24 BD

4. Catégorie Les Psy : 25 à 50 BD

5. Catégorie Bdvore : plus de 50 BD

 

Je vais commencer doucement avec la catégorie Cédric, rien que pour le plaisir de monter en puissance !

 

Mes lectures pour ce challenge

1. L'école emportée, d'Umezu Kazuo (manga, 6 tomes)

2. Petzi construit son bateau, de C. et V. Hansen (bande dessinée danoise)

3. Les Japonais ne savent pas parler le japonais, de Hebizo & Umino Nagiko (manga)

4. Le château des étoiles - 1 : 1869 la conquête de l'espace, d'Alex Alice (bande dessinée française)

Catégorie Cédric honorée !

5. Le mystère de la chair, de Junji Itô (manga)

...

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2 juin 2014 1 02 /06 /juin /2014 23:21

Kafka est un roman graphique de David Zane Mairowitz et Robert Crumb paru aux éditions Actes Sud BD en 1996 puis en 2007 (184 pages, 18,30 €, ISBN 978-2-7427-6573-7). Kafka for beginners (1993) est traduit de l'anglais par Jean-Pierre Mercier.

 

David Zane Mairowitz est né le 30 avril 1943 à New York City (États-Unis). Il a étudié la littérature anglaise et la philosophie à New York et l'art dramatique à Berkeley (Californie). Il est auteur. Il a émigré en Angleterre en 1966 (c'est pourquoi Kafka for beginners fut d'abord publié en Angleterre) et il vit maintenant dans le sud de la France. Il a également publié un roman graphique de Le château de Kafka.

 

Robert Crumb est né le 30 août 1943 à Philadelphie (Pennsylvanie, États-Unis). Il est dessinateur (bandes dessinées, pochettes de disques, illustrations dans des revues) et un des chefs de file des comics underground. Ses premiers dessins sont publiés en 1967 et ses bandes dessinées les plus célèbres sont Fritz the cat, Big Yum Yum, Amerika, Harv & Bob... Plus d'infos sur http://www.rcrumb.com/.

 

« Durant presque toute sa vie, Franz Kafka imagina sa disparition au moyen de dizaines de méthodes soigneusement élaborées. […] Kafka essaya de transformer cette terreur intime, parfois délicieusement décrite – de lui-même, déchiré et mutilé – en un conte destiné aux autres. Il n'avait aucun point de vue sur le monde à faire partager, aucun principe philosophique, seulement des récits éblouissants issus d'un inconscient extraordinairement précis. [...] » (pages 6-7).

Comme c'est joliment dit, aussi bien sur la vie de Kafka (1883-1924) que sur son œuvre, et ce livre montre qu'il ne faut pas réduire sa vie et son œuvre à l'adjectif « kafkaïen ».

Alors Kafka : Juif ? Tchèque ? Allemand ? « se constituer une identité claire n'était pas des plus facile. » (page 8) car « de façon générale, les Allemands traitaient les Tchèques avec mépris. Et bien sûr, tout le monde haïssait les Juifs. » (page 9).

Ainsi, cette double voire triple culture influença le jeune Kafka, enfant sensible et intelligent, en particulier l'emprise fantastique de la culture hébraïque (Talmud, Maharal, Kabbale, Golem, Sabbat...) mais il ne devint pas religieux ou pratiquant, quoiqu'il s'intéressa au hassidisme (mysticisme, irrationnel).

Voir Le golem, de Gustav Meyrink paru en 1913.

En tout cas, Kafka a dû faire face à un antisémitisme féroce qui l'a rendu mélancolique, complexé et névrosé. « Qu'ai-je donc de commun avec les Juifs ? C'est à peine si j'ai quelque chose de commun avec moi-même ! » (page 27). Et son père, Hermann Kafka (1852-1931), le faisait vivre dans la terreur, peur qui s'est transformée en haine non seulement pour cet homme mais aussi pour ses professeurs et pour toutes personnes ayant de l'autorité ou du pouvoir. Ainsi, Kafka aime les lieux calmes, isolés, confinés. Tout ceci est bien ressenti dans ses nouvelles et ses romans !

« Écrire... est un plus profond sommeil que la mort... » (page 75).

 

Ce livre est non seulement une biographie de Franz Kafka mais il parle aussi de sa ville bien-aimée, Prague, et il introduit des éléments de son œuvre (La métamorphose, Dans la colonie pénitentiaire, Le procès, Le château...).

Je vous laisse découvrir la biographie complète de Kafka, sa vie amoureuse, son travail, ses relations aux autres, ses idées, les cafés littéraires et les intellectuels, sa maladie (la tuberculose) et les sanatoriums, son séjour à Berlin (Allemagne) et celui aux États-Unis (son oncle Karl y vivait), ses consignes à Max Bod de brûler son œuvre (heureusement, celui-ci désobéit à Kafka !), vous allez voir c'est passionnant et enrichissant !

« Chaque jour j'ai besoin d'écrire au moins une ligne dirigée contre moi-même. » (page 161).

À noter que le grand-père de Kafka était boucher (viande casher) et que Kafka devint végétarien : il ne supportait plus la viande, ce qui exaspérait son père.

Et j'ai trouvé instructif de voir les illustrations de Crumb sur la machine de la colonie pénitentiaire après avoir lu la nouvelle (à partir de la page 76).

Même si le Challenge Kafka se termine, j'ai quand même très envie de relire Le château et Le procès !

 

Je remercie F. de m'avoir vivement conseillé ce roman graphique (il y a six mois ! Tout vient à point à qui sait attendre !) et je place cette lecture dans les challenges Kafka, Le mélange des genres (roman graphique) et US (puisque Crumb est Américain).

 

Comme le Challenge Kafka se termine aujourd'hui, je ferai le point sur les liens et un bilan dans les prochains jours.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 17:40

Le vilain petit canard est un manga de Morinaga Ai paru aux éditions Tonkam de septembre 2004 à octobre 2005. あひるの王子さま (Ahiru no ôji-sama) a été publié au Japon aux éditions Kadokawa de mars 2001 à juin 2003.

 

Morinaga Ai 森永 あい est née un 28 avril à Okayama au Japon. Elle débute sa carrière de mangaka en 1993. Son prénom, Ai, signifie amour.

 

Rei-ichi (*) est doué, mais petit, rond, moche, avec des lunettes énormes comme des hublots. Personne ne lui adresse la parole à part la mignonne Yumiko dont il est amoureux, mais elle pense qu'il ressemble à son chien, Mister. Évidemment il rêve d'être beau mais quoiqu'il fasse, c'est voué à l'échec !

(*) rei signifie zéro, nul ; ichi signifie un.

 

Le vilain petit canard est un conte animalier écrit en 1842 par Hans Christian Anderson (Danemark, 1805-1875). Morinaga Ai a transposé ce conte à notre époque avec des dessins agréables et des personnages attachants.

Ce manga est un shôjo donc il y a de l'amour bien sûr mais aussi un message d'acceptation de soi et de l'autre.

C'est une série courte (6 tomes) et sans prétention mais elle est agréable à lire grâce à son humour et à une pointe de magie.

Il y a cependant quelques passages sensibles : critiques et moqueries, accident de voiture (piéton renversé), agression de Rei-ichi, du coup cette série apparaît plus adulte qu'un simple shôjo destiné au jeune public.

 

Une lecture pour Un samedi par mois, c'est manga, Des contes à rendre et Geek.

 

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 02:00

Je ne pouvais pas laisser passer le Mois belge en avril sans l'honorer et, comme la fin du mois approche, j'ai décidé de lire une bande dessinée belge. J'ai hésité... Un Blake et Mortimer d'Edgar P. Jacobs ? Un Tintin de Hergé ? Un Schtroumpfs de Peyo ? Un Natacha de François Walthéry ? Il y en a tant, ce sera pour une prochaine fois car là, c'est Le Chat qui m'a fait de l'œil !

 

Geluck et Le Chat dont j'ai en fait déjà parlé sur le blog (mais on ne s'en lasse pas, n'est-ce pas ?) ici en 2008, ici en 2010, ici et ici en 2011, ici en 2012.

 

Retour aux sources avec le premier tome du Chat, paru en 1986 aux éditions Casterman (48 pages, plusieurs rééditions, actuellement 10,95 €).

 

Plus d'infos sur le site de Geluck, http://www.geluck.com/ et sur http://www.laminuteduchat.com/.

 

Le Chat est un gros chat gris anthropomorphisé qui, sous forme de gags (*) et parfois de jeux de mots, donne son avis sur le monde, la vie, la politique, les religions, etc. Le Chat est un anti-héros philosophe et sceptique. Les dessins de Geluck sont simples, le gag se suffisant à lui-même, mais efficaces : appelons un chat un chat !

 

(*) Les gags sont – en noir et blanc ou en couleur – sur une case ou une bande de trois cases ou une page pleine.

 

« Attention vous allez rire.

Je vous avais prévenu. » (page 5).

 

« Vous en connaissez beaucoup vous ? Des bouquins qui vous donnent l'heure ? Il est 17 h 32. » (page 14) : raté ! Chez moi, au moment où je lis ce gag, il est 17 h 34 !

 

« Les gens qui m'aiment... Je les aime. Les gens qui ne m'aiment pas... Je les aime aussi ! Un peu moins, cependant... que ceux qui m'aiment. » (page 21).

 

« Si la méchanceté n'existait pas, il n'y aurait aucun mérite à être gentil. » (page 37).

 

Un pur régal de relire Le Chat ! Et puisque les autres tomes sont sur les étagères, je ne vais pas me priver ! Vive la bande dessinée belge ! Vive l'humour belge !

 

Une lecture pour les challenges Animaux du monde (chat), Classic'BD (que je continue car je n'ai pas encore atteint le quota minimum de BD), Le mélange des genres (bande dessinée), le Mois belge d'Anne et Mina, Littérature francophone et Petit Bac 2014 (catégorie Animal).

 

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5 avril 2014 6 05 /04 /avril /2014 22:30

Goggles ゴーグル est un manga de Tetsuya Toyoda paru aux éditions Ki-oon dans la collection Latitudes (*) en octobre 2013 (231 pages, 14 €, ISBN 978-2-35592-582-5). Parution au Japon aux éditions Kodansha en octobre 2012. Traduction du japonais par Yohan Leclerc.

 

Je remercie Rakuten-Price Minister de m'avoir envoyé cette bande dessinée dans le cadre de La BD fait son festival. Il faut donner une note alors je note 18/20.

 

TOYODA Tetsuya 豊田 徹也 est né en 1967 dans la préfecture d'Ibaraki. Il dessine depuis l'enfance mais n'a commencé à publier dans Afternoon qu'en 2003. Du même auteur : Undercurrent (Kana, 2008).

 

(*) Latitudes est une nouvelle collection de Ki-oon pour des seinen en grand format. Les précédents grands formats étaient pour Emma et Bride stories, deux excellentes séries de Kaoru Mori.

 

Goggles est un one-shot, un recueil de six nouvelles qui a reçu le prix Afternoon présidé par Jirô Taniguchi. Il a été sélectionné pour Angoulême 2014.

 

Slider スライダー (première publication : Afternoon, janvier 2008)

En allant chercher une balle de base-ball tombée dans une maison abandonnée, Kôhei, jeune chômeur, se retrouve face au dieu de la misère. « Celui dont on dit qu'il suffit de le regarder pour sombrer dans la pauvreté ?! Ah ! » (page 16). Pour vérifier que le vieil homme dit vrai, Kôhei décide de le montrer au riche patron qui l'a licencié.

Ce que j'en dis : Le base-ball est un des sports favoris des Japonais. Il y a trois générations de garçons : un chômeur, un jeune intérimaire, un écolier et les trois vivent une espèce d'insouciance malgré la crise économique. Les dessins sont réalistes mais il y a un petit côté fantastique dans cette première histoire.

 

Mr. Bojangles ミスター・ボージャングル (première publication : Afternoon, avril 2011)

Une jeune femme qui va se marier engage un détective privé (Yamazaki) pour retrouver un vieux monsieur : un voisin qui s'est occupé d'elle lorsqu'elle était enfant, seule avec sa mère. Il se faisait appeler Mr. Bo. « Il discutait de films, de pièces, de livres, d'œuvres d'art ou de disques dont je n'avais jamais entendu parler... Je l'admirais beaucoup ! » (page 67).

Ce que j'en dis : Une histoire pleine de nostalgie, avec des personnages attachés au passé en même temps qu'au présent.

 

Goggles ゴーグル (première publication : Afternoon, septembre 2003)

Le jeune Kôichi se balade et cherche du travail. « Soit tu joues au pachinko, soit tu cherches un boulot, mais concentre-toi sur un truc à la fois ! » (page 100). Mais Monsieur Murata – chez qui il loge – a ramené chez eux « la fille d'une connaissance » qui a une dizaine d'années. Mutique, Hiroko ne communique pas et porte des lunettes de moto ayant appartenu à son grand-père.

Ce que j'en dis : Une histoire intime et cruelle servie par des personnages attachants.

 

Nouvelles acquisitions à la bouquinerie Tsukinoya 古書月の屋買取行 (première publication : Hôsho Gekkan, janvier 2007)

Elle est libraire, lui est disquaire ; ils se partagent un magasin de vente d'occasions et rentrent de Yamanashi où ils ont fait de nouvelles acquisitions.

Ce que j'en dis : J'ai été surprise car ce récit est très court (3 pages) ! C'est une histoire amusante mais qui montre bien la difficulté de gagner sa vie lorsqu'on a une petite activité qui nécessite du temps et de la motivation. À noter que les deux protagonistes sont Kanae et Satoru issus de Undercurrent.

 

Aller voir la mer 海を見に行く (première publication : Afternoon, novembre 2012)

Hiroko et son grand-père partent à moto pour voir la mer avant d'aller manger un gâteau. « J'enfonce des portes ouvertes, mais à mon âge, je me dis... que la violence ne résout jamais rien finalement... » (page 163).

Ce que j'en dis : Ça fait bizarre de voir Hiroko et son grand-père après avoir lu Goggles. Mais, c'est la fin de l'été, il y a une douceur dans l'air et de la tendresse entre eux. L'auteur a écrit cette histoire comme une préquelle à Goggles.

 

Tonkatsu とんかつ (première publication : Afternoon, octobre 2012)

Chiaki Suwa est inspectrice au service des investigations de la banque Natsume. Elle est chargée d'interroger monsieur Sakai qui travaillait au service des prêts. Mais la mémoire du vieil homme semble défaillante et il voudrait manger « un tonkatsu qu'il a mangé autrefois et qu'il ne parvient pas à oublier... » (page 190).

Ce que j'en dis : Les mangas culinaires fonctionnent bien au Japon. J'aime beaucoup le tonkatsu ! C'est du porc pané, frit et servi avec du chou émincé. Cette histoire est drôle mais elle montre deux visions différentes du Japon, celle du vieil homme et celle de la jeune femme émancipée. Pourtant chacun d'eux a perdu un être cher il y a peu de temps. « À la recherche du tonkatsu perdu ? » (page 201) : rires.

 

Goggles est un recueil réussi et aucune histoire ne dépareille. Elles sont indépendantes mais parlent toutes de problèmes familiaux et/ou de problèmes liés au travail. Les personnages sont beaux et expressifs. Les dessins réalistes et détaillés sont surprenants. Dans la postface, l'auteur donne une petite explication pour chacune des histoires. Je suis très contente d'avoir lu Goggles et je crois bien que j'ai Undercurrent sur une étagère : j'aimerais bien le relire.

 

J'ai lu ce manga pour le challenge Un samedi par mois, c'est manga mais je le mets aussi dans Le mélange des genres (BD et roman graphique).

 

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 11:23

Cryozone est une bande dessinée de Thierry Cailleteau et Denis Bajram parue aux éditions Delcourt dans la collection Néopolis en mai 2005 (64 pages, 22,50 €, ISBN 978-2-84789-648-0).

 

Thierry Cailleteau, le scénariste, est né le 6 septembre 1959 à Rouen. Il a aussi été directeur éditorial aux éditions Vents d'Ouest et a travaillé sur des jeux vidéo. Il est connu pour les séries Aquablue et Wayne Shelton entre autres.

 

Denis Bajram, le dessinateur, est né le 1er février 1970 à Paris (son père est d'origine albanaise). Il a étudié aux Beaux-Arts et aux Arts-Déco à Paris. Il est cofondateur et directeur éditorial des éditions Quadrant solaire. Il travaille aussi sur des jeux vidéo. Plus d'infos sur http://www.bajram.com/.

 

31 décembre 2059, l'UNSS Neil Alden Armstrong est le premier vaisseau à quitter la Terre pour coloniser une autre planète à l'extérieur du système solaire, Sulus dans le système 51 Pegasi. À son bord, 9 600 humains en cryosommeil dans des caissons Cryotek et 400 membres d'équipage de permanence pour six mois à tour de rôle.

Après dix ans de voyage sur vingt prévus, tout semble bien se passer à bord et les personnes actives célèbrent le nouvel an avant de réveiller 400 autres personnes et de repartir en cryosommeil. Erika Bjornsen, mise enceinte par le professeur Langenthal, psychologue de la mission, refuse de se faire avorter et provoque une explosion. Dans une alcôve de la partie du vaisseau en feu, Lise Caron, médecin en chef, découvre des caissons individuels différents et non répertoriés, des modèles militaires ; elle libère un homme.

« Cet homme est la propriété de Cryotek ! Secret industriel ! » (page 19).

Le survivant dit s'appeler Slobodan Kopp et avoir testé la nouvelle molécule CM-666 au lieu de la CM-661 habituelle.

Dans le vaisseau, les humains réveillés trop vite, en procédure d'urgence de dix heures au lieu de seize, meurent ou se transforment en zombies avides de chair fraîche.

 

Cette intégrale contient les deux tomes de la bande dessinée :

Tome 1 – Sueurs froides (mars 1996, ISBN 978-2-84055-058-7),

Tome 2 – Syndrome Z (avril 1998, ISBN 978-2-84055-174-4),

et un cahier de 16 pages intitulé Le making-of avec des croquis, des planches, des illustrations...

J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette intégrale SF horreur en me disant que ça faisait longtemps que je n'avais pas nourri le challenge Zombie attack !

Ce qui m'a plu, c'est le fait que tout est plausible, on a une explication sur le pourquoi du comment les humains se transforment en zombies. Encore un exemple de la folie humaine...

Les dessins sont beaux, réalistes, le récit et la peur sont bien dosés.

L'histoire se déroule en huis-clos dans un vaisseau spatial, brrr..., j'en frissonne encore !

Et la fin est spectaculaire et donne à réfléchir.

 

Une lecture pour le challenge Zombie attack donc mais aussi Anticipation, Geek et Le mélange des genres (catégorie BD).

 

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1 mars 2014 6 01 /03 /mars /2014 17:45

Koko est un manga de Kôno Fumiyo paru aux éditions Glénat dans la collection Kids en mars 2010 (144 pages, 9,15 €, ISBN 978-2-7234-6720-9). Kokko-san こっこさん a été publié au Japon en feuilleton entre 1999 et 2001 puis aux éditions Ohzora Publishing en février 2005.

 

Kôno Fumiyo こうの史代 est née le 28 septembre 1968 à Hiroshima (Japon). Elle a commencé à dessiner très jeune et a étudié les Sciences à l'université de Hiroshima. Puis elle a déménagé à Tokyo pour devenir mangaka. Elle a reçu le Prix Tezuka en 2005. Du même auteur : Le pays des cerisiers (Kana, 2006).

 

En rentrant de l'école, Yayoï trouve un coq abandonné et le ramène chez elle. Sa mère n'est pas d'accord pour le garder mais la fillette promet de s'occuper de l'animal, de le nourrir et de tout nettoyer. Finalement Yayoï et sa famille (le père, la mère et la sœur aînée) adoptent Koko. Mais le coq chante au lever du soleil et fait plein de bêtises !

 

De jolies petites histoires, toutes aussi tendres et amusantes les unes que les autres (il y a 16 chapitres de 7 pages chacun et un de 9 pages) qui montrent avec humour et simplicité la vie quotidienne d'une famille japonaise, les activités d'une écolière, les difficultés d'avoir un animal à la maison mais aussi ce que ça apporte, patience, amitié, bonheur.

Ce manga plutôt destiné aux enfants de 6 à 10 ans est vraiment mignon et peut évidemment être lu par des adultes. ^^

Faites vite tourner les pages en observant l'œuf en bas à droite et vous découvrirez le folioscope (dessin animé).

 

Une lecture pour Un samedi par mois, c'est manga ! que je mets aussi dans les challenges Animaux du monde et Geek (semaine thématique On bulle !).

 

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