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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 05:53

RoseAimee2.jpgLe marin perdu dans la brume est le deuxième (et dernier) tome de la série Rose-Aimée, de Béatrice Bottet. Il est paru aux éditions du Matagot le 16 juin 2011 (511 pages, 16,90 €, ISBN 978-2-35450-155-6).

 

Je remercie Mathilde et les éditions du Matagot de m'avoir envoyé ce roman qui me permet d'avoir la suite et fin de cette charmante série. Plus d'infos sur Rose-Aimée sur le site officiel.

 

Béatrice Bottet vit à Paris. Elle a été professeur d'histoire avant de se lancer dans l'écriture. Elle est célèbre pour ses cycles de romans Le grimoire au rubis (site officiel) et des livres sur le fantastique et l'étrange.

 

Août 1852. Sans nouvelles de sa bien-aimée, Martial Belleroche embarque sur L'Amandine direction Le Horn puis San Francisco. Il est maître d'équipage, ou bosco, et a fait embarquer Fidélia (La Fauvette) qu'il amène avec le manuscrit à Albert Garancher.

Mai 1853. L'Amandine arrive enfin à San Francisco. Pendant ce temps, à La Villette, Rose-Aimée continue son travail de chanteuse et de danseuse au cabaret des Trois anges, et se morfond... « L'oublier, non, je ne peux pas, même si je voulais. Il est toujours là, dans mon esprit. Il ne me laisse pas une seconde de repos. » (page 29). Roxelane, une nouvelle fille embauchée par Jousselin, douée de voyance lui prédit qu'elle reverra Martial mais pas tout de suite. Ciragette, sa collègue métis, lui dit la même chose.

Noël 1854 : Noël « en famille » à San Francisco, chez Albert et sa nièce Fidélia. Grâce à Martial, Fidélia, qui s'est très bien adaptée à la vie américaine, file le parfait amour avec Bruce Leary, un Irlandais dont la grand-mère était une noble française.

Janvier 1855. Il est décidé que Martial traversera les États-Unis en diligence pour prendre un bateau à New York et que Bruce l'accompagnera en France.

 

Ah enfin, les deux tourtereaux vont se revoir ! Ce n'est pas trop tôt ! Au bout d'un moment, les « est-ce qu'il m'aime encore », « est-ce qu'il reviendra », « est-ce que je le reverrai et quand » de Rose-Aimée et les « est-ce qu'elle pense à moi », « est-ce qu'elle veut encore de moi », « pourquoi elle ne m'écrit pas » de Martial m'ont... gonflée !

Rose-Aimée et Martial vont donc se retrouver mais la route est encore semée d'embûches et il va se passer des choses quand même intéressantes : la traversée d'Est en Ouest des États-Unis en diligence (Wells Fargo) avec évidemment une attaque de bandits, la rencontre avec la charmante institutrice Mary Ann Trenton, la traversée de l'Atlantique, le bagne à Brest (plus de détails sur tout ça et plus encore dans les annexes en fin de volume).

 

Trois extraits pour vous donner envie car si comme moi, vous avez aimé La belle qui porte malheur, il faut lire ce tome 2 malgré ses quelques longueurs !

« Pour passer le temps, elle [Rose-Aimée] balaya du regard les rangées de livres. Jadis, quand elle était pensionnaire, elle avait adoré les livres, elle accablait la sœur bibliothécaire de demandes. En conséquence, les religieuses rationnaient sa boulimie de lecture sous le prétexte que trop de lecture, c'est trop de plaisir, et qu'il y avait mieux à faire quand on est une bonne chrétienne que de se donner des plaisirs futiles et des distractions qui vous éloignent de la prière. En revanche, les religieuses forçaient à lire celles qui n'aimaient pas cela. » (page 141).

« Je n'ai eu que de la chance, se dit-elle. […] Tu as dû renoncer à ce à quoi ta famille te donnait droit, une bonne éducation, une jolie maison, mieux un hôtel particulier dans un quartier huppé, on a tué ton enfance dans un triste pensionnat, tu as dû te défendre en tuant, tu as été enfermée, recluse volontaire, pendant cinq ans avec cette vieille dame tyrannique, tu danses dans ce cabaret minable dont tu sais très bien que c'est un bordel, […], tu vis dans un couvent avec la seule compagnie de fantômes, tu gagnes à tout prendre un franc par jour, tu es obligée de vivre la nuit comme les hiboux, tu suscites malgré toi une terrible malédiction et tu trouves que tu as de la chance. Sais-tu bien ce que tu dis ? » (pages 186-187).

« C'est un homme parfait, pensa Rose-Aimée. Un homme dur à la tâche et courageux, un homme qui aime la beauté et le travail bien fait. Et il est beau, en plus, même avec presque pas de cheveux et une chaîne à la cheville. » (page 420).

 

Et une vidéo (merci à Mathilde pour le lien) !


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commentaires

S
<br /> <br /> De rien ! <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Dès que je publie quelque chose sur les États-Unis, je te préviens .<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> <br /> hop, billet ajouté ! <br /> <br /> <br /> <br />
Répondre
C
<br /> <br /> Merci d'être passée consulter tous les articles .<br /> <br /> <br /> <br />

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