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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 11:09

ViesOiseaux.jpgCoupCoeur2011Des vies d'oiseaux est un roman de Véronique Ovaldé à paraître le 18 août 2011 aux éditions de l'Olivier (236 pages, 19 €, ISBN 978-2879298276).

 

Si je peux lire des romans de la rentrée littéraire en avant-première, c'est grâce à l'opération de Libfly/Furet du Nord : je remercie donc Lucie de Libfly, le site Libfly (lien direct vers le livre), la librairie Le Furet du Nord et les éditeurs partenaires, ici les éditions de l'Olivier.

 

Véronique Ovaldé est née en 1972. Son premier roman, Le sommeil des poissons, est paru en 2000. Viennent ensuite des romans adultes ou jeunesse et un recueil de nouvelles. Et mon cœur transparent (2008) et Ce que je sais de Vera Candida (2009) ont reçu des prix littéraires.

 

Villanueva (je crois que c'est en Colombie), en 1997.

Une immense maison avec vue sur la baie. Y vivent Gustavo et Vida Izarra.

À leur retour de vacances, ils se rendent compte que des gens ont vécu chez eux pendant leur absence.

Le soir même, monsieur Izarra appelle la police et le lieutenant Taïbo se présente tôt le lendemain matin mais c'est à madame qu'il pose les questions car monsieur est déjà parti.

« En fait, je peux confirmer qu'ils n'ont rien volé mais quelqu'un a dormi dans mon lit. […] Ils avaient utilisé le sauna à l'entresol, dévoré ce qu'il y avait dans le congélateur et éclusé la cave de monsieur, ils avaient dormi dans toutes les chambres de la maison, porté les vêtements des penderies, fumé et Dieu sait quoi encore. » (page 14).

Comme rien n'a été volé dans la maison des Izarra, le lieutenant Taïbo ne sait pas quoi faire ; les squatteurs se sont juste emparés de l'intimité du couple en vacances. Mais peu de temps après, Taïbo est appelé par les Balaseca pour la même raison. Puis c'est Jean-Baptiste Fromentier, propriétaire de la bijouterie, qui appelle : « Tout a été déplacé. » (page 27). La suspecte, filmée sur une caméra de surveillance est Paloma Izarra : madame Izarra a donc menti en disant qu'elle n'avait pas d'enfant.

Taïbo va alors enquêter et partir sur les traces de Paloma et d'Adolfo, le jardinier irigoyen avec qui elle s'est enfuie après la mort de sa meilleure amie, Chili.

 

J'avais entendu parler de Ce que je sais de Vera Candida, le précédent roman de Véronique Ovaldé, mais je n'avais jamais lu cette romancière. Je l'ai donc découverte avec Des vies d'oiseaux et je suis vraiment enthousiaste ! Déjà j'ai eu la surprise de le recevoir puis j'ai été surprise que ce soit un roman policier (mais il n'est pas que policier) et les surprises, c'est toujours bien ! Je vais lire ses autres romans, c'est sûr !

 

Le nom du lieutenant : Taïbo, c'est un clin d'œil à l'auteur espagnol-mexicain de romans policiers Paco Ignacio Taibo II ? D'autant plus que Taïbo aime lire !

 

Je me suis attachée facilement à ce policier triste (sa femme, Teresa, est partie il y a dix ans avec un homme plus jeune et elle vit dans la ville voisine de Salvatierra) mais travailleur.

« Taïbo est un flic qui n'aurait pas du être flic. Quand il était gamin il voulait devenir professeur ou avocat ou ethnologue. » (page 24).

Vida Gastorozu Izarra est plus difficile à cerner : elle a 43 ans et elle est originaire du village d'Irigoy. « Irigoy ressemblait à une ville de ferrailleurs dépressifs. » (page 108).

« Vida n'a jamais trompé Gustavo de sa vie. Elle s'est mariée à dix-neuf ans et elle a toujours pensé que ce serait lui qui la quitterait. Elle s'était simplement évertuée à ce que ça ne se produisît jamais. » (page 89).

Paloma Izarra... Eh bien, je ne peux rien dire, il faut que vous lisiez ce roman !

J'ai beaucoup aimé la chute (mais chut...).

 

« C'est toujours étrange les conversations imaginaires qu'on a avec ses proches au milieu de la nuit. On y règle ses comptes. On argumente. On y est très pertinent et toujours à son avantage. » (pages 199-200).

 

Je ne connaissais pas ces plantes : nopal (page 96) et catalpa (page 97). Le nopal (originaire du Mexique) est un cactus de la même famille que le figuier de Barbarie et le catalpa est un arbre dont les longues feuilles ressemblent à des haricots (d'où son nom : catalpa signifiant haricot en cherokee). On en apprend des choses avec un roman !

 

Un roman que je vous conseille chaleureusement : vous pouvez vous jeter dessus dès sa parution !!!

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commentaires

L
<br /> je n'ai pas été touchée autant que toi !<br />
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C
<br /> <br /> Dommage...<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> je suis parfaitement d'accord avec ta dernière phrase, et toute ta chronique.<br /> <br /> <br /> c'est un très bon roman que celui de Véronique Ovaldé en cette rentrée. Si tu as aimé le côté 'roman policier' (même si je trouve que cela n'est qu'une fausse piste lancée au départ pour aller<br /> vers autre chose), je te conseille Et mon coeur transparent comme autre de ses romans : il a la même construction.<br /> <br /> <br /> Pour la chaleur de l'Amérique du Sud, c'est plutôt Ce que je sais de Vera Candida.<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Tiens Constance, ça faisait un bout de temps (tu es rentrée de vacances ?). Merci pour tes deux titres, je viens d'aller les mettres dans 'ça<br /> m'intéresse' sur Libfly. Bonne semaine et bonne fin de vacances .<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> <br /> Je l'ai lu, je doisrédiger mon billet ! L'écriture aérienne de V. Olvaldé est vraiment belle et des personnages comme dans une danse qui s'effleurent...<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Contente que tu aies aimée, je viendrai lire ta note de lecture ! Bon weekend .<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> <br /> Je n'avais pas du tout aimé "Ce que je sais de Vera Candida" mais je n'aime pas rester qur une première impression, je tenterai donc un jour celui-là ou peut-être "Ce que je sais de Vera Candida"<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Je ne sais pas si c'est le même style ou le même genre d'histoire, mais Des vies d'oiseaux est vraiment réussi. Il faudrait que je<br /> lise Ce que je sais de Vera Candida pour comparer.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> je n'ai lu qu'un seul livre d'Ovaldé, "ce que je sais de Vera Candida", et je ne l'ai pas fini car le style m'insupportait.Je ne pense donc pas réessayer, même si ton billet est tentant...<br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Ah, dommage, Sophie... Je ne sais pas si le style est le même, mais dans Des vies d'oiseaux, j'ai aimé .<br /> <br /> <br /> <br />

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