in 13 récits chinois aux éditions Philippe Picquier en 1991.
Lao She est le pseudonyme de Shu Qingchun (1899-1966) qui, d'origine mandchoue, est né à Pékin. C'est lors de son séjour en Angleterre de 1924 à 1930 qu'il est influencé par le roman anglais. Il continue d'écrire après 1949. Sa mort en 1966 est certainement maquillée en suicide...
Ses œuvres
1932 La cité des chats (Maocheng ji)
1935 La mer des cerisiers (Yinghai ji) dont sont extraites les deux nouvelles
1936-37 Le pousse-pousse (Luotuo xiangzi)
1938 La cage entrebaillée (Lihun)
1961 L'enfant du Nouvel An (inachevé, publié en 1979)
Principales œuvres publiées en France
1982 Gens de Pékin (choix de nouvelles et récits)
1996 Quatre générations sous un même toit
2001 Histoire de ma vie
2003 Messieurs Ma, père et fils
2006 L'homme qui ne mentait jamais
Le croissant de lune, traduit de Yueyar par Martine Vallette-Hémery
Orpheline de père, l'enfant comprend peu à peu comment sa mère fait pour qu'elles survivent. Mais insouciante, elle fréquente l'école et souhaite vivre autrement. Devenue une adolescente, elle craint que sa mère ne l'oblige à se prostituer et préfère se trouver elle-même un travail. Mais on ne fait pas toujours comme on veut et elle se retrouve à finalement faire comme sa mère pour subvenir à ses besoins. Lorsqu'elle est arrêtée, elle refuse la rééducation et va en prison.
Lin Naijiu n'a plus qu'un yuan en poche. C'est son frère, un paysan qui lui paye ses études mais là, il ne lui a pas redonné d'argent. En colère, Lin Naijiu va voir la chanteuse dont il est amoureux, Shi Lanxia. Mais après le spectacle, il se rend compte qu'il a perdu sa pièce d'un yuan...
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